Août 2020 / Cinéma

Annotation :

Dans un noir et blanc plus diaphane que celui de "Matins calmes à Séoul" ou "Grass", HSS élabore un petit conte où la grâce et la pesanteur, la beauté d'une amitié féminine et la mort d'un poète déchue se croisent dans la pâleur de l'hiver.

Revu pour la 2ème fois en lien de prévisionnement avec Yoo-ran

Annotation :

À la fois variation sur le motif du personnage de Kikuchiyo dans "Les 7 samouraïs" et déclinaison du "Goyokin" du même Gosha, ce samurai-eiga réinvente sagement le genre mais, surtout, fascine par la beauté de ses plans.

Vu en DVD emprunté à la BM

Annotation :

2ème film de la trilogie de Koker, Kiarostami met en perspective 1/ l'Iran profonde, meurtrie par un tremblement de terre et dévoilée sous l'errance du cinéaste et 2/ son cinéma, doublé d'une ampleur romanesque et documentaire.

Vu sur Arte.fr

Annotation :

Le ton badin d'Ozu y trouve un écrin poli comme nulle part ailleurs dans son cinéma. Au crépuscule tellurique des "Gosses de Tokyo" se substitue ici l'alliage cristallin et solaire du potache et de l'impérieuse propension à résister.

Vu au Lumière Terreaux avec Yoo-ran

Annotation :

En 5 minutes, menées tambours battants, ce court Pixar révèle une dextérité de mise en scène. À travers les chausses-trappes d'un espace magique, entre un prestidigitateur et son lapin, une valse à mille temps implacablement burlesque.

Vu sur Disney+ avec Yoo-ran

Annotation :

Ce court-métrage aussi simple que d'apparence schématique se bonifie à la deuxième vision. S'il peut donner un goût de niaiserie, il peut tout aussi charmer par la limpidité de son émotion et par le spleen de sa musique.

Vu sur Disney+ avec Yoo-ran

Annotation :

Sous les habits du mockumentary, le premier long d'Alex Lutz éveille tout un champ de la musique pop française (la variétoche). Mais il touche surtout par la profonde tendresse que Lutz y injecte et les espaces d'intimité où il se révèle.

Vu en DVD emprunté à la BM

Annotation :

Dans une mise en scène assez sage (mais suffisamment bien dotée pour servir techniquement son propos), c'est le portrait saoudien d'une féminité conquérante et d'une masculinité sensible que tisse Al-Mansour.

Vu en lien de prévisionnement

Annotation :

Retors sans sur-jouer son astuce narrative, ce thriller de Fukada soulève sans esbroufe plusieurs problèmes sociétaux nippons. Reste l'étrange sentiment d'une photographie, à l'exception d'une séquence, étonnamment éteinte.

Vu au Lumière Bellecour

Annotation :

Ce qui semble intéresser Morrison, c'est moins le récit (trop étalé) de la ville de Dawson que la mise en harmonie musicale de ses archives. Le documentaire historique séduit beaucoup moins que les essais expérimentaux du montage.

Vu au Lumière Fourmi

Annotation :

Ce qui m'a le plus séduit dans ce portrait syncopé de ce peintre rustre, au-delà de la beauté de certains cadres, de la force de Choi Min-sik, c'est la manière dont le récit se déroule abruptement, dans des sauts de montage furtifs.

Vu en DVD emprunté à la BM avec Yoo-ran

Annotation :

Conduit par l'"impolitiquement correct", orchestrant des instants où Jim Carrey peut exercer tout l'éventail de son génie comique, cette comédie romantique aux élans vulgoss est jouissive de transgression !

Vu en DVD emprunté à la BM avec Yoo-ran

Annotation :

Donnant envie de répondre, à la place du cinéaste, contre les syllogismes bigots, ce documentaire nous enjoint, par la négative, à participer au débat et nous met en perspective la relativité et les limites des sociétés.

Vu en DVD emprunté à la BM