Albums 2025

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Pour fêter les 20 ans de la sortie de leur premier opus, la troupe de Tunng en offre un tout nouveau tout beau, le neuvième de leur carrière. On retrouve cette « folktronica » doucereuse si propre au groupe et ses instruments originaux. Et avec cette faculté intacte de proposer des mélodies cotonneuses à priori simples mais d’une intelligence redoutable. Un vrai soleil.

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https://www.benzinemag.net/2025/01/24/fka-twigs-eusexua-dance-machine/

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Squid, Porridge Radio ou encore Lambrini Girls il y a quelques jours, c’est peu dire que la scène rock de Brighton se porte bien. Et DITZ de le confirmer avec ce très électrique et poisseux Never Exhale. Plus proche de la chaleur moite de IDLES que des groupes sus-nommés, le quintet n’est pas là pour plaisanter et livre quarante minutes de post-punk de haute voltige.

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Ce deuxième album de Sophie Jamieson est de l'ouvrage folk de très belle qualité. Il s'en dégage une douceur parfaitement maîtrisée avec une orchestration bien plus riche qu'elle ne paraît aux premiers abords. Une impression de minimalisme qui disparaît au fur et à mesure des titres pour laisser place à une large palette de jolies petites trouvailles. La voix et l'écriture à cœur ouvert de Jamieson n'ont plus qu'à se coller à l'ambiance pour offrir un disque lumineux très agréable.

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Il s’est fait oublier pendant quasiment 8 ans mais voici un retour fort agréable. Benjamin Booker ressort sa guitare et son esprit blues-soul auquel il colle des aspérités proche de la bedroom pop avec plein d’effets lo-fi, produit en compagnie du toujours inspiré Kenny Segal. Et à l’exact opposé, il étire parfois son style sur des sonorités plus classiques voire grand public pour un grand écart qui reste bien maîtrisé.

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Après un travail de sape parfaitement exécuté entre un premier EP et des singles convaincants ainsi qu’une réputation live flatteuse, le duo Lambrini Girls entend bien confirmer toutes les promesses sur leur premier album. Avec son esprit punk UK abrasif, Who Let the Dogs Out est pile là où on l’attendait: un brûlot contestataire qui tape sur tout et tout le monde, aussi engagé que fun. Une gouaille implacable, des thématiques dans l’ère du temps, c’est franc du collier et diablement efficace musicalement. Ca sent le succès d’ici.

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Musicienne britannique installée en France depuis dix ans, Flora Hibberd signe avec Swirl un premier album convaincant. Entourée de musiciens chevronnés dont les états de service vont de Sufjan Stevens à Bon Iver, elle puise dans un univers indie aussi proche de la folk que du rock. Finement produit, interprété avec beaucoup de personnalité, voilà un disque qui devrait trouver son public chez les fans des deux artistes sus-cités ou encore de Big Thief.

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La mouvance BRAT bat son plein avec un héritier ici en ce "Louder Please" premier album de la londonienne Rose Gray. Même esprit club fun, où toutes les déclinaisons électroniques (de la house à l'EDM en passant par la dance) viennent se greffer à une pop résolument festive.

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Sept ans que le regretté Mac Miller s’en est allé lui et ses démons. Plus (et mieux) qu’un album posthume, Balloonerism est plutôt une résurrection hommage puisqu’il s’agit de la sortie officielle d’une mixtape jamais publiée datant de 2014 et qui circulait sous le manteau depuis. Un projet pensé et monté à un moment charnière dans la carrière du rappeur puisqu'il marque l'une des premières pierres de sa mue artistique vers des chemins plus expérimentaux, plus soulful et jazzy (l'omniprésence de Thundercat et sa basse sur les différentes productions).
Une nouvelle occasion de célébrer un MC qui est allé chercher la lumière dans la douceur avant de la voir s'éteindre définitivement.

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Dans les nouvelles résolutions de 2025, Boldy James n'a visiblement pas mis «ralentir la cadence des sorties» puisqu'il aura fallu à peine attendre trois jours de la nouvelle année pour voir fleurir un nouveau projet, son second en compagnie du producteur RichGains. Rien de neuf sous le soleil, le flow lancinant du rappeur de Detroit colle aux ambiances lentes, sombres et street proposées sur ce Murder During Drug Traffic.

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20 ans de carrière, 6 albums et même avec des changements dans la compo d'équipe (Audrey Talt remplace Thompson à la batterie), Franz Ferdinand fait parti de ces formations en pilotage automatique qui n'ont plus rien à prouver. La recette reste inchangée, faire des petits tubes pop-rock funs au rythme dansant et si ce n'est plus de première fraicheur, ça reste bien construit et efficace dans l'ensemble.

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C’est LA montagne de ce début d’année. 1H30 de musique ambient où viennent se nicher un peu d’indie, de bedroom pop, de silences et de longues pistes «drone» tout ça dans un climat hyper sombre. Bienvenu dans le monde lévitant d’Ethel Cain qui signe avec Perverts son deuxième album après un acclamé premier. Difficile à ingurgiter d’une traite, difficile de revenir aussi mais les plus courageux trouveront ici un disque imposant, massif mettant en avant le talent de son autrice, compositrice-interprète.

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Lil Baby ne propose rien d'autre qu'un album trap très classique dans son format avec quelques titres bien sentis (notamment quand les poids lourds viennent filer un coup de main), des ratés et une grande majorité de morceaux quelconques pour un ensemble très linéaire, certes divertissant mais sans grand intérêt.