Annie Ernaux (en concept)

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la condition des femmes, entre Bell Hooks et Betty Friedman, le chef d'oeuvre d d'Annie Ernaux pour moi. Préfiguration de la notion de la charge mentale, invention d'un concept ou archétype littéraire , réflexion sur les aliénations successives entre la prolétaire émancipée parce qu'elle travaille, et l’aliénation de la bourgeoise, qui n'a pas besoin de travailler parce que son mari est riche mais est relégué au foyer et à perdre son identité. Les prolétaires sont aliénés aux classes supérieures, mais l'aliénation de la prolétaire est partagée avec son mari en toute égalité.
Ici seul le style est le défaut du livre parce qu'Ernaux essaie justement d'en avoir, et n'en a pas; C'est dommage parce que c'est un grand livre, belle écriture ou non.

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l'avortement

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l'amour - pour Mona Chollet un grand roman sur la passion , ses dégâts, et le fait de concilier une passion amoureuse parfois vaine et son indépendance.

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l'ascension sociale

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la perte de la virginité

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Femme cougar., et assez décevant. Ernaux effleure le sujet cougar/jeune homme. A vrai dire, elle retrouve sa jeunesse avec ce gamin, dont elle n'est pas du tout amoureuse, rien à voir avec le diplomate russe, et qui pourtant l'idolâtre. C'est pas très sain. Et c'est pas du grand Ernaux. C'est une nouvelle sans intérêt.. Bon c'est vrai, elle a le droit de coucher sans être amoureuse, ce n'est pas le problème , mais le problème c'est qu'elle ne fait que ressasser un peu les anciens romans( evenement, femme gelée, la place, une femme) plutôt que d'analyser en profondeur sa relation cougar non conventionnelle avec ce jeune homme, et aussi ( elle assume pas et ca m'énerve) coucher avec un garçon qu'elle aime bien qui lui soutire un peu d'argent mais dont elle n'est pas amoureuse

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le capitalisme

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https://journals.openedition.org/contextes/6235
Elle a inventé l'autobiographie sociologique

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l'adolescence féminine