Albums écoutés en 2020

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Date d'écoute : 6 janvier

Une bien bonne surprise que cet album ! Quand on m'a parlé d'un énième groupe de rock français émergent, je me suis imaginé que ça allait être un peu niais et pas très original et bien je suis très heureux d'avoir tort sur mes préjugés ! Si certains refrains restent assez classiques, Last Train n'a pas peur de secouer ses structures et de proposer quelque chose d'au final très frais, servi par une production impressionnante qui nous sert du gros son en grande quantité. Le groupe est aussi très doué pour faire des passages lents, en laissant respirer les instruments et en axant la musicalité autant sur le bruit que sur le silence.

Le final impressionnant qu'est la chanson-titre témoigne bien d'une chose : Last Train a de grandes ambitions qui pourraient l'amener très loin.

L'année commence bien.

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Date d'écoute : 7 janvier

Globalement un cover band de vieux blues rock sans réelle valeur ajoutée, ça a bien peu d'intérêt et ça témoigne surtout du fait que les gens aiment vivre dans le passé. Les musiciens sont ok dans leurs solos mais ça ne va guère plus loin. Album de boomer dès 1982, je ne recommande pas.

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Date d'écoute : 8 janvier

Difficile de décrire pourquoi cet album est si bien, mais il est si bien ! Des morceaux si efficaces, avec un côté un peu sloppy du grunge de l'époque mais malgré tout servi par une production excellente, la plupart des morceaux deviennent cultes dès la première écoute.

Que du bonheur, un indispensable des années 90.

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Date d'écoute : 9 janvier

Inspiration parmi les inspirations, le Wu-Tang Clan pose de très solides bases dans ce premier album qui vont carrément définir les bases du genre pour les années à venir, tant dans le contenu des paroles que dans la manière de les envoyer. Les prod de RZA sont plutôt cools, assez posées comme toutes à cette époque, mais à peine moins répétitives que dans d'autres édifices du style. De toute façon, le tout est porté par les 9 rappeurs qui ne laissent aucun temps mort et jouent avec les mots comme ils jouent avec les rythmes.

Je me rends compte en écrivant ça que je suis extrêmement blanc, mais bref c'est un album à écouter pour l'aspect historique mais aussi parce qu'il tient toujours debout 27 ans après.

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Date d'écoute : 10 janvier

Personnage un peu memesque aux débuts de sa notoriété, Poppy est de plus en plus prise au sérieux en sortant de la musique finalement réellement inspirée. Cet album intègre assez intelligemment plein de styles de musique, et est tourné assez metal comme les sorties récentes de la dame. Et même à ce niveau là, ça change pas mal puisqu'on passe aussi bien par des trucs plutôt metal indus que d'autres plus djent. Un album très diversifié, souvent surprenant duquel on retiendra de nombreux moments. On aurait peut-être aimé que ça aille encore plus loin dans l'expérimentation ou que certains morceaux soient plus développés. Tout de même une bonne découverte pour ce premier album de l'année !

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Date d'écoute : 14 janvier

Bwah je m'attendais presque à pire. Mais ça reste vraiment pas ouf, ancré dans son époque comme pas possible, à savoir "je me veux edgy mais je suis surtout niais". Tout le mouvement post-grunge n'est vraiment pas ce que je préfère dans le rock en ce début de siècle et ici les influences sont vraiment trop présentes, avec ces espèces de couplet à la Tool édulcoré qui sont suivis de refrain ultra basiques. Pour autant la production et certains riffs sont à peine moins insupportables que d'autres du genre ce qui fait que j'ai pas non plus détesté au plus au point. Mais bon c'est vraiment pas quelque chose qu'on retiendra ou conseillera.

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Date d'écoute : 15 janvier

Un album assez particulier dans la discographie de SYL, sorte de transition entre City et Alien. On se sépare ici beaucoup plus du côté un peu plus "indus" de City pour ne garder que l'agressivité pure et coller bien plus au death metal bien bourrinos (encore que le précédent effort n'était pas vraiment calme). Les morceaux font, il faut le dire, parti des moins marquants du groupe, mais ça ne s'arrête tellement jamais et le son "boueux" est tel que l'écoute du disque est vraiment intense et ça passe vraiment tout seul.

Un album anecdotique mais qui mérite le coup d'oreille !

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Date d'écoute : 16 janvier

L'album est tout bonnement culte. Un classique du gangsta rap qui nous transporte instantanément dans un univers GTAesque. Cet album contient hits sur hits, de Still D.R.E. à The Next Episode, de Forget About Dre à What's the Difference (un beat qui sample... Charles Aznavour admirablement bien). Bref c'est assez inmanquable quand on parle de rap West Coast, mais bon malgré tout il y a des grosses longueurs (22 titres), particulièrement sur la fin bien moins marquante. De plus bon les paroles sont parfois à la limite du ridicule, mais sont heureusement bien administrées par les différents rappeurs qui rythment chacun les morceaux à leur manière.

Bref, à écouter au moins une fois dans sa vie, et smoke weed everyday les jeunes bien sûr.

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Date d'écoute : 17 janvier

Groupe découvert totalement par hasard à travers cet album, ça m'a bien plu instrumentalement, notamment grâce à des mélanges subtiles de genres (de la new wave post-punk à l'indus à la Nine Inch Nails, de la soul mêlée à quelques éléments plus rock et des composantes électroniques) qui laissent une atmosphère agréable au cours de l'album. Malheureusement, j'ai beaucoup de mal avec le chant, le frontman en faisant très souvent des caisses sans vraiment maîtriser sa voix à mon sens. Je ne sais pas si c'est que ses capacités vocales ou la présence dans le mix qui ne colle pas du tout au reste, mais pour moi ça a tendance à vraiment mettre en dehors du truc. Mention spéciale à quelques "DAHF" à la Michael Jackson qui sortent de nul part et sont assez ridicules pour le coup.

Dommage ça aurait pu être bien mieux.

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Date d'écoute : 20 janvier

Un groupe excessivement fun de A à Z ! Du gros bordel entremêlé avec des moments beaucoup plus j-pop, servi par des musiciens et des chanteurs au taquet qui font plein de trucs bizarres. Un petit côté "System of a Down" japonais qui ressort sur quelques morceaux et qui justement en feront l'ouverture au dernier soir du Hellfest. Tellement hâte.

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Date d'écoute : 21 janvier

Bien plus appréciable que les efforts les plus récents du combo, le groupe développant un réel style et proposant de bonnes idées, cependant passé la plus qualitative première moitié on commence à se faire un peu chier au bout de la 6ème ballade. L'album aurait gagné à un peu plus de diversité ou en tout cas une autre répartition des morceaux, tous les "hits" arrivant en début d'album. Je suis assez mitigé, d'un côté ça doit être Coldplay à son meilleur, de l'autre ça reste pas bien fou - et la voix de Chris Martin a tendance à m'irriter.
Bref, c'est vraiment du daron rock des années 2000, c'est pas ignoble mais pas fantastique.

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Date d'écoute : 22 janvier

Les premiers albums des Fab Foursont sont clairement moins fous et ambitieux que les derniers, mais ça reste plutôt sympathique, quoiqu'un peu kitsch. Sur ce deuxième opus, on commence quand même à trouver des efforts de composition vraiment bien trouvés et le petit feeling début des années 60 nous donne un peu l'impression d'être dans un film. On a ici 6 reprises pour 8 compos et les reprises sont aussi plutôt remaniées à la sauce Beatles. Pas l'album le plus marquant, loin de là, mais tout de même intéressant du point de vue historique. Ah le mixage stéréo est très bizarre au fait, les pistes sont un peu foutues à droite ou à gauche sans vraiment de sens, on a parfois le chant tout seul dans l'oreille droite et les instruments dans l'autre, bon.

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Date d'écoute : 23 janvier

Un album qui, je trouve, a assez mal vieilli autant sur la forme que sur le fond. Les paroles ont pu choquer à l'époque, mais aujourd'hui c'est surtout assez cringy, en mode "eh je dis des atrocités juste pour vous énerver haha". La dualité Slim Shady/Eminem aurait pu être intéressante, mais j'ai surtout l'impression que le bonhomme s'est créé un personnage avant tout pour se déresponsabiliser de tout ce qu'il dit. Bref, c'est un album au final très ancré dans le temps, qui devait surtout marcher quand les gens commençaient à peine à savoir qui était Eminem et qu'ils trouvaient ça dangereux pour la jeunesse. De plus, musicalement c'est bien moins poussé que The Eminem Show et même la manière dont Eminem balance les paroles est vite gavant, le type est toujours énervé en mode "et blah blah j'ai violé ma mère et puis j'ai tué ma meuf et puis je détestes les pédés" bon ça saoule vite hop. Je retiens quand même Stan qui est assez malaisante mais dans le bon sens pour le coup, le sample de Dido étant bien intégré et transformé. Pour le reste, c'est borf.

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Date d'écoute : 24 janvier

Mais pourquoi j'ai écouté ça moi ? Un album extrêmement fade qui aurait pu sortir tel quel dans les années 80 tant le duo n'a pas évolué d'un poil - hormis sur la production à peine plus moderne. C'est kitsch à souhait mais pas dans le bon sens, et il n'y a à peu près aucun morceau qui marche vraiment. À vrai dire on aurait par moments presque l'impression par moments d'écouter du synthwave mais sans la valeur ajoutée qu'apporte ce style, et sans aucune efficacité. Non c'est vraiment totalement oubliable du début à la fin. Je ne vois pas l'intérêt.

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Date d'écoute : 27 janvier

Fou comme cet album fait du bien ! Pleins de mélodies rigolotes qui rentrent en tête, complétées par des paroles naïves - mais dans le bon sens - et pas prises de tête. Un album de pop qui donne grandement la pêche, servi par une production aux petits oignons malgré les sons cheapos qui contribuent au fun du tout. On ne se lasse pas au long des 12 titres, assez courts et tous plutôt différents, et portant tous sur un thème différent, traitant de sujets plus ou moins adultes mais toujours de manière un peu enfantine. Sarah Bonito est très forte pour nous emporter dans son univers, et les paroles en japonais contribuent grandement au sentiment de kawaii qui plane sur l'opus. Un des albums de pop les plus funs de la décennie dernière, à ne pas manquer !

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Date d'écoute : 28-29 janvier

Énorme classique, les Who enchaînent perle sur perle dans cet album en nous tenant en haleine dès le début avec Baba O'Riley et nous tenant sans relâche jusqu'au bouquet final qu'est Won't Get Fooled Again. Il y a une cohésion monstre entre les 4 membres du groupe, surtout au niveau rythmique, Keith Moon et John Entwistle tenant vraiment bien la baraque. Mais Pete Townshend n'est pas en reste nous balançant des gros riffs bien huilés et ingénieusement dynamiques. J'ai tout de suite accroché aux morceaux que je ne connaissais pas sur cet album (exception faite de The Song is Over), c'est très efficace et ça rentre vite en tête. À écouter.

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Date d'écoute : 29 janvier

Un album plus prog que prog, c'est psychédélique, c'est très narratif, le tout s'écoute très bien en une seule écoute (car tout se suit) et est très complet. C'est peut-être pas un indispensable mais en tout cas un beau témoin de la versatilité du groupe et de la profondeur de son univers.

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Date d'écoute : 30 janvier

"Euh oui c'est un album révolutionnaire, le premier album de rap progressif nanani nanana"
Putain comment je me suis fait chier le cul

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Date d'écoute : 31 janvier

Cet album a un concept bien original, on ne peut pas lui retirer ça ! Lordi s'imagine en effet être un groupe qui existe depuis presque 50 ans et sort donc une fausse compilation de ce qu'aurait été les meilleurs morceaux du groupe, poussant le truc jusqu'au bout en ajoutant un "inédit" (alors que tous les morceaux le sont en réalité). Voilà sur le papier c'est pas mal mais dans les faits ce n'est pas aussi réussi que ça. En effet le concept même devient vite assez confus puisqu'on a vite plutôt l'impression que ça part en parodie d'autres groupes, ou bien est-ce seulement de la référence ? Toujours est-il que les comparaisons avec d'autres groupes sont totalement inévitables mais en terme de qualité c'est clairement en deçà. En fait vous voyez quand dans les films ou les dessins animés ils ont pas les droits pour une musique alors ils utilisent un truc très ressemblant mais pas trop non plus pour pas que ça soit du plagiat ? Bah c'est exactement ça cet album. Ou alors c'est Brütal Legend si Brütal Legend n'avait eu les droits pour aucune musique. L'intérêt est donc extrêmement minimal et la seule chose qui ressort c'est "Oh bah tiens ça ressemble à ce groupe ! J'aimerais bien écouter ce groupe qui fait la même chose mais en mieux !"
Évitable

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Date d'écoute : 5 février

Un des nombreux albums sortis par KG&LW en 2017, cet album est plutôt pas mal réussi, c'est très proggy mais beaucoup plus chill que Murder of the Universe, se basant surtout sur les rythmes souvent inhabituels dans un esprit posé qui surtout s'étend majoritairement sur des morceaux courts (que des morceaux de 3min sandwichés par un de 10 et un autre de 6) ce qui encore une fois le rend plus respirable que MotU.

Ça s'écoute franchement bien tout en restant un peu une musique de gros nerd et je pense que c'est une bonne porté d'entrée au délire du groupe même si celui-ci a énormément d'autres choses à proposer.

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Date d'écoute : 6 février

Un très chouette premier album, c'est pas révolutionnaire mais c'est très le rock et le son très brut, très garage rock permet aux morceaux, assez courts, d'être efficaces sans passer par quatre chemins. Une bonne écoute.

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Date d'écoute : 7 février

OURF... Pas certain de savoir si c'est un album de Green Day ou une compilation de musiques de pubs de marques de vêtements. Le groupe est à son plus fade, mélangeant globalement tout ce qui a marché dans le pop rock ces 15 dernières années sans aucune valeur ajoutée. C'est simple, ça aurait pu être sorti par absolument n'importe quel groupe, il n'y a aucun trait de personnalité, pas une prise de risque, rien du tout... Déjà pas très fan de Green Day mais il n'y a rien à sauver ici.

Seul point positif : l'album est très court et c'est pour le mieux.

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Date d'écoute : 9 février

Un groupe de mon école de musique, ils ont commencé vers 10-11 ans et ont aujourd'hui bien grandi ! L'EP réserve bien des surprises et bien moins classique que ce à quoi on pourrait s'attendre, ça joue bien et ça propose des idées très très cools ! Je suis pas très objectif mais je suis bien obligé de vous recommander cet EP :)

https://www.youtube.com/watch?v=QCGTYSrEcF4&list=OLAK5uy_nQ_av4SxFHP44jsssMbS--HtPqT11IEwg

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Date d'écoute : 10 février

Otoboke Beaver c'est 4 japonaises très énervées qui ont décidé de faire l'entendre. Cet Itekoma Hits, c'est 26min de punk qui va dans tous les sens sans jamais nous laisser souffler. Ça donne envie de tout péter, c'est sale et à la fois incroyablement précis et ça donne très envie de voir ça en live un jour.

Je conseille fortement si vous avez envie de casser des trucs.

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Date d'écoute : 11 février

Mwerf.
J'ai pas trouvé ça totalement inintéressant, notamment parce qu'on peut entendre quelques précurseurs au grunge qui arrive très bientôt, mais ça ne m'a pas passionné non plus. Exception faite de It's the End of the World as We Know It (And I Feel Fine) (à peine long le titre) que j'aime beaucoup - peut-être par pure nostalgie du Visiteur du Futur, il n'y a pas vraiment de morceaux que j'ai retenu.

Ça reste du soft rock qui s'écoute pas trop mal mais bon je trouve pas ça incroyable.

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Date d'écoute : 12-13 février

Un premier album au son bien bien brut, aux arrangements minimalistes mais qui utilisent au mieux tous les outils du groupe ! Jesse F. Keeler utilise vraiment toutes les possibilités de sa basse pour proposer des riffs aux ptits oignons rythmés par le groove fou de Sebastien Grainger.

Un excellent album de rock qui fait forcément bouger de la tête, du gros son et quelques délires chelous de pédales d'effet, c'est vraiment cool !

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Date de tentative d'écoute : 13 février
Abandon au bout de 2 morceaux

Y a rien à faire, j'ai vraiment une haine profonde pour ce groupe, sans même savoir vraiment expliquer pourquoi. Je veux dire, y a plein d'artistes que j'aime pas trop mais bon j'arrive quand même à écouter un peu, mais là non ça provoque vraiment un sentiment de malaise et de colère de n'écouter rien qu'une seconde de Stupeflip. J'ai essayé mais j'ai échoué, et au lieu de me faire du mal et de noter avec mauvaise fois j'ai coupé net l'album. Tant pis/

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Date d'écoute : 13 février

Une très agréable surprise ! Ce deuxième opus va encore plus loin que le premier, proposant des reprises de thèmes vidéoludiques en mode jazz dans bien des styles différents, s'inspirant d'époques différentes et parfois de lieux différents.

L'album est en tout point mieux que le premier, qui était déjà plutôt quali : des arrangements plus ambitieux, des musiciens à la précision millimétrée qui nous sortent des solos incroyables, une meilleure production, un meilleur mixage et l'impression de redécouvrir ces thèmes de jeux vidéos très connus pourtant déjà maintes fois reprises.

Si vous aimez les jeux vidéos et un peu le jazz, il n'y a aucune raison que vous ne kiffiez pas !

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Date d'écoute : 14 février

Qu'est-ce qui est plus effrayant que Ihsahn hurlant à la mort ? Ihsahn hurlant à la mort en norvégien pardi ! Les trois premiers morceaux sont en effet dans la langue du Nord, et sans réinventer son style, Ihsahn en profite pour poser des ambiances tout de même assez différentes de ses albums. Malgré tout il n'y a pas de grandes surprises, mais c'est tout de même agréable.

Les deux derniers morceaux quant à eux sont... surprenant. J'avais bien vu Rock & Roll is Dead et Wrathchild dans la tracklist mais j'étais à des années lumières de m'imaginer que c'était effectivement des reprises de Lenny Kravitz et d'Iron Maiden. Ces reprises n'ont pas de grandes valeurs ajoutées; surtout les hurlements du bon norvégien (qui dénote pas mal avec celle de Bruce Dickinson il faut le dire haha) et le saxophone de Jorgen Munkeby, mais qui ne fait que principalement suivre les riffs de guitare. Pas foufou donc, on préférera les originales à ces reprises, mais bon cet EP était l'occasion pour Ihsahn de s'amuser un coup j'imagine.

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Date d'écoute : 14 février

Nouveau chanteur, même direction ! Kvelertak poursuit sa quête d'envoyer le plus gros son possible tout en continuant d'incorporer de nouvelles influences ici et là. La continuité avec Nattersfed semble parfaitement logique, le groupe est ici encore plus ambitieux et propose le tout dans un album très bien dosé, alternant morceaux bien rentre dedans de longueur standard avec morceaux plus épiques, plus longs qui évoluent sur la durée.

Y a des très bonnes surprises, comme l'excellent Fanden ta dette hull! qui semble au départ assez classique, mais se bonifie énormément à partir du deuxième tiers au son thrash qui sort de nul part et que n'aurait pas renié Slayer. On aura souvent des éléments inattendus au courant de l'album (comme un petit passage disco dans Stevnemøte med Satan (de mémoire)) et c'est vraiment une bonne chose.

À part ça le groupe ne réinvente pas forcément sa propre roue, mais c'est toujours aussi efficace, bien produit et aisément dans la moyenne des 3 précédents. Et surtout ça donne envie de les (re)voir en concert, là ils préforment le mieux !