American Horror Story, voyage entre les saisons

Annotation :

1984 (saison 9) : Générique rétro dantesque, fantasme d'une époque révolue et idéalisée, hommage au slasher honnête et généreux, la saison 9 est pour moi la plus efficace et est tellement empreinte de nostalgie qu'elle a son petit effet authentique qui la rend si attachante; gore, violente, mais "bon enfant" dans le fond. Le casting est exemplaire et la B.O. d'enfer. Seul bémol, l'absence d'Evan Peters, qui avait, avec Cult, prouvé qu'il avait les épaules pour un premier rôle.
8/10

Annotation :

Cult (saison 7) : Véritable coup de gueule à l'élection de Donald Trump, la septième saison de la série se veut plus politique que les précédentes, ce qui en fait l'une des plus jouissives de la série dans sa volonté de montrer l'envers de la "fierté américaine".
Sectes, obsessions politiques allant jusqu'au fanatisme, extrémisme des minorités et dépendances aux phobies, Cult est le miroir que tendent Ryan Murphy et Brad Falchuck à l'Amérique décadente et perdue d'aujourd'hui, où tout est possible, concevable, et le tout sans fantaisies comme c'était le cas dans les précédentes saisons.
Si elle n'est pas en première place, c'est à cause de son final un peu trop gentillet et putassier, malgré cela, Evan Peters y trouve son meilleur rôle.
8/10.

Annotation :

Asylum (saison 2) : Asylum est la saison qui a mis tout le monde d'accord et qui se veut la plus ambitieuse et la plus fourre-tout dans son propos. Entre possessions démoniaques, frasques d'un sérial-killer, enlèvements par les aliens et expériences nazies, la saison 2 est la saison qui épuise tout, qui ose tout. Malgré le fait que ce soit pour beaucoup la préférée des fans et qu'il faut admettre qu'elle est de grande qualité, je n'ose la mettre plus haut, la faute, comme Cult, à un happy-end un peu hors de propos qui vient casser la noirceur du tout ambiant.
8/10.

Annotation :

Murder House (saison 1) : On dit souvent des franchises que les premiers opus sont les meilleurs, on peut (presque) en dire autant des séries d'anthologie. Le Speech de Murder House est simple et efficace, maison hantée, revenants, flashbacks angoissants, twist à la "Les Autres" ou "Sixième Sens".
Malgré cela, la première saison reste timide, classique dans son approche et fait rarement flipper, dommage, sinon le reste est cool.
7/10

Annotation :

Coven (saison 3) : Beaucoup ont détesté cette saison, et force est de constater que je l'aime bien celle-ci !
Personnages féminins attachants et complètement barrés (Angela Bassett, Kathy Bates et bien sûr la grande Jessica Lange), contexte envoûtant et mis en valeur (sorcières, vaudou, Nouvelle-Orléans...), cette saison, axé moins horreur que les précédentes, n'est certes pas la meilleure, mais est tout de même affreusement sous-estimée.
7/10.

Annotation :

Hostel (saison 5) : J'aime Hostel, ça y est, c'est dit. Pourtant c'est la saison que tout le monde déteste, mais l'ambiance particulière de l’hôtel (ça confine presque au Kubrickien), Wes Bentley en serial-killer, Lady Gaga en vampire (culotté !) et Angela Bassett en figure de la Blaxploitation, ça tue !
7/10.

Annotation :

Apocalypse (saison 8) : Le tant attendu crossover entre les saisons 1 et 3 ! S'il est plutôt fun dans son approche, force est de constater que cette saison est un peu faiblarde et fait trop de fan-service, l'ambiance n'y est pas assez apocalyptique, le tout est expédié trop vite (il y a trop peu d'épisodes), et la crédibilité de l'antéchrist laisse à désirer.
6/10.

Annotation :

Freak Show (saison 4) : Une saison au potentiel énorme et digne d'un film d'horreur, forte d'un pilote très accrocheur, mais qui se contente du minimum sur le reste. Le meilleur élément de la saison, le clown, étant rapidement mis hors d'état de nuire et le tout étant très long, 3 épisodes au moins auraient pu être enlevés. Reste que le casting s'en sort très bien et est impliqué, Finn Wittrock en tête.
5/10.

Annotation :

Roanoke (saison 6) : Je n'ai jamais compris l'engouement pour cette saison. Certes il y a un côté méta original et innovant, mais la saison tourne en rond à mi-parcours à force de caricaturer la télé-réalité, et même s'il y a de bons éléments dans le casting (Kathy Bates en tête), la faible présence de Evan Peters et l'insupportable Adina Porter ne jouent pas en faveur de cette saison.
5/10.