Annotation séries

Annotation :

Mis à part les deux premiers épisodes et l'épisode 9, je dois dire que j'ai eu du mal avec cette série qui, pourtant, avait du potentiel ! L'ensemble m'a paru assez creux, long et même prétentieux (on veut nous faire croire qu'il y a un scénario bien ficelé et au final rien n'est développé et le final n'aboutit sur rien de bien concret).. Dommage car il y avait de bonnes idées !

Notée en octobre 2018

Annotation :

Si l'écriture est loin de m'avoir totalement convaincu, j'ai plutôt bien apprécié cette série pour la bande son et pour le personnage de la Hyène (Céline Sallette a un charisme de fou et s'est avéré une belle révélation) ! Mis à part l'épisode 7 que j'ai trouvé vraiment mou du genoux, les épisodes s'enchaînent facilement bien que l'action tourne en rond ! Cela dit, les épisodes étant relativement court et l'ambiance appréciable, cela ne m'a pas trop dérangé (je pense qu'il s'agit d'une série à bing watcher car sinon on se lasse) ! La prestation de Romain Duris est bonne (beaucoup apprécié lorsqu'il craque vers la fin) mais l'écriture du personnage est assez limitée dans l'ensemble !

Notée en juin 2019

Annotation :

Saison 1

Une bonne première saison, très bien écrite et qui profite d'un très bon casting (Jim Carrey s'épanouit pleinement et livre une très bonne performance) ! Les épisodes 7 (très certainement le meilleur épisode de la série selon moi tant il regorge de séquences incroyables) et 8 ont été une véritable surprise ! J'ai eu un peu plus de mal avec les deux derniers mais je suis très curieux de voir ce que va donner la saison 2 (la bande annonce donne envie) !

Notée en octobre 2019

Saison 2 : vue et c'est très chouette

Annotation :

Une série pour le moins particulière mais qui m'a, dans l'ensemble, plu : j'ai pris plaisir à la suivre au fil des semaines et bien apprécié son ambiance (musicale notamment), qui n'est pas sans rappeler celle de Legion et de Maniac ! Il s'agit d'un projet ambitieux mais, dans le même temps, je trouve que la série a pour mérite de rendre le propos et la narration accessible ! La dimension méta quantique, qui est le cœur de la série, est appréciable et coexiste bien avec l'aspect thriller-complot (à ce propos,certains twists peuvent être désamorcés assez facilement mais on est curieux de voir ce qu'il va arriver à Lilly) ! Avec ce genre de projet, il n'est pas évident de le rendre compréhensible aux acteurs afin de rendre leur jeu crédible et de les impliquer dans le délire mais, à l'instar de celui de Legion, le casting est très bon ! En somme, je pense que cette série ne plaira pas à tout le monde mais elle vaut le coup d’œil !

Notée en avril 2020

Annotation :

Life After Lisa

Je suis un peu embêté en attribuant cette note car la série a eu le don de me toucher, de me mettre les larmes aux yeux (les conversations avec Anne font toujours mouche) et j'apprécie le ton de la série qui peut être très violent (peut-être même trop par moment) mais aussi très drôle ! Néanmoins, la saison 1 m'a semblé trop redondante (les trois premiers épisodes sont quasiment identiques et ce n'est que durant la seconde partie de saison que les choses commencent à bouger) et l'écriture manque de développement car elle se focalise sur le personnage de Tony et les personnages secondaires sont véritablement secondaires dans le sens où l'importance qui leur est accordée n'est pas suffisante, si bien que l'évolution de la relation les unissant avec Tony m'a semblé un peu trop brutale ! Heureusement, cela s'améliore avec la saison 2 dans laquelle certains de ces personnages secondaires ont droit à plus de développement et cela permet de contrebalancer avec l'arc de Tony ! Dommage que le personnage de Sandy n'ait pas pu en profiter (peut-être dans la prochaine saison ?).. Peut-être que les saisons ne sont pas suffisamment longues (épisodes plus longs ? Plus d'épisodes ?) ? La série a pu me frustrer également car, par moment, on a l'impression que l'état de Tony s'améliore mais en réalité cette amélioration n'est pas aussi importante que l'on peut être amené à penser (en même temps, c'est très certainement pour cette raison que la série traite bien le sujet du deuil) ! En tout cas, Rick Gervais y est convaincant, grinçant, violent mais aussi touchant et je suis très content de retrouver Penelope Wilton (surtout dans un tel rôle) que je n'avais pas revu depuis Doctor Who !

Notée en juin 2020

Annotation :

Saison 1

Don't try to understand it. Just feel it.

A défaut de faire une critique, je vais opter pour l'option de l'annotation (ce qui m'arrange un peu car je préfère rédiger un papier *complet* une fois la série terminée) pour parler brièvement (et sans trop rentrer dans le détail) de la première saison d'Undone.

Si je devais résumer cette dernière en quelques mots, je parlerais de délire halluciné authentique.

Halluciné car Undone c'est, avant tout, une identité visuelle étant donné le procédé d'animation utilisé qu'est la rotoscopie. Cette technique permet de décupler tout le potentiel de l'univers de la série (si le premier titre de la bande son s'intitule A Life Without Limitations, on pourrait ici parler d'un monde sans limites) et donne l'impression que des cases *vivantes* d'une bande dessinée défilent sous nos yeux (sur le plan visuel, la série m'a beaucoup fait penser au film Loving Vincent). Le rendu pourra en dérouter certains mais, pour ma part, j'ai été tout simplement séduit par l'aura d'Undone.

Authentique car, malgré la dimension S-F de la série, la rotoscopie permet de rendre *crédibles* les *trips* d'Alma, lesquels n'auraient très certainement pas aussi bien rendu si la réalisation n'avait pas recouru à l'animation. A ce niveau, Undone a un petit côté à l'univers de Christopher Nolan, notamment avec Inception, car elle réussit à rendre réalistes des choses qui semblent inconcevables. Le propos de la série m'a, en revanche, paru plus accessible car il se focalise sur Alma, que ce soit son rapport avec son entourage ou sa perception de la réalité, et permet aux créateurs de la série, à travers lui, de revenir sur des thématiques déjà abordées dans BoJack Horseman que sont, par exemple, le traumatisme, le deuil ou la pathologie (pour la petite histoire, Raphael Bob-Waksberg et Kate Purdy (qui a elle-même fait une dépression nerveuse vers ses 35 ans) ont eu l'idée de faire Undone en réalisant le onzième épisode de la première saison de Bojack Horseman,*Downer Ending*, dans lequel le personnage éponyme fait un *trip existentiel* sous drogue).

Partant, le gros point fort d'Undone réside dans cette alliance du fond et de la forme.

Il s'agit également d'une première saison efficace puisque, une fois le décor planté en quelques vingtaines de minutes, la série happe littéralement le spectateur impuissant et déboussolé et enchaîne les épisodes, tout en se réinventant à chaque coup de marteau.

Annotation :

Succession de portraits de membres d'une communauté dans une temporalité incertaine, Tales from the Loop est une série qui, grâce à l'emploi d'une science fiction discrète en toile de fond (sur ce point, il m'a été difficile de ne pas penser à Devs), se réapproprie des thématiques traitées et retraitées à toutes les sauces (la vie après la mort, le temps qui passe, le rôle de parent, la solitude...) mais avec une douceur et une intimité (voire même pudeur) si prononcées qu'on ne peut qu'être touché par la proposition.

On regretterait presque que la série n'aille pas plus loin à ce niveau, les deux premiers et derniers épisodes étant moins intéressants sur le fond mais tout aussi réussi que le milieu de saison sur la forme.

Bien que je n'ai pas encore pris le temps de la découvrir, Tales from the Loop semble être la petite sœur de Black Mirror dans un contexte à la Under the Dome. L'effet "passement de relais" entre les personnages que l'on constate d'épisodes en épisodes m'a beaucoup plu car cela permet d'accorder à des personnages qui, à première vue, sont secondaires leur moment sous les lumières du projecteur, tout en n'oubliant pas d'entretenir une continuité entre chaque histoire.

Le casting, au sein duquel figurent notamment Rebecca Hall et Jonathan Pryce, et la musique contribuent au charme de la proposition.

Notée en octobre 2020

Annotation :

Saison 1

Il y a du bon (surtout au début) mais plus on avance plus on s'enlise dans quelque chose sans savoir vraiment où l'on va malgré les récurrences qui s'affirment de plus en plus sans qu'elles soient, au final, expliquées et puis ça tourne quand même un peu rond à partir du milieu de saison.. L'ambiance et là mais l'écriture de cette première saison est en dent de scie et chute peu à peu (l'épisode final est très certainement le moins bon) ! J'en retiendrais tout de même la découverte d'Abubakar Salim qui prête ses traits à mon personnage préféré !

Notée en janvier 2021

Saison 2 : non vue

Annotation :

Saison 1

Il y a du bon dans cette première saison mais le rythme reste assez déstabilisant et les choix de cast ne sont pas toujours les plus judicieux.. Les épisodes sont denses et souvent intéressants mais cela ne les empêche pas d'être aussi prévisibles et, plus globalement, la gestion des différents arcs peut manquer en finesse.. A voir ce que donnera la suite (qui n'est pas pour tout de suite) !

Notée en octobre 2022

Saison 2 : vue et c'est une saison qui tient la jambe du spectateur

Annotation :

Saison 1

La qualité est là pour sûr mais je trouve le fond de cette première saison un peu léger et le final n'est pas la meilleure des rampes de lancement : je n'ai pas joué aux jeux donc je ne sais pas ce qu'il s'y passe mais j'ai peur que l'histoire manque de consistance pour s'étirer sur plusieurs saisons (crainte qui se ressent durant quelques épisodes de cette première saison) ! On retiendra néanmoins une bonne tension, des décors soignés, un cast globalement convaincant et (surtout) un troisième épisode parenthèse émouvant ! 7,5/10 !

Notée en mars 2023

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Salade grecque (assaisonnée tout comme il faut !)

Argh ! Mais quel plaisir cette série ! Klapisch a encore frappé et nous fait tombé amoureux d'une nouvelle galerie de personnages ! C'est à la fois très similaire et très différent de l'Auberge Espagnole et c'est un régal ! 7,5/10 avec tout mon cœur !

Notée en avril 2023

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Bon c’est loin d’être aussi raté que ce à quoi on pouvait s’attendre et j’ai même été surpris par la nostalgie que m’a procuré cette première saison mais aussi (et surtout) par l’implication du cast principal (coup de cœur pour Zorro et Sanji à ce niveau) ! Au niveau du scénario, cette première saison va un peu vite (surtout sur le développement de certains personnages) mais insérer un second fil rouge était plutôt une bonne idée, même si sa justification s’est avérée très paresseuse ! Après, tout ne passe pas super bien (déjà) et du coup j’ai un peu peur pour la suite : s’ils ne veulent pas poutrer la série, il va falloir faire du tri entre ce qui peut être bien adapté de ce qui ne peut l’être (et, vu ce qui se passe actuellement, la balance penche nettement plus d’un côté que de l’autre depuis quelques temps maintenant) ! Bref, c’est sympa et divertissant mais il va falloir tenir le cap et ne pas vouloir en faire trop pour la suite !

Notée en septembre 2023

Annotation :

Une sorte de Titeuf pour adulte très drôle mais aussi très touchante particulièrement bien exécuté ! Cette série m’a beaucoup rappelé l’Homme le plus flippé du monde et me donne très envie de voir plus de l’œuvre de Zerocalcare !

Notée en septembre 2023

Annotation :

C’est vrai que la dernière saison est de loin la moins réussie mais je garderai un bon souvenir de cette série, qui va au delà de la simple « teenage serie », en traitant avec une certaine justesse certains sujets sensibles, et qui profite d’une galerie de personnes attachants !

Notée en octobre 2023

Annotation :

Dernier épisode un peu décevant mais qu'est ce qu'il est fort Dolan pour créé cette ambiance "drame familial" si oppressante, comme il avait déjà pu le faire dans Juste la Fin du Monde (les deux histoires sont assez similaires d'ailleurs) ! Et là encore, pour son premier essai série, il a su s'entourer d'un casting solide ! J'espère qu'on reverra un projet de Nolan avant longtemps car cette série m'a fait réalisé qu'il me manquait !

"Mais c'est le drame de ma vie de t'aimer !"

Notée en février 2024

Annotation :

Saison 1

Il y a de belles surprises durant cette « première » saison (Boom, 73 Yards, Bubble and Dot et même Rogue se sont avérés de solides épisodes) et Ncuti Gatwa confirme même dans les épisodes qui m’ont moins convaincu qu’il est un très bon choix (attention en revanche au fait que la personnalité de l’acteur a pu un peu trop influencé l'écriture du personnage) ! Pour ce qui est de l’écriture dans son ensemble, cette première saison retombe un peu comme un soufflet qui n’a pas suffisamment monté lors d’un final qui n’a pas été à la hauteur des attentes (même si la première partie d’Empire of Death était très prometteuse) : nous ne sommes donc pas au niveau de la première ère de RTD mais je n’ai pas trouvé, contrairement à certains, que le passage sur Disney + ait eu une incidence sur la série et que cette saison renoue avec le Doctor Who d’« avant Chibnall » ! Je conserve donc mon « 7/10 + coup de cœur » !

Notée en juin 2024

Annotation :

Quel cauchemar émerveillé cette série ! L'image est belle, la violence, saisissante, l'imaginaire, foisonnant et le sound design, précieux : une série de qualité à ne pas mettre devant tous les yeux (et surtout pas à n’importe quel moment de la journée) mais qui méritent qu'on s'y penche !

Notée en juin 2024

Annotation :

Une masterclass britannique qui profite d’un excellent cast (du petit à là grand mère, c’est assez bluffant) et d’une ambiance maîtrisée ! The Devil’s Hour m’a rappelé Bodies de Netflix mais elle a su mettre la barre un cran au dessus !

Notée en juillet 2024

Annotation :

Un début (les épisodes 2 à 5) et un final vraiment pas dingues.. on retiendra surtout un épisode 7 assez surprenant et réussi mais encore faut il tenir jusque là (surtout que ça rechute ensuite).. Nettement moins emballé que par WandaVision du coup..

Notée en novembre 2024

Annotation :

Série qui n’a que pour elle les gros noms qui figurent sur son affiche (content de revoir Evelyne Brochu) et qui compte bon nombre d’énormités qui laissent complètement pantois (ce n’est au point où j’étais convaincu qu’il y allait avoir un plot twist avec la voiture AI).. Mention spéciale pour Baptiste Carrion-Weiss qui réussi l’exploit d’être de plus en plus insupportable à chaque épisode !

Notée en novembre 2024

Annotation :

Quel objet étonnant, rétro et frais : c'est un vrai plaisir ! Plus complexe qu'il n'y paraît (tout n'est pas forcément expliqué mais les scénaristes ont réussi à nous le faire comprendre sans trop nous frustrer), Ovni(s) n'oublie pas d'être drôle et poétique ! Le casting principal est très chouette également ! Il y a eu une petite baisse de régime avec la fin de la saison 1 et le début de la saison 2 mais j'ai été nettement plus convaincu par les épisodes qui ont suivi ! Seul (petit) défaut, j'avoue ne pas avoir été trop convaincu par la manière dont a été utilisée la bande de son de Thylacine mais je suppose que cela est dû au fait que je l'avais beaucoup écouté avant de regarder la série ! 7,5/10 !

Notée en décembre 2024

Annotation :

Saison 1 :

Bien que je n'ai pas été complètement convaincu par le tout (qui m'a semblé un peu trop classique à mon goût), j'avoue avoir particulièrement apprécié le casting dans son ensemble ! Une mention spéciale se doit d'être attribuée à Mark Strong, qui est constamment mené en bateau et qui parvient à plusieurs occasions à démontrer la vacuité de l'esprit de son personnage avec justesse, et Olivia Williams ! Emily Watson, Barbara Marten, Jessica Barden et Emma Canning se sont avérés de très bons choix également ! Travis Fimmel fait toujours du Travis Fimmel mais j'ai trouvé que son jeu et ses mimiques convenaient assez bien au personnage : à voir ce que ça donnera sur la durée ! Pour ce qui est du scénario, l'ambiance est à la fois très proche et très éloignée des films de Villeneuve et j'avoue avoir été agacé par la manière dont est cloisonné l'univers de Dune en ce que les intrigues tournent toujours autour des mêmes familles (autant dire qu'on ne peut s'empêcher de penser aux films Star Wars qui, jusqu'ici, ne se sont jamais anticipés des Skywalker…) et, du coup, la pilule "la série se passe 10 000 ans avant la naissance de Paul Atreides" a un peu du mal à passer… Il y a de bonnes choses (voir même de très bonnes choses, comme l’un des meilleurs plans de la franchise avec l’arrivée d’un vaisseau de la guilde qui a pour effet de dilater l’espace dans le dernier épisode) dans cette première saison et l'annonce du renouvellement se veut rassurant mais Dune Prophecy doit encore faire ses preuves !

Notée en janvier 2025

Annotation :

Alors oui, évidemment, au niveau de l'animation, il n'y a rien à dire, si ce n'est que Arcane se place dans le haut du panier aux côtés des films Spider-Verse mais pour ce qui est du scénario, et en particulier celui de la saison 2, j'avoue être nettement moins convaincu et je ne suis pas vraiment parvenu à m'attacher aux personnages ou au lore… Un peu déçu donc car si j'ai eu de nouveau du mal avec les premiers épisodes, j'avais plutôt bien accroché aux épisodes de la saison 1 qui suivaient le saut dans le temps, avant de me tenir le discours du "ne cherche plus, tu es perdu" en découvrant la deuxième saison, qui m'a d'ailleurs laissé croire qu'on en apprendrait davantage sur Silco… Bref, finir sur cette salve d'épisodes a eu le don de me faire baisser ma note de 0,5 ! 7,5/10 !

Notée en janvier 2025

Annotation :

Saison 1 :

Série plutôt prenante qui profite d'un Ben Wishaw particulièrement attachant ! Black Doves peut être un peu tiré par les cheveux et les twists peuvent tomber un peu à plat mais c'est globalement convaincant !

Notée en janvier 2025