Albums écoutés en 2018

Annotation :

Je n'ai pas spécialement aimé. Il s'agit du dernier live du groupe avant la mort de l'un de ses membres. Ce n'est pas mon style musical, mais j'avoue avoir écouté plusieurs Long Season pour m'imprégner de l'ambiance. C'est un morceau qui nous fait voyager, parfois on s'ennuie mais on s'étonne de ne pas couper la musique malgré les quarante minutes du morceau. Je comprends qu'il soit en tête de liste des meilleurs albums japonais sur le profil de certains. Une découverte pas déplaisante.

Après une dizaine d'écoute : J'adore. J'adore. J'adore !

Annotation :

Je vais parler d'Österreich en général parce entre YouTube, Spotify et SensCritique, impossible de savoir clairement combien de disque ils ont sortis et le contenu de ces disques. Österreich est le groupe à qui on doit le générique de la saison 2 de Tokyo Ghoul, Munou ou Incompetence. Ils n'ont qu'une dizaine de chanson à leur actif et il est peu probable que le groupe donne encore signe de vie. Ce constat m'attriste car leurs morceaux (Munou, Joudan) sont de véritables expérimentations et folies musicales, mais le style manque de maturité.

On est face à une empreinte de petite taille dans le monde la musique japonaise destinée à être oubliée. Pour couronner le tout, leur morceau phare Munou n'est pas chantée par la chanteuse du groupe suite à une collaboration. Tel un baiser empli de promesses érotiques, mais un baiser de passage, Österreich me frustre.

Annotation :

Découvert grâce au livre de Remi Lopez sur les albums indispensables.

C'est plutôt étrange d'écouter une o.s.t. sans rien connaître du jeu à l'origine. D'un point de vue purement technique, cet album est génial. Le son est un mélange de différent style alliant percussion tribale, orchestre symphonique classique et musique électronique. J'aime ce mixage audio qui permet de distinguer nettement chaque couche de musique. On ne se perd dans un agrégat d'instruments. Les trois écoutes de l'o.s.t. intégrale (qui ne dure qu'une heure, presque comme un album classique) fut sans heurt. D'habitude la répétition des musiques de jeu me gênent pour les longues sessions d'écoute, ici tout s'enchaine naturellement. De la bonne musique orchestrale qui ne vous mettra pas en transe mais qui reste très agréable.

Morceaux préférés : Fall of the Ancient World, The Fallen Ground et Anu Orta Veniya.

Annotation :

Découvert grâce au livre de Rémi Lopez sur les albums indispensables.

Une sorte de mixte entre la bande-son de Castlevania Aria of Sorrow, les versions arrangés de musiques de Touhou et la bande-son de BlazBlue. On se retrouve avec du métal instrumental très rapide avec des sonorités "gothiques" comme de l'orgue ou des violons. On sent la touche gothic lolita du titre. Peut-être que jouer au jeu avec les musiques, mais en écoute normal ce fut lassant. Les pistes se démarquent peu, l'album est long et trop bruyant à mon goût.

Annotation :

Si une bande originale de jeu vidéo n'a pas la même saveur quand on l'écoute en jeu que quand on l'écoute en cd, alors je ne veux jamais jouer à Drakengard avec le son. Dans le genre musique qui bouscule nos schémas et nos habitudes, je n'avais pas entendu quelque chose d'aussi prodigieux depuis... des lustres. Les musiques utilisent des morceaux de classique pour les répéter en boucle comme dans un remix de noise. Le tout est diablement hypnotique, parfois agaçant, ça m'évoque la musique classique atonale ou le noise. Mais autant le dire net : ça doit être insupportable en boucle sur du gameplay ou alors l'effet hypnotisant atteint son apogée dans le genre. Mais je préfère largement écouter les morceaux de deux minutes s'enchaîner plutôt que de risquer d'étirer un morceau sur un quart d'heure.

Une belle découverte, mais pas un coup de cœur.

Annotation :

Même remarque que pour le précédent. J'ai une légère préférence pour les titres de ce volume.

Annotation :

Meilleur morceau selon moi : Hop Skip Jump

Sur YouTube il figure dans la liste des albums à écouter pour apaiser son anxiété. Moui, vous vous détendez avec ce que vous voulez. Moi, j'entends plutôt des musiques au rythme étrange, aux sonorités très douces qui dessinent un univers enfantin, des sons qui se superposent, mais sans atteindre une frénésie.

Vous écoutez une musique électronique extrêmement chargée, peut-être même anxiogène, avec un rythme lent (sauf Sunday) et candide. Cela me fait le même effet qu'un Passion Pit : l'impression quelqu'un d'écouter qui évoque une certaine instabilité mentale sous une couche de guimauve et de sucre glace. (c'était le cas pour PP, on verra si Snail's House nous révélera un jour son diagnostique psychiatrique.)

Bref, j'écoute moins Snail's House pour me détendre que pour dialoguer avec ma propre anxiété et mon enfance manquée.

Annotation :

Les fans du personnage apprécieront. Ma préférence va plus à quelques titres isolés comme ici au quatrième morceau de l'album qu'au style général de Snail's House. Ce quatrième est plus ambigüe dans les émotions qu'il me procure. Lullaby conclut bien la récit, mais il est nettement plus appréciable avec le clip de YouTube.

Bref : si vous voulez essayer le gus essayer vraiment Pastel, Lullaby et Hop Skip Jump. Le reste ne m'inspire pas assez pour que j'ose conseiller.