Albums écoutés en 2019

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Date d'écoute : 2 janvier

Ahlala... Muse, Muse, Muse... Après deux derniers albums qui m'avaient enjaillé à peu près aussi peu mais pour des raisons différentes (2nd Law a quelques morceaux sympas ou cools sans plus pour beaucoup de très mauvais, Drones a 2 morceaux sympas pour un reste vide et insipide - selon moi), je n'attendais pas grand chose de ce nouvel opus. Les 5 singles dévoilés au fur et à mesure ne me réconfortaient pas forcément, allant du "sympa sans plus" au "Terriblement naze" (Something Human cette purge) en passant par le "PAS OUF DU TOUT".

Et bien, sans surprise, l'album entier est à cette image. Pourtant ça commençait bien, les 3 premiers morceaux avaient réussi à me happer et j'avais de l'espoir. D'autant que si on peut trouver une grosse qualité à cet album, c'est sa production, son son est très puissant, très entraînant et bien loin de la froideur de Drones.
Mais malheureusement ça ne fait pas tout, après un Propaganda et un Break it to Me aussi déconcertants que peu concluants, la triplette Something Human, Thought Contagion (encore que celle-ci passe encore) et Get Up and Fight finit de nous achever, avant que Blockades ravive à nouveau une petite lueur d'espoir... éteinte par 2 derniers morceaux bien fades.

Alors oui Muse tente des trucs, et je n'ai rien contre ça, je trouve ça même super qu'ils veuillent continuellement se renouveler... seulement ça fait 3 albums que l'essai est loupé et c'est bien dommage quand on se rappelle de la réussite des premiers albums du groupe... Muse a toujours été over-the-top et dans le théâtral mais ça fait quelques années que ça en devient presque ridicule.
Je le trouve quand même mieux que ses 2 prédécesseurs (notamment encore une fois grâce à la production impeccable) mais ça reste pas foufou
Dommage pour commencer l'année :p

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Date d'écoute : 3 janvier

Comme la plupart des projets du jeune Steven (enfin plus si jeune d'ailleurs), c'est sympa mais pas incroyable (à part Hand Cannot Erase que je porte haut dans mon cœur).

Je m'attendais à quelque chose de vraiment différent au vu des nombreuses personnes attribuant à l'album un virage pop, mais à part quelques morceaux qui sont très marqués (et qui sont pour le coup les moins réussis - Song of I et Permanating en tête, le dernier aurait pu être un tube de l'été et je ne saurais pas encore dire ce que j'en pense), l'album reste peu surprenant et dans l'ensemble demeure du Steven Wilson tout craché - ce n'est pas une mauvaise chose, l'album est une bonne écoute, mais la recette ne fonctionne pas autant sur moi qu'elle le pourrait.

En espérant que le monsieur aille plus loin dans ses délires et dans la surprise pour le prochain album (quitte à s'attirer les foudres des fans).

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Date d'écoute : 4 janvier

Pour ce dernier album du DTP, ce bon Devin revient vers son son un petit peu signature, le "Metal progressif épico-ambiant"? Et même si ce style ne m'a pas toujours convaincu sur des précédents albums (Epicloud, Accelerated Evolution), je pense que ça fonctionne pas mal ici. Le son est puissant, le son est bon et on se laisse transporter dans cette épopée céleste qu'est cet album. Loin d'être absolument transcendant (des barres), cet album est une belle aventure et est fort agréable à écouter.

Comme chaque nouvel album du bonhomme, c'est une surprise sympathique à découvrir. Vivement le prochain (Empath) en mars !

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Date d'écoute : 5 janvier

J'ai longtemps hésité à mettre 6 ou 7, mais force est de constater que cet album n'est pas exempt de défauts. J'aime les compositions et arrangements très originaux, sortes d'anti-Antichrist Superstar. Il y a quelques prises de risque qui fonctionnent et qui surprennent dans le bon sens (les passages en vocoder et les chanteuses par exemple) et le mélange de la formule Metal Indus avec d'autres genres (pop, glam...) apporte des choses intéressantes.

Mais je crois en fait que le plus gros problème de cet album... bah c'est Marylin Manson lui-même en fait. Alors oui, il fallait que je m'attende à ce qu'il en fasse des caisses, c'est dans le personnage après tout. Mais dans les albums plus agressifs ça ne me dérange pas, je trouve que ça sert le propos et on se voit redevenir ado edgy le temps d'un album. Cependant ici, les lignes de chant dégoulinantes et "dégueulinantes" deviennent très vite lassantes. Tu n'es pas obligé d'être à l'agonie à chaque phrase, Marylin ! Ajoutez à ça le fait qu'il ne puisse s'empêcher de répéter 36 fois la même idée dès qu'il en trouve une intéressante et surtout, ce qui me gêne le plus, c'est qu'il ne la ferme jamais! Ça aurait sympa de laisser respirer un peu les compositions, qui comme je l'ai dit, sont intéressantes, mais ici on se retrouve à les écouter en fond avec ce bon Manson qui nous coule dans les oreilles.

L'album reste une bonne écoute dans l'ensemble, mais comme souvent avec le bonhomme semble trop long (et inégal surtout). Même s'il se rattrape avec le prochain album (Holy Wood, pour moi le meilleur que je connaisse), Marilyn Manson commence déjà à devenir une caricature de lui-même dès son 3ème album. Magedo :/

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Date d'écoute : 7 janvier

Kvelertak, ce groupe au mélange de genre indéfinissable. Des structures punk, avec des refrains rock qui restent en tête, le tout sur une batterie et un chant flirtant avec le metal extrême. La recette marche à nouveau très bien, comme c'était le cas avec le premier album.

Il manque un petit quelque chose pour que ces albums soient vraiment des très bons albums, une petite consistance, un narratif plus prononcé peut-être... (mais peut-être que Nattesferd sera le graal que j'attends), mais ça reste un groupe qui s'écoute vraiment très bien et qui est très agréable. Hâte de les voir au Hellfest !

Seul bémol du groupe : je n'ai pas fait LV2 Norvégien et les mecs se permettent de faire des refrains ultra accrocheurs. Comment je chante si je sais pas ce que vous dites moi hein?
Et même retenir les titres peut parfois être compliqué quand ça ressemble à rien de ce qu'on connaît xD
Mais il s'agit évidemment d'une boutade ça ne gâche en rien le plaisir (ça ajoute même un peu d'exotisme)

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Date d'écoute : 8 janvier
3 ou 4ème écoute

Définitivement et invariablement (enfin en tout cas tant que y en a pas de nouveau) le meilleur album de Ghost ! Et un des meilleurs albums de ces dernières années tout court, n'en déplaise aux rageux (#cpadumétal!!)

Le cocktail qui nous est présenté ici est presque parfait. Les riffs sont incroyablement heavy et servis par un son aux petits oignons (cette basse mes aïeuls) et les mélodies des refrains résonnent instantanément dans notre tête. Cirice est et je pense restera ma chanson préférée du groupe. Les premières notes de guitare suffisent à me donner des frissons (et le clip qui accompagne le morceau est également très cool). Le reste de l'album est fourni d'autres très bonnes chansons, que ce soit la ballade He is, la groovy From the Pinnacle to the pit ou encore la majestueuse Absolution.

Seul bémol parmi tout ça, le morceau Majesty que je trouve vraiment en deçà des autres morceaux, particulièrement dû au refrain qui -je trouve- va un peu nul part, et le morceau peine à décoller. L'album entier aurait gagné à avoir un morceau plus efficace à sa place, surtout qu'il n'en comporte réellement que 8 (un morceau un peu faiblard se fait donc vite ressentir).

Meliora n'est pas à grand chose d'être un véritable chef d’œuvre de cette décennie, mais c'est déjà un excellent album et c'est déjà pas mal. Et j'ai hâte de réécouter Prequelle :)

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Date d'écoute : 9 janvier
1000ème écoute
Note : 8 -> 9

C'est parfois compliqué d'être ne serait-ce qu'un peu objectif avec certaines œuvres... Surtout quand celles-ci ont changé (à plus ou moins grande mesure) notre vie.

Imaginez un instant... Je suis en cinquième, la musique que j'écoute se résume alors à David Guetta (j'ai tous les albums), des compilations de Tektonik (si si) et un peu tout et n'importe quoi qui serait dans le top 50 avec un semblant de beat électronique. (On juge pas, le collège c'était une période sombre pour vous aussi je suis sûr). Puis vient ce jour où mon meilleur ami (que je connaissais à l'époque depuis peu) me fait écouter Battery de Metallica. Je suis surtout amusé par la différence entre l'intro à la guitare acoustique et le riff bien énervé qui en suit, mais n'y prête pas plus attention. Pour une raison ou pour une autre, un autre ami en vient à acheter le Black Album (celui-là donc pour ceux qui ne sauraient pas) et Master of Puppets. Il vient extraire les CD sur mon ordinateur (ce terme ne veut probablement rien dire pour les gens nés au 21ème siècle) et par curiosité, vu qu'ils sont là sous mes yeux, je les mets sur mon lecteur MP3 (celui-là pour les connaisseurs : https://c8.alamy.com/compfr/bwp9gb/lecteur-mp3-samsung-bwp9gb.jpg )

Je me mets à écouter le Black Album donc, et la claque est totale. Y a-t-il un meilleur album pour entrer dans le monde du metal à cet âge là? Des morceaux courts et accessibles, des riffs tout de même vachement heavy qui nous font headbanger pour la première fois, le tout entrecoupé de 2 belles ballades qui nous laissent un peu nous poser. Cet album a changé ma vie; c'est à partir de ce moment là que j'ai vraiment commencé à m'intéresser à la musique que j'écoutais et c'est ce qui fait qu'aujourd'hui ma vie tourne autant autour de la musique et de la pratique instrumentale.
Après le Black Album, j'écoutai Master of Puppets qui me remis à nouveau sur le cul, puis j'achetais petit à petit avec mes économies les autres albums du groupe, puis ceux d'autres groupes... (Bon j'ai continué à écouter du D. Guetta pendant quelques temps, ne romançons pas trop, la transition fut longue). (Suite en dessous)

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(Suite du commentaire de Metallica)

Mais je pense que vous comprendrez où je veux en venir. Cet album est un classique; il a marqué une génération à sa sortie et il m'a marqué moi, dans une génération toute autre (n'est-ce pas là la définition même d'un classique?). Je le connais pas cœur comme d'autres connaissent toutes les répliques de Jurassic Park ou de Retour vers le Futur. Difficile donc de propager autre chose que de l'amour pour lui (et c'est le cas avec la plupart des autres albums de Metallica).

Chaque morceau, chaque instant est un plaisir. Le son est excellent et résout l'injustice de ...And Justice for All (mdlaul) en laissant s'exprimer Jason Newsted dans le mix. James Hetfield commence à montrer qu'il sait vraiment chanter (mention spéciale à The Unforgiven dont la performance est spectaculaire) tout en gardant sa voix agressive et tranchante. Les solos de Kirk Hammett sont encore très bons; certes il abuse de la wah mais ici ça fonctionne. Le jeu de Lars Ulrich se simplifie mais sert la lourdeur des morceaux.
Et n'oublions pas Bob Rock également; les "vrais fans" lui reprochent - à tort - le changement de direction du groupe, mais il a au contraire poussé le groupe à sortir le meilleur de ce qu'ils voulaient faire à l'époque. Les paroles deviennent plus personnelles, le groupe joue ensemble et ça se sent, les arrangements sont fantastiques, fourmillant d'idées, n'hésitant pas à rajouter instruments, sons et effets pour insister sur les émotions.
Je ne défendrai pas Bob Rock pour tout ce qu'il a fait (#Saint Anger) mais il a fait ici un super boulot, surtout avec un groupe qui était dans une phase difficile. C'est vraiment impressionnant de se dire que l'album a coûté un million de dollars.

Bref, vous ne m'entendrez jamais vraiment dire du mal sur cet album. Avec tout ce qu'il représente pour moi, il est impossible pour moi de le juger comme les autres albums que j'écoute. Et j'ai hâte que le remaster sorte (j'espère avant les 30 ans) !

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Date d'écoute : 10 janvier
1000ème écoute
Note : 8 -> 9

Je pense que je pourrais répéter ce que j'ai dit sur le Black Album juste au-dessus mais ça ne me semble pas trop nécessaire. Je découvre cet album et le groupe 2 ans après (en 3ème) et je suis immédiatement charmé. Je trouve ça violent, fou et totalement imprévisible et on me retrouvera très vite en train de hurler les paroles avec mon brobro. À l'époque je zappe Lost in Hollywood (dernière piste) parce que je la trouve trop calme. Rétrospectivement c'est une hérésie, mais ça témoigne bien de ce que je recherchais dans ce groupe.

Je me suis donc demandé il y a quelques temps si j'apprécierais toujours autant les albums de SOAD 8 ans après, maintenant que je suis un jeune adulte responsable et dynamique (spoiler : je ne suis aucun des trois). Il y a quelques temps, j'ai réécouté Hypnotize et la claque a été totale : moi qui considérait jusqu'alors cet album comme étant le moins bon (probablement par pur suivi de l'opinion populaire), j'ai été transporté de la première à la dernière minute. Je ne vais pas vous expliquer pourquoi car là n'est pas le sujet, mais en tout cas oui, SOAD, non content de se maintenir dans mon estime, grimpe encore plusieurs années après.

Et bien là c'est pareil avec Mezmerize, même si je place quand même Hypnotize un peu plus haut. Un concentré de bonnes idées, une dynamique entre Serj et Daron qui fonctionne selon moi parfaitement et plein d'autres trucs.

J'ai la flemme d'écrire plus et comme je fais ce que je veux bah je m'arrête là, parce que les brefs avis qui font 100 lignes ça suffit.

Mais c'est genre trop bien.
Ma quête maintenant est de trouver parmi tous les albums quel est le meilleur et je pense que ça va être dur.
Parce qu'ils sont tous biens.
Et je pense que c'est pas nécessaires qu'il en sortent un autre au vu des trucs qu'ils ont fait dernièrement don't @ me.
SOAD ça reste un des meilleurs groupes des années 2000.
La bise.

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Date d'écoute : 11 janvier

J'avais pas été incroyablement emballé par Kind of Blue malgré son statut culte. Si j'ai su reconnaître son importance dans le jazz modal et dans le jazz tout court, l'écoute avait été sympathique mais sans plus.

Milestones cependant, DAMN IT BOPS ! Voire même, IT BE-BOPS mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
Vraiment très chouette, ça swing, le quintet fonctionne à merveille et les solos sont excellents
C'est oui

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Date d'écoute : 14 janvier
2ème écoute

Après un premier album, que personnellement j'apprécie mais qui peu rebuter de par son IMMENSE BORDEL, le deuxième album Miss Machine signe l'arrivée de Greg Pucciato, probablement ce qui pouvait arriver de mieux au groupe.

L'album garde encore un peu le ton de Calculating Infinity dans certains morceaux, tout en incorporant des éléments plus mélodiques ou expérimentaux; certains morceaux reflétant même l'influence de Nine Inch Nails.

La formule marche ici très bien, les morceaux sont pour la plupart excellents et l'album est très bien rythmé. La recette se concrétisera totalement dans l'album suivant, Ire Works, le meilleur après One of Us is the Killer selon moi.

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Date d'écoute 15-16 janvier
2ème écoute

Ce deuxième album est dans la même lignée qu'Orchid, le premier. On se rapproche un peu de ce qu'Opeth deviendra par la suite, à quelques différences près.
Déjà dans la structure, aucun morceau ne durant moins de 10 minutes (5 morceaux en 66 minutes ????), des sections qui s'enchaînent presque comme des mouvements... La présence de Johan de Farfalla à la basse tranche avec le style un peu moins tape à l'oeil de Martin Mendez (♥) mais reste agréable dans le cadre de cet album - même si on peut comprendre qu'il se soit fait virer après avoir voulu en faire encore plus pour la suite.

J'ai failli descendre à 7, le son n'étant pas foufou et certains morceaux traînants en longueur (Black Rose Immortal n'était pas forcément obligée de durer 20min...) mais To Bid You Farewell a fini par me confirmer que c'est un très chouette album.

Maintenant, j'aimerais voir ce que les morceaux donnent en live avec la composition actuelle et un son nickel. Un jour peut-être?

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Date d'écoute : 17 janvier

C'est sympathique ! J'avais un peu "d'appréhension" en lisant que l'album était tourné plus blues, mais au final, les morceaux sont plutôt courts, diversifiés et chacun d'entre eux nous emmène dans une direction et une ambiance différente. Une écoute somme toute agréable

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Date d'écoute : 18 janvier

J'ai beaucoup hésité avec le 8 tant tout est culte dans cet album. Rammstein est, il ne faudrait pas l'oublier, un des groupes les plus marquants des années 2000. Je n'avais jamais écouté l'album en entier, mais ça ne m'empêchait pas de connaître à peu près tous les morceaux par cœur.

Je lui préfère quand même un de ses successeurs et dernier en date, Liebe ist für alle da, qui je trouve va plus loin d'un point de vue arrangement et composition. Ici les morceaux restent très simple mais fonctionnent tout de même très bien.
Le son en général reste plutôt pas mal et retranscrit bien l’agressivité des riffs tout en servant les refrains un peu plus "tragiques". Seuls les sons synthétisés ont parfois un peu vieillis et peuvent surprendre.

Ça reste du tout bon et un incontournable de la précédente décennie.
Et cette année viendra à priori enfin le nouvel album, 10 ans après LIFAD !
D'ailleurs un nouveau morceau devrait pas tarder à apparaître, un appel à figurants ayant été fait en début de mois. J'ai hâte !

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Date d'écoute : 21 janvier
2ème écoute

Premier concept album d'Opeth, My Arms, Yours Hearse s'éloigne du style plus "baroque" des deux précédents albums pour définir un peu plus le style du groupe. Ici, aucun morceau ne dépasse les 10 minutes, l'efficacité étant maître mot.

Les riffs s'enchaînent, les growls laissent naturellement place au chant clair, mêlant habilement passages agressifs et moments plus calmes. On appréciera l'arrivée de Martin Lopez et son style de jeu de batterie violent mais précis et on regrettera l'absence de Martin Mendez, arrivé trop tard pour enregistrer sur l'album (même si les parties de basse d'Akerfeldt restent appréciables). Bref, ça défonce, l'album est une aventure et surtout ce n'est encore que le début de carrière pour le groupe, qui a encore à sortir ses meilleurs albums. Bravo les ptits potes.

Ah et détail rigolo; le dernier mot des paroles de chaque morceau est le titre du suivant ! C'est vraiment très satisfaisant
Et vivement le nouvel album aoao

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Date d'écoute : 24 janvier

Si vous remontez un peu plus haut, j'avais dit après l'écoute des deux premiers albums que j'espérais que Nattesferd irait plus loin, serait plus consistant. Et bien j'ai été servi !

Je n'en ai pas été tout de suite convaincu car les deux premiers morceaux; même s'ils sont très biens, étaient plus dans le veine des albums précédents. (et 1985 on dirait vraiment une chanson qui aurait échappé d'un album de Van Halen haha). Mais à partir de Nattesferd on part dans un voyage plus qu’agréable. Chaque morceau a sa propre identité, le groupe n'hésite pas à ajouter des percussions, des effets qui ajoutent une profondeur bienvenue au son général de l'album, déjà très bon.
L'ensemble forme donc un très chouette album, dont la cerise sur la gâteau restera Heksebrann, un morceau assez ouf.

Hâte de voir ce que nous prépare le groupe avec le nouveau chanteur et hâte de voir le groupe au Hellfest :D

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Date d'écoute : 25 janvier
(Version remastered de 2006)

Pas l'écoute la plus facile du groupe (qui n'est déjà pas facile d'écoute de base). C'est un album sympathique, mais au son plus froid et aux compos moins accessibles que ses successeurs. Ça reste un classique du groupe et un bon moment mais ça ne fait pas partie du meilleur pour moi.

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Date d'écoute : 30 janvier

Mmmmmmmmmmh m'ouais
Je crois que j'ai un peu de mal avec Pink Floyd. Déjà Dark Side of the Moon m'avait pas plus emballé que ça malgré son statut légendaire (même si je reconnais volontiers l'héritage énorme qu'il a laissé au rock progressif et au rock en général) et je dois bien avouer que j'appréhendais un peu l'écoute de "tu sais l'album avec la vache là" qui n'est pas vraiment celui dont tout le monde parle quand on dit "Pink Floyd". Je me suis ravisé récemment en me disant que c'était rarement les albums les plus (re)connus qui me fascinaient le plus.

J'ai pas mal apprécié la suite titre - on peut difficilement faire plus prog/psyche que ça et c'est vraiment ce que je voulais entendre de cette période du rock des années 70. Les parties symphoniques sont pour moi un vrai succès, la partie plus "jam chill" a une ambiance apaisante et on a évidemment une partie chelou atonale qui reprend des morceaux des autres parties mais qui passe bien au milieu de tout le reste. Kubrick voulait utiliser ce morceau pour Orange Mécanique et ça ne m'étonne pas - cette suite a vraiment un caractère épopesque et on s'imagine tout à fait un film ou une aventure qui suivrait le morceau.
Je trouve ce morceau donc vraiment intéressant et j'étais donc parti sur un bon apriori sur l'album.

Mais vous l'aurez peut-être compris, mon problème concerne surtout la "face B" de l'album.
Pour ce qui est des 3 premiers morceaux, si je trouve Summer of '68 sympa, les deux autres sont pour moi surtout des ballades assez fades et plates. Ce n'est pas forcément désagréable à écouter, mais venant d'un tel groupe et après la claque de la première partie, c'est un peu décevant.
Et pour ce qui est d'Alan's Psychedelic Breakfast... bah c'est un mec qui mange son ptit déj quoi. Alors oui il est quelques fois interrompu par de la musique douce mais ça reste pour moi un mec qui mange très fort ses céréales dans mes oreilles et malgré les efforts expérimentaux de montage (louables pour l'époque il est vrai) ça n'évoque pas grand chose d'autre en moi.

Dommage donc, j'aurais préféré que l'album ne s'en tienne qu'à son œuvre éponyme, mais ça c'est évidemment pas très vendeur.

J'ai quand même toujours espoir de bien apprécier le groupe, ayant encore à découvrir des piliers du groupe (Wish You Were Here et Animals en tête) !

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Date d'écoute : 31 janvier

Yessssss C BON ÇA MIAM
L'agressivité de cet album, ce mur de son dans le visage, c'est plutôt agréable. C'est pour moi à partir d'obZen que Meshuggah exploite son plein potentiel (même si avant c'était déjà bien). Rien que l'existence de Bleed ne fait aucun sens mais putain c'est trop bien.

J'ai juste quelques retenus: l'album traine un peu en longueur, surtout parce que quelques morceaux trainent un peu en longueur. Et le son, quoique puissant, est très mécanique et n'a pas encore la profondeur de Koloss, bien plus organique.

C'est quand même très chouette et putain je veux revoir ce groupe en live

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Date d'écoute : 1er février

Pas vraiment emballé... Il y a plusieurs bons morceaux mais ils ont souvent un sentiment d'inachevés, comme si Lomepal n'avait soudain plus rien à dire et que la musique se sentait tout à coup inutile et s'en allait en fade-out. C'est dommage, car les instrus sont bien travaillées et soignées mais elles n'ont pas forcément le temps de respirer et de nous faire respirer. J'aurais préféré que les morceaux soient un peu moins nombreux et plus développés.

De plus, pleurer c'est sympathique, mais la diversité de Flip m'a un peu manqué ici. J'aurais bien aimé que parmi tous ces Yeux Disent il y ait quelques Ray Liotta ou Pommade.

Mais ce qui fait que je suis ressorti avec un goût amer en bouche, c'est surtout que je n'ai pas vraiment aimé les morceaux au début et à la fin de l'album (je n'accrocherai définitivement jamais à l'univers de Philippe Katerine), et ce sont souvent ces morceaux là qui donnent la plus grosse impression.

À voir si en réécoutant les morceaux dans le désordre, hors de l'album, j'apprendrai à plus l'apprécier mais en attendant j'ai été un peu déçu par cette première écoute.

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Date d'écoute : 5 février

Dommage... Ce premier album du Devin (ou deuxième si on compte Cooked on Phonics) m'avait de prime abord assez convaincu, la sauce Devin Townsend et toute son ambiance étaient ici à leur meilleur au niveau des compositions. Les morceaux s'enchaînaient bien, on était devant un sympathique concept album. Et puis la deuxième moitié fut beaucoup plus difficile... On a tout à coup plusieurs morceaux qui font penser à des interludes mais qui pourtant s'enchaînent, avant que les 3 morceaux les plus longs arrivent à la toute fin... et ce ne sont pas vraiment les plus intéressants.

Rajoutez à cela le fait que le son a pas mal vieilli et ne rend pas forcément justice à l'ambiance épique des morceaux, tout cela dans un album relativement trop long et tout cela a pas mal refroidi mon ressenti sur l'album.

Il reste pas mal de morceaux sympathiques (la ballade Things Beyond Things à la fin de l'album est une bonne surprise !) et je pense que j'écouterai un jour la version live sortie récemment qui doit avoir un son et un rendu plus appréciables.

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Date d'écoute : 6 février

Tout bonnement un classique ! Je ne dirai pas que c'est LE meilleur album du groupe, et plutôt une transition entre sa période rock et sa période plus expérimentale/electronica que je préfère carrément.

Il n'empêche que c'est plein de morceaux cultes, on commence déjà à entendre les aventures sonores des bonhommes, même s'ils n'ont pas encore lâché leur guitare.

Pas grand chose d'autre à dire, c'est un des albums majeurs de la fin du siècle dernier et si vous aimez Radiohead, il faut l'écouter sans nul doute !
Bises

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Date d'écoute : 7 février
3-4ème écoute

Cet album est un peu trop souvent oublié selon moi (sûrement parce que tout le monde néglige tout ce qui est sorti après Crack the Skye - certes c'est pas aussi bien mais ils loupent des trucs cools tout de même).

OMRtS a vraiment une ambiance lourde et un peu malsaine, soutenue par sa production que certains pourraient trouver un peu brouillonne mais qui pour moi sied à l'album.

J'ai hésité à passer l'album à 7 parce que je me demandais si je m'enjaillais pas un peu trop dessus, mais en fait j'aime vraiment tous les morceaux qui ont chacun leur atmosphère. Y a de la dissonance à la Mastodon, des gros riffs, du beau chant, bref c'est vraiment très cool.

Et puis Asleep in the Deep ce love total et un de mes clips préférés de tous les temps (allez donc le voir).

Bref si vous aimez Mastodon, donnez une (nouvelle) chance à cet album extrêmement sympathique !

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Date d'écoute : 8 février
2ème écoute

Toujours selon moi le meilleur album du groupe. Tout le meilleur du groupe, entre bordel, rythmes complexes et passages plus mélodieux, est ici arrangé dans un ensemble qui se tient de bout en bout.

À la fois déçu qu'ils soient arrêtés avant d'avoir eu la chance de les voir en concert et heureux qu'ils se soient arrêtés pendant que c'était encore bien (le dernier album a du contenu très intéressant aussi!)

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Date d'écoute : 13 février
2ème écoute

La trilogie Blackjazz de Shining est vraiment excellente. Après un premier album très prog, parfois expérimental, Shining livre ici un album plus posé niveau structure.

L'album est court mais intense, va droit au but et donne un tout aussi agressif qu'agréable. Les sons que fait sortir ce bon Jørgen de son saxophone sont parfois tout bonnement inhumains et le mélange musique de bourrin/sax reste extrêmement satisfaisant.

L'apogée de la période Blackjazz reste pour moi le dernier, International Blackjazz Society, mêlant le meilleur des deux albums précédents dans un album à la structure excellente et avec un son qui lui rend parfaitement justice. Je savais qu'ils allaient passer à un tout autre style après cet album mais même sans avoir écouter entièrement Animals, j'ai l'impression que c'est pas dingo du tout.

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Date d'écoute : 14 février
3-4ème écoute

L'album reprend à peu près la formule d'Ire Works : morceaux bourrins, morceaux plus mélodiques et morceaux qui ont un peu des deux. Mais tout est poussé encore plus loin ici : les morceaux bourrins sont incroyablement tranchants et donnent envie de tout casser, tout en étant moins brouillons qu'avant. Les morceaux mélodiques vont vraiment plus loin dans l'expérimentation (Widower, excellent morceau mêlant mélodies pop, solo de piano jazz et montage sonore chaotique mais jouissif). Les morceaux entre-deux sont vraiment super aussi, Farewell, Mona Lisa en tête qui m'a un peu introduit au groupe.

TDEP a vraiment réussi cet exploit au long de sa carrière de faire en sorte que chaque album soit encore meilleur que le précédent, alors qu'ils partaient déjà du très bon (exception faite de Dissociation qui est très bien mais quand même pas autant que OoUItK). Bravo

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Date d'écoute : 15 février

Le premier album de Ghost est vraiment très chouette, on retrouve déjà toute l'essence du concept dès ce 1er album.
Mon seul regret est le son, qui s'il donne un côté très 70's qui colle bien à l'ambiance satanique, ne rend pas toujours service aux riffs plus heavy de l'album qui manquent donc parfois de puissance. À part ça les compos sont excellentes et on comprend pourquoi ce groupe est devenu aussi gros aussi vite.

Petite mention pour Genesis qui est vraiment cool et qui nous fait se demander pourquoi ce bon Tobias n'intégrera plus de "vraies" instrumentales avant Prequelle.

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Date d'écoute : 16 février
2ème écoute

Je me souvenais plus que cet album était aussi bon ! C'est juste impressionnant comme premier album pour un groupe qui n'avait même pas enregistré une seule démo. Chaque morceau est une épopée mêlant plusieurs ambiances avec toujours ce côté musique classique, avec ces mélodies qui se mélangent et s'entremêlent.

Là encore le son n'est pas toujours tip-top mais ajoute à l'ambiance et les riffs restent tout de même assez heavy (encore qu'ils ont souvent plus une fonction mélodique). C'est surtout dommage pour Silhouette qui est un super solo de piano mais qui est joué sur un piano qui a, il faut bien l'avouer, un son de cul.

Bref, Opeth malgré ses multiples changements de genres et de sons, n'a pas fait un seul album décevant et ça c'est beau.

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Date d'écoute : 17 février
2ème écoute
Note : 7 => 8

Un classique du début des 2000 tout simplement. Muse est ici à son meilleur (et n'arrivera tristement plus jamais à y revenir) et va bien plus loin que son premier essai en allant dans le grandiose et dans l'excès mais toujours avec goût. Ce que j'adore dans cet album c'est que Muse n'hésite jamais à sortir de ses sentiers battus pour apporter plus aux morceaux. La production est extrêmement dynamique, n'hésitant pas à apporter des effets ou des mix particuliers pour contribuer aux arrangements sans que l'album n'en perde son identité. Et puis ce putain d'orgue d'église dans Megalomania c'est magnifique.

L'album est consistant, tous les morceaux sont excellents et s'enchaînent à merveille (allez j'ai un peu plus de mal avec Screenagers quand même), bref s'il fallait ne garder qu'un seul album de Muse je n'hésiterai pas une seule seconde.

Je passe de 7 à 8, je devais être bougon la première fois

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Date d'écoute : 18 février

Un album relativement sympathique, sans révolutionner grand chose. Les riffs sont pas toujours dingues et les soli de Morello dans l'ensemble peu inspirés mais le tout est largement relevé par le groove qui ressort du groupe et surtout Chris Cornell, dont les performances sont impressionnantes de polyvalence.

En bref une écoute agréable.