Anthologie du théâtre grec antique

Annotation :

Une jolie critique des maux de la guerre. Aristophane se livre ici à une dénonciation acerbe de Cléon et de ses sycophantes, aveuglés par leur envie de guerroyer contre Sparte pendant la guerre du Péloponnèse, sans admettre leur part de responsabilité dans le conflit. Très amusant (trad. Alfonsi).

Annotation :

Sans doute la comédie la plus politique d'Aristophane. Il y fustige sans ménagement Cléon, qu'il accuse de cajoler le peuple par ses flatteries, tout en réduisant sans cesse la puissance d'Athènes. Mais c'est aussi la démocratie que le dramaturge critique à travers lui et son remplaçant, le Charcutier. La pièce traîne en longueur dans son dernier tiers, en dépit d'une conclusion lucide.

Annotation :

Dans cette pièce qui donne à voir un Socrate en maître sophiste (chose étonnante quand on a lu Platon !), Aristophane attaque sans ménagement les promoteurs de la Langue, propres à berner les gens par des raisonnements malhonnêtes. Dans ce diptyque, c'est la deuxième partie (la moins comique) qui est la plus intéressante, le rythme général étant un peu redondant.

Annotation :

La fameuse pièce de la "judicardite", maladie obligeant son hôte à juger compulsivement ses semblables pour des broutilles, m'a laissé de marbre. Le comique y est bien moins présent dans le texte. On sent que c'est une pièce faite avant tout pour être jouée tant le comique de situation y tient un place essentielle.

Annotation :

Grand classique de la littérature universelle. Dans mes souvenirs un peu lourd mais drôle. A relire.

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Aristophane, inventeur du féminisme ?! Mais oui madame (et monsieur) !

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Dans ce qui n'est qu'une longue et croissante lamentation des Perses sur le désastre qui vient de frapper leurs armées à Salamine et Platées, Eschyle délivre un sublime récit sur l'orgueil de Xerxès et les caprices de la Fortune. Cela dans une atmosphère cryptique et une langue riche, mais pourtant infiniment sensible et suggestive (trad. Chambry).

Annotation :

Absolument sublime dans mes souvenirs, mais à relire pour en être bien sûr.