Ambient

Annotation :

Boards of Canada est absolument unique dans les impressions qu'il dégage. Celles d'un enfant observant le monde, découvrant à chaque seconde une nouveauté étrange, se laissant bercer par les voix d'adultes déformées... Un retour au berceau, sans que cela ne soit idéalisé une seule seconde : Geogaddi peut être effrayant, angoissant, mais toujours en gardant ce ton éthéré de la conscience qui ne peut pas encore appréhender ses émotions et son environnement. L'importance des mathématiques et/ou de la géométrie, exprimée autant par l'électronique des sons que par les paroles ou les visuels, vont dans le sens de cette perception du fondamental. Pas étonnant alors que BoC puisse être ennuyeux pour beaucoup de monde : ce n'est rien de moins qu'un retour aux sources qui est proposé, un retour aux sensations qui ont créées nos premières impressions. La musique comme mémoire d'un temps dont on ne peut se souvenir.

Annotation :

Un premier CD tranquille avec des morceaux courts se baladant dans des contrées reposantes, puis un dernier morceau de plus d'une heure terrassant de mélancolie contemplative, amenant l'auditeur dans des territoires ambiguës.

Annotation :

Une introduction (de 15 minutes tout de même) au tuba qui envoie dans l'espace, et 40 minutes où le trip se fait plus angoissant sans pour autant tomber dans l'horrifique. De quoi évoquer les grands espaces sans les rendre terrifiants. Magnifiques textures de bout en bout.

Annotation :

Il se sera pas laissé approcher facilement celui-là. Ambiant, mais avec des morceaux trop courts pour nous immerger pleinement dedans, ce nouvel album d'Amon Tobin a plus à voir avec une suite d'impression, aussitôt écoutée, aussitôt retournée à la poussière. Une introspection fascinante, parfois effrayante, amenant vers les étoiles, avec tout ce que cela implique de frustration. Un truc assez unique dans tous les cas.

Annotation :

Une musique faite de glitch qui viennent perturber un ambient monolithique. On erre là-dedans comme dans un post-apo virtuel, où les infinies possibilités ne révèlent que la vacuité de l'existence. Avec en dernier morceau un désespoir à fleur de peau, comme l'écroulement d'un monde qui se voyait toucher les étoiles.

Annotation :

Les Ambient 1 et 2 de Budd et Eno en plus cohérent, plus réussi pour ma part.

Annotation :

Pas vraiment de l'ambient mais bon...