Albums 2015

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L'exploit est-il de réussir un meilleur album que Good Kid M a a d City ? De faire un album sans tenir compte du cahier des charges "mainstream" ? De parfaitement mélanger 50 ans de musique afro-américaine ?
Un peu de tout ça à la fois sûrement. Rap, jazz, soul, le tout dans une ambiance cosmique, mystique et surtout engagée. Tout simplement génial.

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Le bidouilleur de génie frappe très fort pour son premier album solo. Et ce n'est même pas une surprise. Samples, mélodies, harmonies, il maitrise tout du début à la fin, navigue entre les genres sans jamais s'égarer et offre un voyage en terre électronique totalement captivant.

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Kevin Parker est parvenu à ses fins: avoir un son reconnaissable entre mille. Et il le décline à la quasi perfection sur les treize titres rock psyché/pop synthé/électro-disco composant l'album, allant du bon au génial ("Let It Happen). Parfois trop carré mais toujours très plaisant.

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Un groupe de rock en "The +" se doit forcément de rendre hommage au rock de la fin 90's début 2000's. C'est chose très bien faite ici malgré quelques imperfections qui font aussi tout le charme de mecs nés en... 1995.
Des gros morceaux et le statut de révélation de l'année.

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Un melting-pot musical totalement savoureux, quelque part entre rock, le funk de Prince et un esprit lo-fi. 40 minutes de bonheur.

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L'heure du succès pour le génial Mark Ronson. Une usine à tubes vintage.

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De la pop et son coulis de soul-blues, parfait pour réchauffer les soirées d'hiver.

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Bon ok, ce n'est pas un album qui respire la joie de vivre (hommage à sa maman décédée) mais c'est tellement mélodieux, tellement bien écrit, tellement bien interprété qu'on se laisse transporter.

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Un artiste sortant deux albums dans la même année, généralement ça fait peur. Pas pour Booba qui réussit ni plus ni moins à tuer toute forme de concurrence avec le meilleur album de rap de France depuis Ouest Side il y a dix ans. Sombre, dans la tendance, à mille lieues de ce qui se fait ici en général. Fort.

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Toujours plus trituré, toujours plus travaillé, toujours plus beau.

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Le genre de collaboration sans prétention et inattendue mais qui fait bien plaisir. Jake One délaisse le rap pour habiller le génial Mayer Hawthorne d'un album disco-funk aussi rétro que totalement dans le coup. Régalade.

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En 5 ans, Gonzales c'est une B.O de film, un album de rap, un opus pour piano, un disque électro en collaboration avec Boys Noize et enfin cet album pour piano et cordes. Que dire de plus sur le génie et la régularité de cet homme ?
Chambers est un album de musique de chambre, comme son nom l'indique mais avec ce qu'il faut d'esprit contemporain "pop" pour le rendre autant sophistiqué qu'accessible. Beau.

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Un peu de Tame Impala (deux membres du band font parti de TI), une pointe de psychédélisme à la MGMT et un ajout de vintage de chez The Phenomenal Handclap Band. Forcément, le mélange est savoureux.

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Un projet bien plus cohérent que le premier album en major, une ambiance soul-rock à base de samples bien sentis, des gros producteurs (Danger Mouse, Kanye, Ronson), un rappeur doué. Tout est réuni et seuls quelques longueurs et choix de tracks douteux sont à regretter. Mais l'essentiel est là.

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Un vrai bon album de rap dans l'air du temps qui va compter pour le futur. Quelque part entre le dernier Kanye et Kid Cudi, avec le côté trap en plus.

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Délaissant le coté dancefloor, les frères Lawrence viennent de pousser bien loin le concept d'électro-sexuel. Un bien bon album qui devrait réchauffer les corps jusqu'à la fin de l'année.

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Dans la tendance et dans la bonne direction, Freddie Gibbs réussit l'équilibre parfait. A la fois terriblement street et totalement dans l'air du temps. Un vrai bon disque de rap.

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Le rappeur français le plus créatif et le plus fascinant actuellement. Un opus original qui pue le rap.

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Tout ce qu'un bon album pop doit être. Avec ce qu'il faut d'esprit rock en plus.

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Un troisième volet dans la droite lignée des prédécesseurs. De l'électro qui s'écoute partout, à n'importe quel moment.

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Un album dans la lignée des Nas du début des 2000's (prod. exécutif du projet), de Late Registration et des premiers Lupe Fiasco avec ce qu'il faut pour sonner actuel. Une très bonne surprise qui va malheureusement passer inaperçue pour un retour que l'on attendait quasiment plus.

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Bienvenue dans le monde de Vince Staples. Le rappeur retranscrit sur disque son adolescence, sa vie au coeur d'un univers impitoyable avec une justesse d'écriture et d'interprétation qui se marie à l'ambiance ténébreuse des productions. Une maturité rare pour un premier album.

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De la pop des 80's avec des relents rocks et toujours cette facilité à créer des petits tubes bien comme il faut. Le meilleur disque français depuis 2013 et... leur premier album.

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On le pensait perdu, il revient en grande forme. Un album "à la Kendrick" avec des morceaux fleuves, de bons textes et des grosses productions. Une bonne surprise.

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Du rap sudiste pour les soirées arrosées. C'est pas très malin mais c'est diablement efficace.

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Une fois de plus, Deerhunter est sur la voie de la bonne pop-rock mélodique. Très solide et plaisant.

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C'est toujours très beau même si moins aérien que les précédents disques. Manque quelques titres forts également.

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Du talent, du style, les bonnes influences. Ne manque plus qu'une plus grande constance sur tout un disque et on peut parier que Alabama Shakes nous sortira un classique du rock-blues d'ici peu comme l'avaient fait les Black Keys avec "Brothers".

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Du bon rock débilos et intense comme on l'aime.

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Du vrai bon rock, rien d'autre à ajouter.