Albums d'ambient music : 2017

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Un album que j'attendais impatiemment. William Basinski, cet autre grand nom de l'ambient (l'un des meilleurs artistes des années post 2000 à mon avis avec Gas), nous livre ici l'un de ses plus beaux albums.

Deux musiques: la première est un hommage à David Bowie, et est l'un des meilleurs morceaux d'électronique de cette année, clairement. Comme il sait le faire si bien, Basinski compose cette musique à partir d'une boucle musicale qu'il fait durer sur 20 minutes. Le second morceau m'a rappelé Reflection de Brian Eno, mais en plus froid, et plus émotionnel. Les fans de WB auront reconnus la mélodie de Melancholia (un autre de ses albums) qui clôt cette musique.

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Excellent EP de la part de ce lituanien, qui depuis quelques années, nous offre du space ambient impeccable. Les deux premiers morceaux étaient déjà dispo sur la chaîne YT SpaceAmbient (que je conseille au passage).

L'EP émerveillera les rêveurs et les personnes à la recherche d'inspiration pour un scénario de SF.

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Une techno assez deep rappelant celle de Gas, mais en plus sombre certainement (après l'écoute de son dernier album, peut être pas finalement). C'est même un néant qui s'installe dans notre tête, un monde post apocalyptique, où il réside tout de même une certaine tranquillité, de la solitude et du bien être.
C'est propre, c'est réussit.

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Voulant prendre un peu de recul sur cette oeuvre, je me suis dis que j'allais l'écouter un peu après tout le monde (5 mois environ). Il y a eu des critiques dithyrambiques, et des critiques le rabaissant plus bas que terre, et bizarrement je ne savais pas trop quoi penser de cet album, toutes ces critiques m'ayant un peu retournées la cervelle.

A la première écoute j'ai été très déçu, le changement a été brutal, un peu comme si par une chaleur extrême, on plonge dans une piscine fraîche. Ce n'était pas du tout ce à quoi je m'attendais, ce n'était même pas du Gas, toute cette symphonie de tristesse, et ce profond bleu de la pochette m'ont vraiment inquiété.
Maintenant, je ne vais pas être de mauvaise foi, j'admire un peu plus l'album, la baignade dans la piscine n'est pas si désagréable que ça finalement, il a juste fallu que je me plie au changement émotionnel de Gas. Et Narkopop 7 est devenu l'un des meilleurs morceaux de 2017 à mes yeux (au même titre que Narkopop 10 qui me fait beaucoup penser à la dernière track de Pop sorti 17 ans plus tôt).

Reste à voir ce que Wolfgang Voigt nous réserve pour la suite de sa carrière... Mais le fait qu'il m'ait fait peur comme ça, puis qu'il m'ait réconcilié après plusieurs écoutes, prouve sans doute une chose: il est un GRAND artiste.

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6 ans après leur dernier album, et 7 après leur monstrueux Interloper, Carbon Based Lifeforms revient avec Derelicts. Le duo suédois a avoué qu'ils s'étaient inspirés des morceaux du début de carrière d'Aphex Twin (Selected Ambient Works vol II notamment => Youpi!).

J'ai remarqué peut-être aussi un autre clin d’œil à AT, la pochette de Derelicts ressemble vaguement à une centrale électrique. Or, Richard D. James (Aphex Twin) a affirmé à propos de son album SAW II que c'était "comme se trouver à l'intérieur d'une centrale électrique sous acide".
Voilà donc je ne sais pas si c'est fait exprès, mais si c'est le cas, je trouve ça cool :)

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Deux morceaux d'une rare douceur sont à écouter ABSOLUMENT pour tout amateur d'ambient : Seraphim I / Seraphim II

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Bibio nous sort de l'ambient pur et dur, et ça fait du bien ! Il a un sacré potentiel. Les trois parties de Phantom Brickworks sont très bonnes (la troisième surtout)

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J'étais clairement pas prêt pour cet album. C'est brumeux, confus, sombre, bruyant et lourd. Le mieux c'est de l'écouter.

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Une compilation de morceaux issus des artistes du label Pan, que je ne connaissais pas. Ben il y a du bon et du moins bon, mais beaucoup de bon quand même. Le 1er morceau, les deux derniers, et surtout le 6 ème (Second mistake de AYYA) sortent du lot.

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Du space ambient classique et efficace.

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L'ambient à l'état brut. Le trio (très rare dans ce domaine !) de Philadelphie met la barre haute cette année. Votre appart vous offrira un sentiment de sérénité et d’apaisement lorsque vous enclencherez le bouton play.

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Proche de la noise quand-même, Joshua Sabin nous offre son premier album. Il est enregistré à partir de sons pris dans des stations de métros, couplés à des enregistrements de champs électromagnétiques. L'album respire la technologie, le cyberespace.
C'est réussit, surtout pour un premier album, artiste à suivre donc (jolie pochette au passage).

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Super premier morceau !
(Merci à Foncteur)

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Une sorte d'ambient progressif avec un synthé reposant.

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Influencé par le film du même nom de 1936 https://www.senscritique.com/film/La_Foret_petrifiee/442302, le norvégien a crée ce mini album, et en garde la même ambiance. Une mini soundtrack en quelque sorte, de plus que Geir Jenssen a déjà bossé sur plusieurs ost de film notamment The man with a movie camera https://www.senscritique.com/film/L_Homme_a_la_camera/420229
paru sur Substrata² https://www.senscritique.com/album/Substrata/1323854

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Le duo allemand nous livre de jolies musiques aux allures minimalistes, quoique un peu abstraites et parfois vides je trouve. Cela dit, il existe une certaine cohérence entre les morceaux qui forme un tout unique et intéressant.

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Collaboration entre le père de l'ambient et Kevin Shields le chanteur/guitariste de My bloody valentine. Ce single fait parti des Adult Swims singles 2017. Il est pas trop mal en vrai.

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First Hand est glaçante.

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J'aime vraiment ce petit EP ambient/exp qu'a fait Burial.

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Le thème musical de Steve Roach que je préfère, il reste le maître dans ce domaine; l'atmospheric ambient. J'ai plus apprécié cet album que The early years sorti un mois plus tôt, beaucoup plus d'émotions nous envahissent pendant cette track d'une heure. Très réussit.

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(Merci à Romented)

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Toujours dans son univers enfantin, gentillet, mignon, Federico Durand ne nous décevra plus tant il connaît son sujet par cœur. Dans la droite lignée de son El libro de los árboles mágicos, il nous berce encore d'une agréable manière.

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(Merci à Romented)

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Collaboration entre Scott Morgan (Loscil, Destroyer) et Mark Bridges.
De l'ambient minimaliste neo-classique, rappelant celle de Stars of the Lid (issu du même label Kranky). On plonge dans un paysage mystérieux vaste et froid.