[ARCHIVE] Historique de lectures

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Une humilité apaisée en forme d'épitaphe, parfait point final à une vie d'art, radicale et marginale.

https://www.senscritique.com/livre/Le_Capitaine_est_parti_dejeuner_et_les_marins_se_sont_empare/critique/76913389

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L'aventure, la nature sauvage et l'instinct primitif. Nul n'est allé aussi que Jack London dans l’exploration de la nature profonde de l'homme.

https://www.senscritique.com/livre/L_Appel_de_la_foret/critique/77120968

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Un Charles bituré mais inspiré.

https://www.senscritique.com/livre/Le_Ragout_du_septuagenaire/critique/110425700

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L'art et la forme.

https://www.senscritique.com/livre/Les_Fleurs_du_mal/critique/76914992

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[Mai 2017]

Steinbeck fait un travail d’orfèvre dans la construction de ses personnages. Il les cisèle intelligemment, suggère, anticipe, contextualise pour qu’on puisse s’attacher immédiatement à ces gens plein de défauts et de vécu. On les sent s’échauffer et se vexer, s’exciter et somnoler, on sent les relations entre eux se tendre et se dessiner avec une remarquable constance dans leurs déroulements. L’auteur a une singulière tendance à s’attarder sur des détails en apparence insignifiants mais d’une puissance évocatrice incroyable (une mouche qui se fraye un passage vers un appétissant gâteau, un vent doux sur l’herbe haute,…) qui participent énormément à la richesse des paysages.

Malgré tout, on sent à peine tout l’incroyable potentiel des personnages et on ressent surtout de la frustration tant on les sent mal exploités et étriqués dans cette narration si pantouflarde. Le récit se déroule sans anicroche, fade et sans audace et même si le rythme pépère permet de très belles envolées descriptives sur les paysages que les personnages rencontrent, on s’ennuie vite dans cette routine des chapitres qui se succèdent inlassablement, presque fatalement.

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[Mai 2017]

Je savais pertinemment qu’en me lançant dans ce recueil je n’avais pas du tout le bagage pour l’appréhender correctement. Et ça n’a pas raté ! Je me suis retrouvé face à un mur dès les premiers vers. J’ai lu et relu plusieurs fois des poèmes entiers pour saisir quelque chose à la volée. Attends mon pote, j’avais presque compris Eluard et son orange bleue !

Du coup ma réaction est au niveau de mon ressenti qui est un mélange de frustration et de circonspection. Comment un auteur peut-il prétendre rendre l’essence du monde physique en donnant dans la versification la plus obscure. L’art inintelligible par le commun des mortels n’a aucun lieu d’exister. Et n’ayant aucune formation littéraire, j’étais donc le parfait cobaye pour tenter de percer la carapace de la poésie de Mallarmé réputée pour son inaccessibilité. Et j’ai beaucoup de mal avec cette démarche… Triturer les mots permet certes d’ouvrir de nouvelles voies artistiques, de proposer des points de vue nouveaux sur les choses et les idées. Mais à trop les triturer, Mallarmé semble plus parler à une caste intellectuelle qui deviendrait alors garante (volontairement ou non) d’un savoir qui serait peut-être vital pour l’émancipation et l’épanouissement de la multitude.

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[Août 2017]

Une écriture vive et pleine de malice, jouant beaucoup sur les mots et leurs sonorités. Maupassant interconnecte les mots et les syllabes pour faire éclore quelques jolies tournures et quelques heureux renvois entre les paragraphe. Il met également en place une ébauche de naturalisme sans arriver à la méticulosité d'un Zola...

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[Août 2017]

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[Août 2017]

Une jolie maîtrise des jeux de l'esprit et des illusions qui pousse un homme dans les noirs retranchements de la terreur. Une belle leçon de maîtrise du fantastique également, finement distillé dans le récit mais avec trop peu de développement (en même temps la nouvelle fait 6 pages...)

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[Novembre/Décembre 2017]

Une lecture très très difficile qui m'a un peu laissé à la porte... Je ressens la grande profondeur de la réflexion sans jamais parvenir à sortir réellement quelque chose de ce brouillard aux inclinations clairement religieuses. Ces inclinations sont difficilement critiquables étant donné le bonhomme, l'époque et le contexte d'écriture mais j'en ressors finalement assez peu de réflexions purement spirituelles. La religion court-circuite trop souvent la lecture de ces versets sans jamais proposer une forme de transcendance accessible même aux profanes. C'est pourtant ce dernier point que je recherche dans les ouvrages spirituels et religieux étant moi-même profondément athé...

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[Décembre 2017]

Je crois que j'ai un peu de mal avec Steinbeck visiblement... Je trouve son style très plan-plan sans volonté d'aller au bout de la réflexion. Les personnages sont bien écrits mais tournent un peu à vide dans des situations très peu contextualisées.

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[Mars 2018]

Ou l’exploit de réaliser un petit tour de force technique en orchestrant une narration bicéphale assez homogène et cohérente tout en proposant une histoire inepte au possible dont je me suis plus d’une fois surpris à n’avoir royalement rien à foutre. Très peu de fulgurance lyriques, c’est plat et sans énergie avec des personnages vaguement différentiable mais sans réelle profondeur.

Une œuvre de la Beat en somme très mineure.

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[Mai 2018]

Si le fond est intéressant avec un accent mis sur la langue (quoi de plus pertinent pour parler de rap), la forme est plutôt mauvaise, didactique et assez mal structurée

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[Janvier 2019]

Une œuvre matricielle, fine et déchirante, ayant façonné à elle seule un immense pan de l'imaginaire collectif contemporain. Les grilles de lecture se superposent dans ce livre-monde merveilleux aux confins de l'enfance comme idée et comme représentation du monde.

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[Février 2019]

Si les idées abordés ont des résonnances universelles qui justifient que pareil roman ait tant marqué la littérature fantastique avant de se déverser allègrement dans le cinéma, l'ensemble souffre malgré tout d'un rythme très distordu et d'un style pompeux au possible qui rigidifie les dialogues et les situations sans permettre d'autres fulgurances.

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[Mars 2019]

Immense, actuel et terrifiant

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[Juin 2019]

En passant sur le style un peu maladroit, un grande œuvre à la croisée de la philosophie politique, de la sociologie et de l'autobiographie sinistrement prémonitoire

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[Juillet/Août 2019]

(non terminé et ne le terminerai sans doute jamais)

(Commentaire qui ne concerne du coup que les 5-6 premiers chapitres)

Le style est redondant et souvent très lourd. C'est en réalité ça qui nuit le plus à l'œuvre. On sent toutes les névroses et délires lubriques du marquis sans qu'il ne parvienne jamais à les transcender pour proposer quelque chose d'un temps soit peu artistique ou esthétique.

C'est grossier et grotesque avec un manque criant de second degré qui aurait été plus que salvateur pour un récit aussi extrême que paradoxalement superficiel.

Ceci étant dit, les excès absolus, une telle application dans la description des pires perversions possibles, l'époque de publication et la réputation du marquis de Sade font que, je suppose, cette œuvre boursouflée et suintante à toute sa place dans l'histoire de la littérature en tant que curiosité et extrémité.

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[Août 2019]

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[Septembre 2019]

Une charge politique d'une telle rigueur qu'elle tient presque de l'essai. Une vision incroyablement fine sur nos sociétés, leurs évolutions, leurs effondrements, les alternatives et idéaux. Les thèmes sont bien choisis et surtout développés avec intelligence (l'homme en proie à sa nature (dichotomie Culture/Nature), la sexualité, la conscience sociale).

ça se tient extrêmement bien. L'unique bémol viendrait peut-être du gloubi-boulga futuristico-scientifique sans queue ni tête que la science-fiction de tous âges et médiums se traîne comme un boulet et dont elle n'arrive définitivement pas à se dépêtrer, même dans les œuvres les plus intelligemment menées.

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[Octobre/Décembre 2019]

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[Janvier 2020]

Marseille, ses torsions, tensions, contradictions. Ou une histoire de la misère.

Le style est maladroit mais le propos nécessaire et documenté.

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[Janvier 2020]

Philippe Pujol, après 10 ans passés au journal La Marseillaise, à couvrir les faits divers les plus sordides de la cité Phocéenne, continue son coming out littéraire pour parler de Marseille la belle, la laide, la violente, la diverse, la cosmopolite. Marseille l'unique et l'insaisissable.

La Fabrique du Monstre formait deux parties denses et bien développées (une histoire de la misère, notamment dans les quartiers nords et le centre-ville, et une histoire de la gestion désastreuse de la ville et du clientélisme ayant conduit à cette situation) et surtout dans la continuité l'une de l'autre.
Dans La Chute du Monstre, Pujol prend le parti d'isoler les chapitres et d'y traiter un sujet précis sans lien direct avec les chapitres précédent et suivant. Sans fil conducteur analytique, on perd un peu la cohérence qui faisait la force du premier volume bien que plus de sujets y soit traités.

Ceci dit, on ne peut mettre ce petit soucis formel que sur un excès de zèle de son auteur tant on le sent impliqué dans sa volonté de rendre compte de la situation dramatique de la ville qui l'a vu grandir avec une vraie recherche de terrain à propos de chaque sujet traité. A sa décharge, il y a tant à dire à propos de Marseille qu'on pourrait développer chaque chapitre sur un épais volume sans faire totalement le tour de la question...

Je ne sais pas si quelqu'un ne connaissant pas Marseille y trouvera son compte (je conseillerais bien plus le premier volume dans ce cas) ; passionnant pour un marseillais qui aura entendu des bribes de toutes ces histoires depuis sa naissance, à l'école, aux dîners de famille, au bar, en soirée, en lisant les murs couvert de graffs du Cours Julien, comme une fresque colorée témoignant du passages de générations de marseillais de toute confession, origine, milieu social que l'ère Gaudin aura tenté de gommer désespérément.

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[Janvier 2020]

Ainsi donc, la véritable histoire derrière le récit Into The Wild était encore une fois celui de la famille, ses névroses et ses dysfonctionnements. Mais au fond quelle histoire ne l'est pas à un point ou un autre...

Pas de grande valeur litterraire, juste un livre cathartique qui devait être écrit.

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[Février 2020]

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[Mai 2020]

Des idées et une approche intéressante, notamment sur le sujet des fétichismes et du rapport à la technique et la technologie et une plongée sans ménagement dans les variations du désir sexuel.
Dommage que le style lourd et redondant, là il aurait paradoxalement fallu finesse et subtilité, tire le tout vers le bas.

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[Juin 2020]

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[Juin 2020]

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[Décembre 2020]

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[Janvier 2021]