À lire ou à relire

Annotation :

Derrière l'apparente simplicité d'un roman qu'on a trop longtemps catégorisé comme lecture adolescente, il faut voir l'ode à l'intransigeance de la jeunesse et à la soif d'absolu.

Annotation :

Aurélien, Bérénice. Ils se déplaisent puis s'aiment, mais jamais ne donnent une forme concrète à leur amour. Sur l'impossibilité du couple entre Bérénice habitée d'une soif d'absolu (politique et amoureux) et Aurélien, sorte de Gilles en puissance.

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Ce livre a le mérite de mettre le lecteur masculin au contact d'une sensibilité intrinsèquement féminine. L'orgueil et les préjugés résultent de l'endogamie qui règne au sein de la bourgeoisie provinciale.

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Ode à la modernité esthétique et éthique, Baudelaire rompt avec le romantisme suintant de son époque. Les Fleurs du mal constituent également une révolte contre le monde moderne, celui des foules et de la démocratie, contre le bourgeois et son rationalisme.
Le Poète est la proie de l'acédie et d'une déréliction dévorante et destructrice.
Le Mal domine : la Chute originelle est prise au sérieux. Tout homme penche vers le Mal.
Le temps de la ville est celui d'une accélération qui vieillit tout, y compris les êtres qui la peuplent.
La condition tragique de l'homme est alors celle d'être marquée par une finitude indépassable.

Annotation :

Comédie emblématique du basculement de civilisation au crépuscule du siècle : les vivants célébrant le triomphe de Figaro annoncent l'effondrement de l'ordre social et politique. Figaro annonce les Rastignac, les Julien Sorel que fera éclore la Révolution.
Sa verve enjôleuse exhale l'odeur de soufre des parvenus insatisfaits.