Animation Japonaise - Histoire et Techniques

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Première animation japonaise que je considère comme un long-métrage (37 minutes).
Il perd son titre de premier long-métrage asiatique au profit de "La princesse à l'éventail de Fer", sorti 2 ans plus tôt en Chine.

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Film en noir et blanc de propagande durant la guerre, il n'en demeure pas moins un des films fondateurs de l'animation japonaise moderne, à travers des techniques révolutionnaires. C'est le second film d'animation de l'histoire du Japon.
Il fait suite à Momotaro, l'aigle des mers.

Film complet : https://www.youtube.com/watch?v=9Ne-0e6P4jo&list=PLe9D6rihS4HdYzmclay3Tqlxr24IUl5zL&index=2

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Premier long-métrage d'animation japonais en couleurs.
La première production de Toei Animation était le film Le Serpent blanc, sorti dans les salles nippones en 1958.

À la fin des années 50, la Tōei s’inspire beaucoup des dessins animés de Disney de par l’adaptation de contes et légendes traditionnels pour les enfants. Six films sont ainsi conçus sur ce modèle et diffusés à la fois au Japon et aux États-Unis entre 1958 et 1963.

Trailer : https://www.youtube.com/watch?v=cN0i8v9VTWE

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Il s'agit du tout premier film d'animation japonais projeté en salles en Amérique du Nord.
Deuxième production de Toei Animation.

Trailer : https://www.youtube.com/watch?v=yohGQmNsKis

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Troisième long-métrage en couleurs et premier long-métrage du célèbre Osamu Tezuka (Astro le petit Robot, le Roi Léo, etc...), adapté de son manga "La Légende de Songoku".

Toei Animation sort ici son troisième film.

Film complet : https://www.youtube.com/watch?v=NwEfJcE3PdE

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Quatrième film de Toei Animation.

Trailer: https://www.youtube.com/watch?v=xC6aN-hkdu4

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Cinquième film de Toei Animation.

Trailer : https://www.youtube.com/watch?v=lggPCKc1vlM

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Histoires du coin de la rue est un moyen métrage d’animation japonais produit en 1962 par Osamu Tezuka au sein de son studio Mushi Production, dont c’est le tout premier travail. Il s’agit d’une œuvre expérimentale illustrant le message humaniste récurrent de Tezuka et exprimant sa frustration de créateur face aux exigences économiques. Il a remporté plusieurs récompenses lors de sa sortie. En France, le film est sorti en 2006 accompagné de deux courts métrages, La Sirène et Autoportrait, si bien que les Histoires du coin de la rue y désignent la compilation des trois œuvres.


Film complet : https://www.youtube.com/watch?v=wZ_mAc3UgZc

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Sixième film de Toei Animation. Il est le dernier d’une série de six films produits par la Tōei sur le modèle Disney.

L’histoire du film est inspiré du Nihon Shoki, un recueil historique et mythologique japonais datant du VIIIe siècle. Susanoo y est un dieu brave et redoutable combattant qui affronte effectivement un dragon à huit têtes.
Sur Wanpaku ōji no orochi taiji, l’animation est d’un niveau esthétique élevé pour l’époque et Yasuji Mori imprègne un style avant-gardiste remarqué aux dessins.

Trailer : https://www.youtube.com/watch?v=ulQ5jumhk1Y

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C'est l'une des premières productions du Studio Toei à ne pas se baser sur la mythologie japonaise, mais, comme les précédents films du studio, il suit la formule Disney de film animé musical. En empruntant des éléments des œuvres de Hans Christian Andersen, de Jonathan Swift et de la science-fiction.

Isao Tomita, alors peu connu, contribuera la musique originale de la version japonaise du film.

C'est l'un des premiers films sur lequel travaille le jeune Hayao Miyazaki, comme animateur à temps partiel. Sa contribution à la fin du film attire l'attention de Toei.

Le scénario est écrit par Shinichi Sekizawa, qui écrit également le premier film Mothra et plusieurs Godzilla.

Trailer : https://www.youtube.com/watch?v=IZVzove2mIk
Film complet : https://www.youtube.com/watch?v=ItUojuPbaiI
Plus d'informations : http://vk.com/page-31638015_45549444

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Ces deux premiers épisodes présentent la naissance de Léo et la mort de ses parents. Cette oeuvre a inspiré "le Roi Lion" produit par les studios Disney en 1994.

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Tableaux d’une exposition est un film expérimental composé de dix courts métrages indépendants illustrant les dix mouvements de la musique éponyme de Modeste Moussorgski (à l’origine une suite pour piano datant de 1874) ; la musique a toutefois été arrangée par Isao Tomita.

Chaque séquence présente une satire, parfois dramatique, des travers de la société moderne pour Tezuka, comme l’argent, la superficialité, l’orgueil...

Si aucune parole n’est prononcée, le style artistique varie quant à lui beaucoup d’un court métrage à un autre.

Le film rend finalement hommage à Fantasia de Disney, sorti en 1940 et dont le concept est très similaire.

http://www.veoh.com/watch/v8413871z4CMgQEx?h1=Tenrankai+no+E+%28Pictures+at+an+Exhibition%2C+1966%29

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Commencé en 1965, ce film n'a été achevé qu'en 1968, suite à de nombreux conflits entre l'équipe de création (Takahata mais aussi Hayao Miyazaki, ...) et les dirigeants du studio Toei, ainsi qu'en raison de problèmes budgétaires.

Même s'il n'est pas au même niveau de qualité que les films réalisés dans les années 1980-90 par les deux réalisateurs du studio Ghibli, ce film marque le point de départ de la prise du pouvoir décisionnel des créateurs (scénaristes, réalisateurs) au niveau de la direction du film, aux dépens des dirigeants du studio.

Le studio (la Toei) voulait faire des films à destination exclusive des enfants, mais l'équipe qui a réalisé le film souhaitait créer un film qu'elle aurait envie de voir, et était exigeante sur le niveau de qualité à atteindre.

Ce fut le premier film à réunir Isao Takahata, Hayao Miyazaki et Yoichi Kotabe, ils quittèrent ensuite le studio Toei pour former un autre studio, indépendant, où il créèrent notamment Panda Petit Panda.

Trailer : https://www.youtube.com/watch?v=YBqPzAPq4_o

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Conçu et écrit par Osamu Tezuka, réalisé par Eiichi Yamamoto et produit par le studio Mushi Production.

Le film est connu pour appartenir à la trilogie de films pour adultes (érotiques) « Animerama », produite par Mushi Production et Osamu Tezuka dans les années soixante-dix. C'est aussi le tout premier film d'animation pour adulte de l'histoire du Japon.

https://www.youtube.com/watch?v=Y7g8d4ETCS0

Annotation :

À sa sortie aux États-Unis, le film a été classé X suite à un oubli d'enregistrement au MPAA, alors qu'il ne mérite pas une telle catégorie (la critique le qualifie de « film pour enfant avec des seins nus »).
Le film a de plus été largement censuré.

Le film contient de nombreuses références aux anime de l'époque, tel que Kamui Gaiden ou Gegege no Kitaro.

Second film des Animerama, ce film se veut plus érotique que son prédécesseur (1001 nights)

Annotation :

Contrairement aux deux premiers Animerama, Osaku Tezuka n’a pas participé directement au film, préférant se consacrer à ses projets de mangas.

Le film est une œuvre très expérimentale et poétique.
L’animation se base avant tout sur une alternance d’illustrations fixes et de plans animés qui se fondent les uns dans les autres, et dont l’aspect visuel est marqué par un dessin particulier.
En effet, l’esthétisme des illustrations explore des styles artistiques différents des deux premiers Animerama, en s’inspirant de peintures, d’Art nouveau et d’illustrations de tarot.
Les influences les plus notables sont Gustav Klimt, Odilon Redon, Alphonse Mucha, Egon Schiele et Felicien Rops.
L’aspect qui en ressort est sensuel, érotique, viscéral - sentiments renforcés par une musique psychédélique.