À nous deux !

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Aventures narrées très certainement avant la fin du Ier siècle

"Trimalcion est certainement l’évocation littéraire la plus ancienne du nouveau riche parvenu. Esclave affranchi héritier d'un maître richissime, son festin pantagruélique est un prétexte pour impressionner ses invités en étalant ses richesses et sa suffisance. Adepte des discours creux, il ne manque pas une occasion de citer quelques vers connus ou de faire réciter par ses serviteurs ce qu’il pense être l’apanage culturel d’un homme libre cultivé."

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La Tragédie de Macbeth souligne la quête du noble écossais pour devenir roi, avec l'aide de son épouse Lady Macbeth, et les conséquences qui découlent de l'ambition effrénée et du meurtre du roi.

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"Dans le combat moral et physique que livre Jourdain pour se faire gentilhomme, il affronte deux puissances elles mêmes antagonistes. Celle de la famille : la femme, la servante, la fille à marier… et celle, non moins terrible, de la Noblesse. Roturier de naissance, il ne peut que la fréquenter, imiter ses façons, les acheter en pure perte : toujours il est trompé. Molière est impitoyable là-dessus. Et le couple Jourdain est l’un des plus beaux qu’il ait réussi à faire vivre."

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« Jacob, paysan champenois devenu M. de la Vallée, raconte les premières étapes d'une ascension sociale parisienne due au hasard et à sa bonne mine. »

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"Dans ce roman épistolaire en trois volumes, Evelina, l'héroïne éponyme, est la fille non reconnue d'un aristocrate anglais qui mène une vie dissipée. Elle doit à sa naissance équivoque d'être élevée loin du monde, à la campagne, jusqu'à ses dix-sept ans.
À travers toute une série d'évènements humoristiques qui se déroulent à Londres et dans le lieu de villégiature qu'est Hotwells, près de Bristol, Evelina apprend à trouver son chemin dans le dédale complexe de la société du XVIIIe siècle et gagne l'amour d'un noble seigneur."

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Ursule, cède au mirage de l'ascension sociale.

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L'orpheline Juliette voit le sexe comme un moyen d'ascension sociale offrant gloire et pouvoir

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"Une veuve spirituelle et jolie, mais sans un sou, trouve refuge chez son beau-frère, un riche banquier. Est-elle dénuée de scrupules, prête à tout pour faire un beau mariage, ou juste une coquette qui veut s'amuser ? Le jeune Reginald risque de payer cher la réponse à cette question..."

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Nouvelle parue vers 1806

"Le récit de Madame de Genlis est une belle démonstration de la difficulté des femmes à être traitées à l'égal des hommes. Nathalie est son double. Le roman, d'inspiration autobiographique, évoque les propres difficultés de l'auteur à se faire une place dans une société dominée par les hommes."

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« En épousant Mr Bennet, un petit propriétaire terrien, Miss Gardiner, fille d'un avoué, s'était déjà élevée dans l'échelle sociale ; en épousant Bingley et Darcy, Jane et Elizabeth Bennet poursuivent cette ascension sociale ; mais c'est Elizabeth qui accomplit l'ascension sociale la plus spectaculaire, passant dans la sphère supérieure, celle des très grands propriétaires et des aristocrates, et cela même si elle ne change pas réellement de statut : son père est, comme Darcy, un gentleman, membre de la landed gentry) »

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"Roman de l'énergie et de l'ambition, le Rouge et le Noir est surtout celui de la prise de conscience : les vraies valeurs ne se trouvent plus dans l'histoire, désormais contrôlée par les intérêts."

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L’amoralisme et même l’immoralisme de Stendhal, on le retrouve partout dans son œuvre, c'est « l’arrivisme » de ses héros : de Julien Sorel, apôtre de l’hypocrisie qui dénature toutes ses actions et toute sa vie, le cynisme du Comte Mosca qui propose à la Comtesse Pietranera d’épouser le Duc Sanseverina Taxis comme on traiterait d’un marché ou qui trace à Fabrice sa carrière d’ecclésiastique comme s’il s’agissait « des règles du jeu du whist » ; tous ces aspects « immoraux » des personnages de l’œuvre ne sont que la contrepartie de cet individualisme militant de Stendhal. La vie est une carrière ou un champ de bataille dont l’individu doit sortir victorieux parce que cette victoire est la condition de sa conquête de soi, la seule façon pour l’homme d’éprouver sa valeur et d’atteindre son bonheur.

La réussite sociale de Julien Sorel ou l’existence aristocratique des personnages de la « Chartreuse » - qui font bon marché des obstacles « humains » - sont justifiés aux yeux de Stendhal parce qu’ils sont la condition de la seule vraie réussite : celle de l’existence individuelle, qui constitue le bonheur. (Fiche littéraire).

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"Féder, devenu veuf après un court mariage d'amour, s'installe à Paris, prêt à tout pour conquérir le monde et faire fortune."

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Jeune dandy blasé et oisif, sorte d'ambitieux misanthrope.

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"La magnifique et audacieuse nouvelle de Balzac, " Sarrasine" sur l'ambition artistique démesurée d'un jeune sculpteur que la passion perdra. La première partie du retour en arrière (c'est un récit enchâssé) correspond à son ascension fulgurante."

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"Hyacinthe Chabert, enfant trouvé, a gagné ses galons de colonel dans la Garde impériale en participant à l’expédition d’Égypte de Napoléon Ier. Il a épousé Rose Chapotel, une fille de joie qu’il a installée dans un luxueux hôtel particulier.

Pendant la bataille d'Eylau, en 1807, blessé en participant à la charge monumentale donnée par Joachim Murat - qui force l’ennemi à la retraite - il est déclaré mort. Mais, enfoui sous une montagne de cadavres, il est resté vivant.

Le Colonel a cependant réussi à faire reconnaître son identité de l’autre côté du Rhin, et, après de longs détours, revient à Paris en 1817, pour découvrir que Rose Chapotel, remariée à un homme avide de pouvoir dont elle a deux enfants, porte maintenant le nom de « Comtesse Ferraud ». Elle a d'autre part liquidé tous les biens du Colonel Chabert, en minimisant sa succession."


Merci No_Hell

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Eugène de Rastignac

"A la vue du salon de Mme de Beauséant, Eugène est comme
foudroyé : " le démon du luxe le mordit au coeur, la fièvre du gain le prit, la soif de l'or lui sécha la gorge."

"Vautrin a raison, , la fortune est la vertu, se dit-il."

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"César Birotteau est le type même du petit bourgeois des années 1830, pur produit d'une classe sociale avide de reconnaissance, d’honneurs, dont l’ambition est d’accéder aux plus hautes sphères du monde parisien."

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"A travers le personnage de Lucien de Rubempré et ceux de sa famille, le roman illustre la question de l’ascension sociale à cette époque et nous en montre les redoutables obstacles."

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Lucien de Rubempré que rien n'arrête dans son ascension sociale,ni le désespoir d'Esther, qui se suicide pour lui, ni les souffrances de Mlle de Grandlieu, sa fiancée.

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"Débordant de santé, d'humour et d'ambition, ce jeune mousquetaire virevolte de combat en combat, ridiculise les gardes du cardinal de Richelieu, sauve la reine comme s'il s'agissait d'un jeu.
Alexandre Dumas a écrit son roman au XIXème siècle, dans une société où de jeunes ambitieux rêvaient de rapides succès, avec hardiesse et sans trop de scrupules. D'Artagnan, qui ne craint rien ni personne, deviendra le symbole de la réussite insolente."

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Date de publication originale : 1844

Qui est donc ce jeune homme qu’on voit briller dans les soirées à l’Opéra de Paris où l’on représente Robert le Diable ? Cet étrange Henri de Faverne prétend avoir un titre de baron et des origines antillaises alors que personne ne le connaît... D’où vient sa fortune ? ... (Google books)

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"Humilié par sa condition subalterne, Heathcliff, qui pourtant aime Catherine la sœur de Hindley, jure de se venger . Sa fureur est décuplée lorsque Catherine, au tempérament aussi passionné que le sien et dont il est amoureux fou, épouse le riche Edgar Linton. Heathcliff jure de détruire les deux familles qui l'ont fait souffrir, décidant d'abord de faire fortune à l'étranger."

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« Becky Sharp is the anti-heroine of William Makepeace Thackeray's satirical novel Vanity Fair (1847–48). A cynical social climber who uses her charms to fascinate and seduce upper-class men”

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"Rédigée sous la forme de mémoires, cette histoire est celle de l'ascension sociale et de la chute d'un homme arriviste et amoral.
Suite à un duel au cours duquel il pense avoir tué son adversaire, le jeune Redmond Barry quitte son Irlande natale pour s'engager dans l'armée anglaise.
C'est la première étape de sa vie aventureuse qui le conduira à participer à la guerre de sept ans puis à déserter, ne pouvant supporter la rudesse de la vie militaire.
Vivant clandestinement, Redmond découvre le jeu, en fait son métier et
réussit. Il va pouvoir rentrer au pays en homme influent..."

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« Le héros-narrateur, Pip, passe de l'enfance dans un village, où il est apprenti-forgeron, à une adolescence fastueuse et dissipée à Londres. »

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"Frédéric Moreau, originaire de Nogent-sur-Seine, monte à Paris plein d’ambition et est séduit par Mme Arnoux, une femme qu’il a côtoyée brièvement lors d’un voyage en bateau."

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"Tertius Lydgate, jeune médecin ambitieux tout juste diplômé, décide de s'installer à Middlemarch dans l'intention clairement avouée non seulement de réaliser des découvertes majeures sur le fonctionnement du corps humain, mais aussi de bousculer la pratique médicale de l'époque en apportant une vision plus moderne du rôle du médecin. Alors qu'il avait décidé de reporter à plus tard son mariage, il s'éprend de la pétillante Rosamund Vincy et son plan de carrière s'en retrouve chamboulé."

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« Petits commerçants plutôt besogneux et peu heureux en affaires, Pierre et Félicité Rougon vont prendre leur revanche sur le monde. De plus, Macquart n'arrivera pas à se venger de son frère, du moins sur le plan financier. C'est l'opportunisme des Rougon qui va leur permettre de changer de vie. Le titre nous informe déjà sur la fin même du récit : les Rougon vont devenir de riches bourgeois. »

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Aristide Saccard
Personnage principal du roman autour duquel s’organisent toutes les intrigues, il dicte les étapes de la vie de Renée et de Maxime, et est le modèle et le complice de tous les récits secondaires qui font écho au récit principal.
Spéculateur, il illustre l’affairisme contemporain qui gangrène le Second Empire. Saccard fait naitre en une nuit des fortunes emportées le lendemain par la fièvre du luxe. Équilibriste, il est toujours criblé de dettes qu’il cherche à combler."
en jonglant avec tous les moyens retors possibles et imaginables. Amasser une grande fortune est son idée fixe. Aucun obstacle ni aucun sens moral ne peut contrecarrer sa volonté de coquin qui ne s’arrête sur le chemin des richesses que pour en jouir."