Weir, filmo annotée

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Découvert en 2012, via l'ex-copain de ma soeur. Je le trouve formidable dès le premier visionnage, le revois plusieurs années plus tard et m'aperçois que je n'en ai rien oublié. C'est un film qui marque, de ceux qui font aimer le cinéma.

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Découvert sans doute en prépa. Il m'émeut terriblement.

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Première étape de mon exploration méthodique de Weir, en 2018. Je découvre un autre versant du Harrison Ford que je connais dans Star Wars ou Indiana Jones et suis un peu plus curieux pour ce cinéaste qui filme avec honnêteté une communauté marginale.

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Deuxième étape, toujours en 2018, et là je suis pleinement conquis à nouveau. Un film de guerre qui ne parle finalement pas de guerre, je n'en ai pas tant l'habitude. Je savoure l'incroyable bande-son de Jarre, je découvre un Mel Gibson plus sympathique que jamais. J'ai envie de voir survivre ces jeunes cons déracinés.

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Première confrontation avec son cinéma fantastique, 2018. Après avoir découvert un film de guerre qui ne parle pas de guerre, voici un curieux film d'apocalypse qui ne filme pas l'apocalypse.
C'est inquiétant, c'est étrange. On parle des Aborigènes avec autant de curiosité et de rigueur qu'on parlait des Amiches. Cela se confirme, Weir semble faire un cinéma profondément empathique, et terriblement pessimiste.

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Et c'est donc en 2019 que je tombe finalement follement amoureux de Weird.

Avec ce chef d'oeuvre. L'essence du fantastique.
Qui n'a jamais quitté mon top 10 depuis.

Pour un avis plus détaillé : https://www.senscritique.com/film/pique_nique_a_hanging_rock/critique/187538620

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En 2019, il devient donc prioritaire d'entretenir la flamme qui me lie à Weir et de tout découvrir ! J'avais adoré Gallipoli et le Gibson des années 80, il fallait donc poursuivre par là avec un drame politique passionnant qui me fait à l'époque découvrir une page de l'histoire. Linda Hunt me sidère.

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Et pour poursuivre la découverte, quoi de mieux que de remonter aux sources ? En 2019 toujours, je m'attelle à ce premier film fantastique foutraque, imparfait, raté peut-être même ? Et dans lequel pourtant on trouve déjà tout ce qui va faire le génie de Weir.

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Explorant une filmographie, on craint d'en avoir déjà décelé tous les grands films. Heureusement, c'est une nouvelle claque tous les deux ou trois visionnages et fin 2019, Mosquito Coast me bouleverse presque autant que Pique Nique ou Truman Show.

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Toujours en 2019 : tomber amoureux d'un cinéaste, c'est aussi lui pardonner ses films les plus faibles, trouver par ci par là quelques instants de génie dans une comédie dramatique somme toute assez banale.

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2019 encore : curieuse anomalie dans la filmographie du maître. Cela ne ressemble à rien d'autre de ce qu'il a fait, à l'exception que c'est excellent, encore une fois.

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2019 toujours. Que je redoutais tant, car blockbuster, car Crowe. Mais à nouveau, Weir propose un blockbuster sans filmer de blockbuster, prétexte à parler de l'homme face à la nature, à parler de relations sociales à travers diverses historiettes situées dans le meme lieu. Blockbuster certes, mais dont on rêve que ses semblables soient du même acabit.

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En 2020, je termine donc enfin la filmo cinéma de Weir avec son dernier film (et c'est terrible, monsieur Weir, où êtes-vous passé ?). A nouveau, comme pour son précédent, le blockbuster n'est qu'un prétexte. Beauté de la nature.

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En 2022, à l'occasion de la préparation d'une émission consacrée à son cinéma, je décide de rattraper également ses oeuvres hors cinéma. M'attendant à moins bien, je suis assez soufflé par ce Plombier, fable de lutte des classes angoissante.

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2022, toujours et je m'attaque à ses courts précoces. Je commence par celui-ci, assez exceptionnel, documentaire filmant un compositeur traduisant Rimbaud en musique. Etrangement inquiétant et pourtant si loin de son cinéma.

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2022, et là on sent qu'il s'amuse, qu'il expérimente dans le bizarre, le foutraque. Un brouillon.

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A la démarche amusante, avec auto-mise en scène et valorisation du travail de locaux, mais sans grand intérêt cinéma.

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2022, pour terminer, avant de revoir tous ses films. Un film à sketches très oubliable donc, terrain de jeu pour Weir qui signe le segment le plus intéressant, quoique pas exceptionnel non plus du tout.

Je regarde également le même jour sa petite série Adults Learning, curieuse production dénuée de tout contexte ; ainsi que THe Life and Prime of Reverend Buckshotte, qui transpire l'humour Monty Python et l'envie d'essayer.