A Taste of... Merzbow

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1930 n'était pas seulement mon premier contact avec Merzbow, mais mon premier contact avec de la noise un tant soit peu "abstraite". (J'avais par exemple écouté Pharmakon un peu avant mais c'est plus power electronics que harsh noise...) J'ai réussi à aller jusqu'au bout dès la première écoute, mais je dois avouer que j'étais un peu perplexe. J'arrivais pas à me raccrocher à quoi que ce soit, ça sonnait comme... du bruit !

Quelques albums et quelques écoutes plus tard, j'arrive à un peu mieux apprécier le trip. Mention spéciale à Iron, Glass, Blocks and White Lights, qui se termine sur des drones bien comme je les aime.

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Merzbow est également connu pour ses multiples collaborations. Ici c'est avec mon expérimentateur australien favori : Oren Ambarchi. Je ne pouvais donc rater ça ! Le résultat n'est peut-être pas tout à fait ce à quoi je m'attendais puisqu'ici on ne retrouve pas vraiment les caractéristiques habituelles de la musique d'Ambarchi et au final son empreinte n'est pas très importante sur l'EP.

[Edit] Après plusieurs écoutes plus attentives, la partie d'Ambarchi est en fait clairement identifiable, puisqu'il utilise son set-up de guitare habituelle de ces dernières années, mais en tire des sons peut-être un peu différents de ce qu'on peut trouver dans le reste de sa production.

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Faudrait que je le réécoute. Je l'ai écouté une seule fois, un peu après 1930 et à ce moment-là ça m'a pas plu du tout.

À revoir !

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Bon celui-ci est un peu à part puisqu'il ne s'agit pas à proprement parler d'un album de Merzbow. et de fait c'est un album de prog de Pinhas et Ambarchi. Mais ils ne sont pas seuls sur le disque et, entre autres collaborateurs, Akita y est mentionné comme responsable de 'Loop, Noiz and FX'.

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Idem que Bariken, mais un peu plus tard... Encore une preuve que je choisis les albums que j'écoute complètement à l'arrache ! Au lieu de procéder en piochant parmi les plus écoutés sur Last.fm ou les mieux notés sur RYM ou SC, je prends des albums au hasard.

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Enfin un Merzbow que j'arrive à appréhender dès la première écoute. Ici le Japonais crée des ambiances très lourdes et résonnantes, à base de drones. Le tout évolue assez lentement et porte finalement bien son nom, on a l'impression de se trouver dans une centrale électrique mais amplifiée par Sunn O))).

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Une collaboration avec le groupe de drone/doom/sludge/etc japonais Boris sur une unique piste d'un peu plus d'une heure. C'était pas mal mais je devrais réécouter ça.

C'est une sorte de Flood mais qui finit par se noyer dans les nappes de bruit d'Akita.

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Encore un Merzbow écouté complètement au pif ! Ici un ajout notable par rapport aux précédents, Merzbow (je pense que c'est lui mais peut-être que c'est des samples comme souvent il fait tout en live ?) joue de la batterie.

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Besoin d'une réécoute...

Je pense que dans celui-ci il y a un peu moins de batterie mais tout autant de beat, dont une piste avec une sorte de loop de percussion industrielle.

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Besoin de rééecoute...

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Une collaboration avec le génial Jim O'Rourke et l'improvisateur Mats Gustafsson. Du drone noise certes éprouvant mais extrêmement satisfaisant.

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De loin le Merzbow le plus accessible que j'ai entendu. Cet album est très fortement basé sur des samples de batterie passés en boucle et distordu jusqu'à plus soif. Probablement ce que je recommanderais comme premier contact avec le gars.

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Un album de guitar noise avec entre autres des samples distordus des propres poulets domestiques d'Akita : que demander de plus ? En vrai l'album est une grosse tuerie, on ne s’ennuie jamais et en bonus on finit sur Pier 39, le morceau le plus Pan Sonic/raster-noton que j'ai entendu de lui jusqu'ici.

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Collaboration avec Russell Haswell, un autre poids lourd de la noise, habitué des Éditions Mego qui a tourné avec Autechre. D'ailleurs une particularité notable de cette album est d'être sorti sur... Warp ! Et pourtant comme le titre et le numéro de catalogue (WARPCD666) peuvent le suggérer il ne s'agit pas du tout d'un album d'idm, loin s'en faut !

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Cité sur Wikipédia comme inspiration pour la couverture de l'énorme Sheer Hellish Miasma de Kevin Drumm, Noizhead a de commun avec cet album d'être très orienté drone. Le son est toutefois ici moins grave et sombre mais somme toute aussi un peu moins ambient (quoique ça dépend, mais en fait c'est plus ambient que The Inferno). Y a pas mal de bruit blanc et dans l'ensemble c'est pas vraiment très agressif.

À noter que c'est le plus vieil album de Merzbow que j'écoute jusqu'ici et donc contrairement à ses travaux plus récents il s'agit d'un album "analogue" (i.e. pas du laptop). Une visite sur la page Discogs m'a également appris que Reiko Azuma est créditée pour le 'Feedback Drone". Il s'agit apparemment d'une ex-collaboratrice live régulière d'Akita et d'ailleurs il s'agit d'un album live enregistré à Londres, avec la complicité de Russell Haswell !

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L'origine du titre de cette liste. Akita nous sert ici chez Mego un album de laptop noise plutôt inspiré, avec beaucoup de loops mais peu de samples. Les pistes sont généralement assez diversifiées, sans toutefois tomber dans l'hyperactivité non plus. Un bon cru je pense.

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Une collaboration avec le suédois Henrik Nordvargr Brörkk. Ce dernier opérant plutôt dans le milieu de l'ambient noire et indus, on a ici affaire à un mélange de drones riches en basses, de textures noise et de loops rythmiques. La première piste est plutôt ambient tandis que la deuxième donne plus dans la noise habituelle du japonais. La dernière piste contient même un beat à la Pan Sonic.

Une release probablement plus accessible que la plupart de celles listées ci-dessus, puisque beaucoup moins noise.

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*En réalité juste Sister Fawn (le CD bonus)*

Quand Merzbow collabore avec un groupe de Grindcore évidemment le résultat est assez agressif ! Ici sur Sister Fawn (cassette offerte aux 100 premiers acheteurs du LP collaboratif ou CD bonus avec la version CD) on a droit à plusieurs morceaux de noise plus ou moins drone avec une batterie menaçante.

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J'ai pas encore écouté beaucoup de choses de Pan Sonic mais j'aime beaucoup ce que j'en connais. J'attendais donc pas mal et cet album et je dois dire que je ne suis pas déçu ! Il s'agit du genre d'album live qui te fait regretter de ne pas avoir pu y assister (un peu comme Oksastus !)

Pendant plus d'une heure, le trio nous emporte dans ses drones et ses rythmes abrasifs, dans un style somme toute assez proche que ce que fait le groupe finlandais habituellement, mais en plus drone et long. Il va vraiment falloir que j'écoute Kesto !

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Euhm c'est de l'espèce de free jazz mais il faut que je réécoute

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J'ai lu plusieurs personnes qualifier cet album de "doom noise" et c'est une description assez correcte. Il s'agit d'un album assez abordable avec des morceaux pas trop abrasifs et assez lents.

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Une petite trentaine de joyeux magma glitch/noise avec le concours de Russell Haswell, mais également de deux collaborateurs occasionnels de Merzbow (à en croire discogs) : Reiko Azuma et Tetsuo Sakaibara.
Plutôt rigolo.

Après réécoute donc il s'agit bien de noise digitale genre glitch mais avec une thérémine et une guimbarde en plus.

Rigolo donc, mais pas vraiment captivant et en définitive assez oubliable.

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D'après Discogs il s'agit de morceaux composés par Jamie Saft à partir de sons envoyés par Merzbow, donc pas une collaboration directe, mais le mélange japanoise/dub a tout de même de quoi surprendre !

Le disque est assez varié, oscillant entre le dub brumeux et la noise pure (sur Kantacky Fried Dub qui n'est d'ailleurs pas le meilleur morceau...)

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Comme son nom l'indique, on peut s'attendre à quelque chose d'assez méditatif et de fait, après trois morceaux relativement courts, Mezrbow vous vide la tête avec un mur de son de plus de trente minutes détruisant tout sur son passage.

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Masami Akita se la joue expérimentation électro-acoustique sur cette collaboration avec sa compatriote Eiko Ishibashi. Cette dernière apporte piano, batterie, synthés et douceur (un peu mais pas trop quand même !)

Le premier morceau est très bien foutu, crescendo de noise culminant en un drone de feedback écrasant. Le second comporte dans sa première moitié du matraquage de piano un peu gênant mais ça se calme par la suite.

// Après une courte recherche sur Discogs je découvre que Eiko Ishibashi est une chanteuse et improvisatrice japonaise, qui fait partie de Kafka's Ibiki, un des derniers projets de Jim O'Rourke ! Elle apparaît également sur Simple Songs.

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Deux CDs : un de Boris et un de Merzbow de même durée (environ 74 minutes) et destinés à être écoutés ensemble. Cela n'est toutefois pas indispensable, j'ai commencé par écouter les deux séparément et on a affaire à de la très bonne ! Si Boris ne fait que revisiter des classiques de son répertoire la batterie en moins, Merzbow nous offre un disque de haute qualité, avec trois morceaux dans une même veine avec de grosses basses et des textures intéressantes et des sons joueurs. Le quatrième et dernier morceau se démarque quant à lui des autres par un son plus minimaliste et incisif.

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Un album schizophrène. Coté gauche la noise de Merzbow, côté droit la pop karaoké Lituanienne de Ladybird. La pochette énonce comme un slogan : "Trois albums en un" et en effet, selon que l'on met la "balance" stéréo d'un côté ou de l'autre on a un album de noise ou un album de pop douteuse... Mais c'est au milieu que la magie opère ! Un mélange étonnant et détonnant qui gomme les défauts des deux parties.

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Après avoir écouté King of the Beats de サイケアウツ (album de jungle/breakcore japonais) j'ai eu envie de réécouter Curse of the Golden Vampire (paroxysme du grindcore/breakcore ultraviolent) et du coup je me suis décidé à écouter cette collaboration, qui se trouvait sur mon radar depuis pas mal de temps. Il s'agit quand même de l'album de Merzbow le mieux noté sur SC, et pour cause, c'est dans l'ensemble plutôt accessible comme album de noise ! C'est de la breakcore noise grosso modo.

D'après ce que j'ai compris (et comme le suggère le vs. dans "Alec Empire vs. Merzbow) Alec Empire mixe pendant que Masami fait son truc noise de son côté. Du coup comme Merzbow a un setup très analogue, c'est Alec qui gère l'ambiance avec se beats breakcore ou ses "non-beats" plus ambient sur la fin.

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Commencé trop tard pendant la nuit, mais ça m'a à moitié branché donc j'ai pas fini

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Drone noise posay