Albums 2018

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Hell-O, l’intro de l’album qui pose le thème, les Flatbush Zombies nous invitent à entrer dans leur projet le plus réussi.

Le trio New-Yorkais nous présente ici leur second album, pourquoi ce projet est-il le plus réussi ? Car tout fonctionne : la production est bien entendue toujours signé Erick Arc Elliott mais cette fois il arrive à créer un lien musical entre les morceau, pas un seul morceau n’échappe à la règle et l’on se trouve donc dans une osmose parfaite tout a long de l’album.
Là ou « 3001: A Laced Odyssey » nous emmenait parfois trop loin dans le délire « trippy » ici on est constamment imprégné mais par touches plus subtiles, un vrai signe de maturité musicale.
Les thèmes abordés font aussi la réussite de l’album, sur la même impression d’aller plus loin dans le développement des idées : « Headstone » et « Facts » qui viennent rendre hommage au Hip-Hop, les revendications politiques et sociales sur « Proxies », « Best American » ou « Ask Courtney » en sont les meilleurs exemples.
Les featurings sont subtilement choisis là encore, petit clin d’oeil avec A$AP Twelvyy qui avait invité les Flatbush Zombies sur son album « 12 » l’année passée.

A l’image de la promo ayant précédée l’album, plus pro et plus développée, le résultat est là et le trio nous signe donc son meilleur album

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Ayant écrasé l’année 2017 avec DAWN la concurrence se pensait tirée d'affaire pour 2018 mais c’était sans compter sur l’agilité de la Panthère Kendrick Lamar.
Avec le retour à la mode des Bandes Originales, carte blanche est laissée à Kendrick pour nous concocter un savant mélange de rythmes urbains et sonorités Africaines, sans tomber dans le cliché, ça tombe une nouvelle fois dans le mille, quelques artistes de son label TDE pour accompagner de puissants morceaux solos.
King Kendrick règne (encore) sur la jungle Hip-Hop

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Quel parcours atypique pour le rappeur de Los Angeles, après 8ans de présence dans le milieu à travers de nombreuses collaborations et quelques mixtapes, Nipsey nous délivre aujourd’hui son 1er album solo, quintessence de ce qu’il a pu vivre et développer en privé et ce qu’il a pu rencontrer dans le milieu du rap, artistiquement c’est un bon mix entre YG et Kendrick Lamar l’album est soigné, les prods variées et efficaces, lui plus affûté que jamais.

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Derrière ce titre aussi intriguant que sa cover, se cache un des albums les plus attendus en 2018 pour la scène FR
Vald progresse et signe ici un opus de qualité, parler de maturité pour Vald est louche mais l’album prend une direction beaucoup plus facile à lire pour l’auditeur, il reste bien sur des morceaux complètement bizarre mais qui font le personnage, et ça marche.
Plus qu’une confirmation, une certitude que le Vald des première vidéos YouTube laisse place au rappeur qui compte comme un des poids lourd FR désormais

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Beaucoup de choses de sont passés depuis 2 ans et le projet « Lil Boat » qui à fait connaître Lil Yachty au monde entier, d’innombrables collaborations, un premier album solo salué par la critique et une confirmation au sein de QC le label des Migos.
Lil Yachty nous délivre donc la suite attendue avec Lil Boat 2, l’album est moins brouillon, beaucoup plus structuré, les prods le mettent parfaitement en valeur tout au long de l’album, pas vraiment de fausse note, les featuring sont tout aussi efficaces et bien choisis.
Là où il y a deux ans je préférait un Lil Uzi Vert je trouve que Lil Yachty évolue avec plus de constance et de qualité.

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Un album de Migos c’est un peu comme le repas chez ta grand-mère, tu sais à quoi t’attendre, tu n’as pas trop envie d’y aller et pourtant à la fin tu n’es pas déçu.
Et pour ce deuxième service en plus il y a des restes, des restes c’est le cas de le dire car si quelques morceaux arrivent encore à nous surprendre il y a clairement quelques chutes de studios du premier opus qui nous sont resservies.
24 morceaux animés par la crème des producteurs du moment, sans être exceptionnel c’est une valeur sûre.

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La cover de l'album résume à elle seule le paradoxe de cet album, Justin nous revient partagé entre le playboy sexy qui à fait son succès et l'Homme, au sens mature qu'il est désormais.
Et tout au long de l'album on retrouve tour à tour ces deux personnages, avec plus ou moins de réussite.
Comme toujours bien entouré à la production, le résultat est quand même réussi, on ne peut qu'être indulgent avec Justin.

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Que l’on aime ou pas, il faut reconnaître que Maître Gims domine son sujet, sortir un double album de 40 morceaux sans que cela contienne une flopée de chutes de studio (coucou Migos) ce n’est pas donné à tous, alors il y a de tout et pour tous : du « Vrapiété » mélange de rap et variété qu’il symbolise parfaitement, du « vrai rap » comme à ses débuts, de l’international avec un morceau chanté en Anglais, des morceaux Enfoirés-compatibles, des tubes dansant que l’on va entendre en boucle sur NRJ12, des remix de ses propres titres, bref tout y est pour la ménagère 2018 de moins de 30ans.
L’album tourne à 90% autour du même thème : les femmes. Avec cette pléthore de pistes on aurait pu espérer un peu plus de diversité, il n’en est rien et c’est bien dommage.

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1 seule écoute aura suffit à m'achever, c'est du déjà vu et revu, aucune originalité (même cette chevelure c'est mainstream en 2018)
Absolument rien à sauver musicalement alors même si "Gummo" à fait son petit effet on restera là, un single point.