Apocalypse Littéraire 2020

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[Décembre]

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[Novembre]

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[Novembre] Lu en anglais, attention ! Justement, j'ai trouvé que l'anglais était plus difficile dans ce tome-ci, mais je pense que c'est une fausse impression qui s'explique que contrairement aux 4 précédents tomes, je ne l'ai pas lu une dizaine de fois. J'ai du le lire qu'une fois ou deux.
Je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer que l'univers de Harry Potter a quelques incohérences, surtout dans ce tome. Avant, je n'y prêtais pas attention, maintenant, ça me "titille" davantage. Mais bon, la preuve que la magie de Harry Potter a encore un effet sur moi, je reste accrochée aux pages de la saga, même en langue étrangère. Prochaine étape dans deux ans : Harry Potter en Allemand ?

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[Novembre] Petit conte moral de Diderot en opposition au mariage (pour être concise)

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[Novembre] Encore une classique, encore une sale note ! Eh bien...
Le Neveu de Rameau comporte des éléments pourtant passionnants sur la morale, le rôle de l'argent, sur l'instruction... Ce livre est une mine d'or pour mon article sur la morale matérialiste de Diderot.
Cependant, je pense que ce livre doit aussi être jugé d'un point de vue littéraire. Or, ce fut une lecture désagréable, il y a trop de références, trop de redondances.

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[Novembre] Je n'ai pas apprécié la lecture de cet ouvrage. Tout d'abord, je pensais avoir une nouvelle entre les mains et non pas un récit de la sorte. Quelques réflexions m'ont intriguées, notamment à propos de la vision de la liberté comme d'un fardeau ou de l'incompréhension du suicide. J'ai eu du mal à accrocher au récit car le narrateur est lui-même désagréable, imbu de sa personne. Je n'ignore pas que cela est un procédé volontaire, mais j'ai trouvé cela ennuyeux, j'ai retiré peu de choses de ma lecture. J'imagine que nous devions nous retrouver dans ses lamentations d'un homme à la vie imparfaite, à l'image de celle de chacune d'entre nous.

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[Octobre] Je l'ai encore moins apprécié que le précédent ! Quel dommage ! Pourtant, encore une fois, j'ai été agrippée à ce livre, je l'ai dévoré goulûment. Des petits détails m'ont dérangé, comme l'horrible franglais des habitants de Babel.
Puis Thorn, que je ne peux décidément pas encadrer, qui se montre encore une fois désagréable envers l'héroïne. A un moment, il dit qu'il préfère n'être rien pour elle plutôt qu'un ami ou un truc comme ça. Sauf que cette histoire tiendrait mieux si cela était une histoire d'amitié que d'"amour" ou plutôt de soumission presque.
Oui, je trouve que les histoire d'amour dans la littérature jeunesse ou même dans un certain nombre de films sont FORCES car il s'agit que d'un PAUVRE ressort scénaristique qui m'EXASPERE.
J'espère que dans le quatre, il va y avoir un peu de bouleversement et une autre fin que "ils se marièrent et furent heureux"

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[Octobre] Je voulais écrire une critique au départ. Une critique un peu acerbe pour mettre en avant les imprécisions de cet ouvrage.
Sinai a une belle plume, il faut l'avouer, mais elle ne va pas du tout loin dans la pensée de Benjamin. Dire qu'il s'oppose au présent est juste un contre-sens selon moi. Aussi Sinai s'appuie beaucoup sur les écrits d'Arendt sur Benjamin, et hum, j'ai l'impression que Arendt a sa conception personnelle de Benjamin. Puis le parallèle qu'elle cherche à construire entre Benjamin et ce qu'elle nomme les "décroissants" est imprécis. D'ailleurs, qui sont ces décroissants ? Jamais elle ne nomme de théoriciens. Par contre, elle ne se prive pas de faire de multiples références à ses copains qui ont écrit pour cette collection ! J'ai l'impression de lire une revue publicitaire... J'exagère. Néanmoins, tout n'est pas à jeter dans ce livre. Pour ceux qui ne connaissent pas Benjamin du tout, cela peut être une porte d'entrée... Quoique non, autant lire Lowy, au moins, c'est précis et clair. Quelques éléments sont pertinents, notamment sa présentation des exposés sur Paris de Benjamin et comment le flâneur est une allégorie à contre-courant.

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[Octobre] Cet avis est écrit un mois après la lecture de cet ouvrage. Je l'ai lu avec frénésie. Je me suis davantage reconnue dans le personnage d'Ophélie, maladroite, parfois effacée mais têtue. Je recommande cette saga pour les adolescents ou les jeunes adultes. Cependant, DIVULAGACHAGE on ne croit pas deux secondes aux sentiments qui commencent à naître chez Ophélie pour Thorn. Je trouve que cette romance est forcée.

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[Octobre] J'ai lu la dernière version de ce texte, aux éditions l'Éclat poche.
Je ne me suis pas attardée sur cet ouvrage volontairement, car j'ai tendance à un peu trop prendre le pli des commentateurs que je lis. Je préfère donc le lire de manière évasive pour saisir quelques clefs de compréhension puis analyser de moi-même les thèses sur le concept d'histoire et me replonger après dans le commentaire de Löwy pour confronter mon interprétation.
Je recommande vraiment cet ouvrage, ceci dit. Il est aussi clair que érudit, Löwy n'hésitant pas à confronter les diverses traductions ou interprétations, à remettre chaque passage dans son contexte. Le seul bémol est qu'il s'éloigne parfois trop du texte, en particulier lorsqu'il fait des parallèles entre les considérations de Benjamin et les luttes en Amerique Latine. Parfois les parallèles semblent pertinents, parfois un peu hors propos. Toutefois, je comprends l'envie de montrer que le texte de Benjamin est toujours d'actualité.

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[Octobre] J'ai lu cet ouvrage et je n'en ai pas saisi grand chose. Il faut que je le relise.
Voici le problème que je rencontre : je veux tant lire, "tout" lire, lire vite, que je survole et gâche des livres.
Je pense délimiter mes lectures, surtout en vue de mon travail de recherche. J'espère apprendre à être plus précise et apprendre à (re?)prendre le temps de lire attentivement.

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[Octobre] De la déception. J'en attendais bien plus et sans doute trop de cet ouvrage. Quelques passages sont certes édifiants lorsque Mill marque la distinction entre satisfait et heureux ou différencie les plaisirs en fonction de leur qualité (contrairement à Bentham), mais l'ouvrage ne m'a pas convaincu davantage sur la question de l'utilitarisme. Peut-être est-ce dû au fait que Mill répond d'emblée à ses détracteurs au lieu de présenter ses thèses sous un autre mode que celui de la défense.
Peut-être que je devais lire Bentham avant.
Je pense que j'ai possiblement mal lu cet ouvrage.

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[Octobre] Bref dialogue entre Diderot et la Maréchale de Broglie, une femme pieuse mais d'esprit. Diderot tente de lui montrer qu'on peut être non-croyant et vertueux (reprise de l'athée vertueux de Bayle). Il remet en question la dureté du jugement dernier ainsi que des dogmes. Les préceptes de la religion chrétienne sont peu respectées, remarque-t-il, mais si on les respectait à la lettre, on deviendrait fous.
Selon lui, la religion est nocive entre autre par sa production de fanatiques et crée bien des malheureux. Néanmoins, Diderot ne se montre pas dogmatique, il souligne que la religion peut convenir à certaines personnes, les rendre plus vertueuses comme la Maréchale de Broglie.

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[Octobre] A travers la discussion entre A et B, on entrevoit les "mœurs" de Tahiti qui semblent plus légères que celles d'Occident. Plutôt qu'une sociologie de la morale à Tahiti, il s'agit pour Diderot de critiquer la morale chrétienne, contre nature et qui corrompt l'homme en l'empêchant de réaliser ses désirs (on peut aussi se demander jusqu'où cela peut aller...).
Par contre, contrairement à ce qu'il pourrait sembler au premier abord, Diderot n'envisage pas un retour en arrière ou à ce que les hommes copient le modèle des Tahitiens (dont il questionne le statut de "sauvages" par ailleurs) mais plutôt un juste milieu entre l'état de nature et l'état civile. Il s'agit de fonder une nouvelle morale, affranchie de toute religion.
Bon, je vais trop loin car je travaille sur la morale selon Diderot en me basant en autre sur cet écrit.

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[Octobre] Ah, les romans jeunesse-fantastique ! Mon premier amour. J'en ai dévoré (Harry Potter, Eragon, Zoé Zéphyr, Fablehaven et j'en passe). En grandissant, j'ai délaissé ce genre pour les classiques ou les essais. Au fond, j'avais envie de replonger dans cet univers. Parfois, je le fais en lisant des ouvrages jeunesse, en Anglais, par peur de perdre du temps en les lisant en Francais.
Puis j'ai entendu des louanges de cette série, notamment par des adultes parfois plus âgés que moi. Parce oui, quelque part, j'avais peur de ne plus être aussi sensible à la magie des livres fantastiques destinés à la base à la jeunesse.
Eh bien, je l'ai dévoré. Au départ, je peinais un peu avec les personnages un peu trop caricaturaux, dans le sens où ils répètent très souvent les mêmes actions (le nombre de fois où Thorn a un ton sec, que Ophélie fait casser quelque chose). Je sais bien que l'autrice fait ceci dans le but d'asseoir la personnalité des personnages, mais lire les mêmes actions toutes les quelques lignes, bouarf. Enfin, ce reproche est valable surtout pour la première moitié de l'ouvrage. Les personnages gagnent en complexité, l'intrigue aussi. Les rebondissements m'ont à chaque fois surpris.

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[Octobre] J'ai beaucoup apprécié cet ouvrage. Scholem semble d'une grande sincérité. Ce texte témoigne de l'amitié profonde ainsi que de l'immense richesse intellectuelle que partageaient les deux hommes. Scholem témoigne, en quelque sorte. Il ne prétend pas écrire les mémoires de Benjamin (rôle qu'il délègue dès les premières pages de l'ouvrage) mais il tente de restituer un souvenir le plus fidèle possible de leur relation. Ainsi, Gershom n'hésite pas à introduire plusieurs intellectuels juifs qui ont joué une importance dans le développement de Benjamin, à citer leur correspondance... Au fil des pages, le lecteur assiste à la progression des deux hommes, l'un vers le sionisme, l'autre vers le marxisme (je suis réductrice en disant ceci) et c'est passionnant. Passionnant de suivre leurs échanges plein d'esprit - mais aussi d'humour -. Scholem n'hésite pas non plus à mettre en avant leurs oppositions, leurs querelles ; ce qui me permet de croire en sa sincérité.
Je pense que ce livre est vraiment à lire pour apercevoir ce qui se jouait en Allemagne parmi les intellectuels juifs à cette époque, qu'est-ce qui a pu influencer les deux auteurs etc.

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[Septembre] Je l'ai lu afin de préparer un commentaire de texte type CAPES qui se basait sur un extrait de cet ouvrage. MAUVAISE IDEE, ERREUR DE DEBUTANT ! Il faut traiter le texte pour lui-même avant tout, or, je n'ai pas pu m'empêcher de faire des liens avec l'ouvrage, liens qui ne servaient pas toujours la compréhension du texte en lui-même. Je m'égare.
Je me suis rendue compte en lisant "Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes" que je le connaissais très bien sans l'avoir lu, notamment parce qu'il est un classique incontestable (d'où ma panique de ne pas l'avoir lu) et parce que Rousseau reprend quelques unes des thèses énoncées dans "Du contrat social".
Quelque part, je préfère le discours utopique et romantique de Rousseau sur la nature humaine que celui de Hobbes. Je trouve pertinente sa critique de la propriété privée. Par contre, comme le soulève Voltaire dans une lettre qu'il lui adresse, le blâme de Rousseau à l'égard des progrès des arts et des techniques semble assez paradoxal et peu pertinent, de même que la nostalgie de cet état de nature possiblement paisible mais bestial.

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[Septembre] Le jeune Diderot écrit ici des pensées visant à un scepticisme non dogmatique. Il y défend aussi un certain type d'athéisme bien qu'à la lecture de cet ouvrage, on peut se demander si Diderot n'était pas lui-même croyant. Le débat fait un peu rage entre les commentateurs pour savoir si Diderot a été déiste à cette époque ou non.

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[Septembre] Ce bref ouvrage précède Critique de la raison dialectique, qui lui, n'a rien de bref.
Sartre introduit sa volonté de lier l'existentialisme et le marxisme en comblant les lacunes de l'un et de l'autre. Il critique l'éloignement du marxisme vis-à-vis des autres sciences mais aussi, défend l'existentialisme en particulier celui d'Heidegger vis-à-vis de l'accusation d'être une idéologie réactionnaire (réponse à Lukacs et son ouvrage Marxisme ou existentialisme).

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[Septembre] Ajout SC. Honnêtement, je n'ai pas retenu grand chose de cet ouvrage, il y avait quelques redites par rapport à Marxisme et Philosophie.

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[Septembre] Korsch est un auteur assez méconnu. Marxiste, ami de Brecht et Benjamin, il fut membre de PC avant d'être exclu. Opposé au stalinisme, il se rapprocha des conseils ouvriers et de Trotski.
Ici, il critique la conception du matérialisme historique de certains marxistes, qui attendent la révolution sans agir (le renversement du capitalisme va de soi) et ceux qui l'utilisent le matérialisme historique comme un principe applicable aux sciences bourgeoises. Il s'oppose surtout à Kausky, membre de la social démocratie allemande.
Sa thèse principale est qu'on n'a pas encore dépassé la philosophie dans la mesure où on ne l'a pas encore réalisée. Il critique l'évincement de la philosophie dans le questionnement de ses pairs qui amène à la concevoir sous un prisme idéaliste plutôt que révolutionnaire.

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[Septembre] Premier livre de Hegel lu en intégralité. Oui, en M1, il était temps. Cet ouvrage est plutôt clair, didactique dans la mesure où il est composé en grande partie de cours. La conception totalisante et progressive de l'Histoire d'Hegel est assez impressionnante, sauf à la dernière partie de l'ouvrage où il est question de l'Inde et de l'Afrique de manière assez aberrante. On pourrait justifier les propos de Hegel par le fait qu'il est "un homme de son temps". Diderot, mort bien avant lui, critiquait déjà à son époque le colonialisme. Je tiens juste à le souligner, après, ce serait réducteur de retenir de Hegel son ethnocentrisme.

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[Septembre] Première lecture de Tolstoï. J'ai adoré, l'absurdité et le mystère qui émanent de la maladie d'Ilitch rappellent un peu Le procès de Kafka.

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[Septembre] Je dois avouer avoir éprouvé un certain ennui en lisant "La petite fille aux yeux sombres". Il s'agit d'une histoire d'amour des plus banales, ponctuée par les interventions pédantes de jeunes hommes autosuffisants. Même le fantasque Peluque ne m'aura fait esquissé qu'un léger sourire. Puis il est ardu d'apprécier cette nouvelle en la comparant à la fraîcheur des souvenirs d'enfance ! Sauf que plusieurs dizaines d'années séparent le Pagnol de "La gloire de mon père" et de celui qui a écrit cette nouvelle dans les pages d'un journal qu'il avait crée avec ses compagnons de prépa ! Je manque sans doute d'indulgence. La deuxième nouvelle, "Les Secrets de Dieu" m'a davantage plu. Mieux narrée, moins pompeuse, il s'agit d'un récit que Pagnol a entendu de son grand-père, à propos d'une jeune fille sévèrement handicapée pendant la révolution française. La révolution y est montrée comme une barbarie sans nom, cependant, reste que le portrait de la jeune fille ainsi que la relation qu'elle entretient avec ses proches sont touchantes.

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[Août] Je ne compte plus les fois où j'ai relu ce texte. Je ne parviens pas à le saisir, à le figer, il m'apparaît comme une image fugace. L'utilisation de la figure de l'image n'est guère anodine ; j'imagine que ceux qui ont lu "Sur le concept d'histoire" verront peut-être la référence.
Cependant, à chaque fois que je le lis, une nouvelle chose saisit mon attention. Cette fois-ci, c'était la proximité avec un passage de "Marx, la mort et l'apocalypse" d'Esprit d'Utopie de Bloch sur la question de l'espérance, de voir le Messie comme vainqueur de l'antéchrist (Thèse VI). En fait, cette volonté de mêler foi et marxisme est commune aux deux penseurs, ainsi que leur critique de l'Histoire comme progrès.

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[Août]
La genèse, l'exode, les nombres.

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[Août] Avec une critique ~

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[Juillet] - terminé début Août -
Une relecture agréable. Je voulais poursuivre ma lecture de la recherche, mais il me semblait nécessaire de m'attarder de nouveau sur "Du côté de chez Swann" dont j'avais oublié bien des passages, ne gardant à l'esprit que de vagues souvenirs de Combray.
Combray reste ma partie favorite. J'ai un certain goût pour les récits d'enfance provinciales, comme en témoigne mon appréciation des "Souvenirs d'enfance" de Pagnol, "Vipère au poing" de Bazin ou encore "Le sacré dans la vie quotidienne" de Leiris dans un autre registre. J'ai été particulièrement sensible à la question de la temporalité chez Proust, ayant quelques élans Bergsoniens. De même, je comprends désormais l'intérêt de Benjamin pour Proust (je n'ai pas encore lu ses essais à ce propos ; j'attends de terminer la Recherche) notamment à travers le regard que porte Proust sur l'art, la collection des objets - par exemple, avec la grand-mère de Marcel qui recherche une aura particulière derrière les objets et reproductions d'art qu'elle achète -.
Tout comme ma première lecture, j'ai été émue par la mélancolie lancinante de certains passages tout comme j'ai ri avec le comique qui se dégage des personnages de la tante Léonie ou de l'humour douteux du docteur lors des repas mondains des Verdurin. J'ai aussi eu de la peine à rester concentrée lors de ces fameux repas, bien que je comprends leur intérêt : de montrer l’inaptitude de certains bourgeois/aristocrates à considérer l'oeuvre d'art comme autre chose qu'une mondanité, de caractériser chaque personnage...

Si à ma première lecture, j'étais surtout attentive à la plume de Proust, cette fois-ci, c'est plutôt la puissance philosophique du texte qui m'a interloquée.

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[Juillet] Une série d'articles permettant une introduction à la pensée mouvante et singulière d'Agamben.
L'érudition d'Agamben laisse pantois. Cependant, je reprocherais parfois à Agamben de ne pas expliciter ses références, notamment à Heidegger et Deleuze ; mais j'imagine que c'est parce que je ne les maîtrise pas.
Je trouve ses articles à propos de la nation et du peuple d'une rare pertinence, mais j'ai eu de la peine à comprendre le texte à propos du visage...

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[Juillet] Cet ouvrage se focalise surtout sur l'Histoire du peuple juif et non la religion juive, sa tradition et ses préceptes. Je n'ai pas trouvé dans cet ouvrage ce que je souhaitais, bien que j'ai pu entrevoir la complexité de la culture du peuple juif.