Août 2017 / Cinéma

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Un des premiers rôles de Jeanne Moreau dans lequel elle joue une bourgeoise mégère, ce film de vaudeville repose sur un quiproquo qui n'en finit pas de se filer. La lumière et l'allégresse des acteurs donnent un peu de saveur à l'ensemble.

Vu pour la 2e fois en DVD

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Un des 1ers Ozu (tourné avant son chef-d'oeuvre muet "Gosses de Tôkyô"), cette fable familiale sur fond de crise de l'emploi joue de nœuds dramatiques et du déshonneur du déclassement social, le tout teinté par l'influence de la comédie US.

Vu en DVD

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Cette trilogie de Reeves peut désormais briguer le titre des meilleurs blockbusters hollywoodiens du début XXIe. Anti-Trump, suprémaciste et créationniste, manque au film moins de raccourcis de scénario pour atteindre les sommets.

Vu au Pathé Bellecour

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Pour la première intrusion de la couleur dans son cinéma, Kurosawa offre un feu d’artifices pictural de couleurs incandescentes. En contraste avec la misère de ce qu'il dépeint, une extase devant le charme fabuleux des teintes.

Vu en DVD

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Premier film d'Audiard fils. Tout y résonne comme fabriqué, artificiel, souvent comme des trucs de courts-métragiste (la voix off superfétatoire au début et à la fin, les effets d'accélération, le montage parallèle qui se recoupe...).

Vu sur Arte+7

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Malgré l'effort de vouloir aérer ces séquences tragiques de scènes intermédiaire comiques, Akahige souffre de la musique grave et majeure qui souligne ce que la beauté solennelle des images illustre pourtant si bien.

Vu en DVD

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Péchant par excès de didactisme, cette hagiographie gagne en souffle et en dimension tragique dans son dernier tiers. Le film réussit quand il oppose les corps collectifs aux discours individuels et quand il déploie sans fard les affres du SIDA.

Vu au Lumière Terreaux

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La comédie française est devenu le bastion d'un humour de droite. Avec ces "Gamins", dont la morale finale assez sidérante (SPOIL !) est quand même : abandonnez vos rêves pour préférer une vie familiale rangée et casée.

Vu en DVD

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Succession de kiffs parisiens (se promener dans tel ou tel endroit, défait de toute sa population), cette réal d'Eric & Ramzy manque d'enjeu, d'épaisseur comique alors que tout commence par une belle séquence d'ouverture.

Vu sur Netflix

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De Peretti est à la Corse ce que Guiraudie est à la Diagonale du vide ou Dumont au Nord. De la perte des jeunes corses dans la lutte régionaliste, il met en scène (avec un manque d'inspiration formelle) quelque chose de l'attrait terroriste.

Vu au Pathé Bellecour

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Aujourd'hui Dreamworks Anim c'est "Baby Boss", "Les Trolls". Mais à l'origine, ils ont produit ce grand film, certes prosélyte mais magnifiquement réalisé. Touché dans ses plus beaux moments fratricides, plusieurs moments m'ont (re)sidéré.

Vu sur Netflix

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Habité par plusieurs films en un (mon préféré : le dernier), ce 2e film de Campillo manque comme son 3e d'un véritable engagement formel. Tout à son symbolisme, il en oublie de produire un vrai geste de cinéma.

Vu sur Arte+7

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Inscrit dans une thématique chère à Ozu : celle du père sans travail contraint d'assurer la survie de ses enfants, avec les questions d'honneur, cet "Auberge à Tôkyô" ne réussit pas l'émulsion émotionnelle coutumière du cinéaste.

Vu en DVD

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Apparaît la naissance d'un style en train d'être élaboré, presque sous nos yeux. Tant dans les thématiques et les ressorts scénaristiques que dans les cadres fixes et les pillow shots de la réalisation.

Vu en DVD

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Un des plus beaux mélodrames de Yasujrô Ozu, selon son scénario à géométrie variable ("Printemps tardif", "Le gout du saké", "Fleurs d'équinoxe") porté par la musique lyrique de Senji Itô et par l'interprétation vive de la troupe du cinéaste.

Vu en DVD

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Découvert à sa sortie en salle avec une bande de potes, la revoyure un dimanche soir seul sur Netflix n'est pas à l'avantage du film. Drôle dans ses moments les plus absurdes (là où les Farrelli excellent), moins dans sa romance bourgeoise.

Vu pour la 2e fois sur Netflix

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Empruntant à Barry Lyndon le contraste entre une tonalité picturale pompière et une violence au travail, sous le vernis, Coppola tresse dans une pastille (film court, enjeu serré) un fable critique sur le féminisme et la guerre de Sécession.

Vu au Lumière Terreaux

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Si Godard est savamment dépeint comme un clown pétri de contradictions, c'est parce que le film n'est pas un biopic sur lui mais plutôt le regard tendre et sensible d'une femme sur son mari génial, sclérosé par sa peur panique de vieillir.

Vu au Lumière Terreaux

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Tout est réuni pour construire un objet singulier : adaptation d'une pièce de Péguy, musique black metal d'Igorrr, choré de Decouflé... Et le résultat est entre la gêne perpétuelle, le sentiment d'imposture et la sidération épiphanique.

Vu sur Arte+7