Archives (ciné), éd. 2017

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1er janvier 2017 | Sixième Polanski

Il m'a fallu une nuit révélatrice pour apprécier ce film de Polanski comme il se doit. Après un sentiment d'ennui et de désintérêt, notamment du fait que Rosemary's baby avait déjà traité du sujet brillamment, différentes scènes du film me revinrent à l'esprit, et ainsi, je pouvais enfin considérer la portée fantasmagorique à la Edgar Allan Poe du film.

Concernant Polanski himself, sa casquette de réalisateur m'avait déjà pleinement séduit, mais l'acteur, pilier du film au point où j'ai rarement vu un personnage principal aussi principal, n'en est pas moins talentueux : les scènes de transformisme sont épatantes et cette descente aux enfers est terriblement et étrangement délicate, baignant pourtant dans une ambiance pesante à souhait. Véritablement à voir.

NB : Josiane Balasko, Gérard Jugnot et Michel Blanc jouent dans "Le locataire". C'est drôle et étrange.

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3 janvier 2017 | Quatrième Villeneuve

Peut-être par fainéantise, peut-être pour une plus grande sincérité et spontanéité de ma pensée, je retranscris tel quel le message que j'ai envoyé à l'ami qui m'avait conseillé le film juste après l'avoir regardé :

"Le silence du film est hyper déroutant, Jake est génial comme d'hab, les apparitions des araignées sont dingues et le travail de mise en scène est encore une fois ouf (mis à part le filtre jaune perpétuel du film qui est, certes, esthétique, mais assez grossier dans son interprétation et sa signification) mais après, le fait que le sujet principal du film soit l'infidélité c'est assez décevant et une fois que tu as lu une analyse sur les araignées, ben étonnement c'est clair et les interprétations multiples tombent à l'eau, donc ça c'est dommage... Mais c'est une expérience hyper intéressante."

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4 janvier 2017 | Deuxième Verhoeven | Redécouverte

Pas grand chose à dire... C'était agréable à regarder : les scènes sanguinolentes ont fait plaisir à la facette douteuse de ma personnalité toujours en quête de violence graphique et la satire, très habilement mise en place, est plaisante à contempler. Cependant, le film ne m'a pas embarqué davantage, il ne me parle pas plus que cela et je reste dubitatif à l'égard de certains éléments du scénario. Mais bon, cela ne demeure rien que de l'appréciation personnelle : ce film est bon, c'est indéniable.

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5 janvier 2017 | Troisième Singer

Je connaissais la fin de ce film. Avec Sixième Sens, ce film était l'un de ceux que je ne souhaitais pas voir car ces longs-métrages, ce qu'on en retient souvent, c'est le twist final, au-delà de l'intégralité du film. Cependant, j'ai décidé de le voir, une nouvelle fois sur conseil d'un ami qui m'avait convaincu que ce qui me semblait être le dénouement, ne l'était pas réellement.

Et malheureusement, même si le twist final est vraiment cool (à noter que, connaissant la fin, ça me semblait évident), et bien, comme je l'ai dit, on se souvient essentiellement, voire uniquement de lui, au détriment de l'ensemble du film qui reste un film de malfrats bien foutu mais assez basique, et parfois filmé et mis en scène de manière assez maladroite... C'était sympa, voilà.

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5 janvier 2017 | Premier Nichols

Rarement la douceur et la force furent en si belle symbiose. J'aime avoir la sensation qu'un film est fait pour moi. Je suis en perpétuelle quête de cet écho personnel lors du visionnage d'un long-métrage. Un écho parfois limpide, parfois obscur, mais que je ressens indéniablement. C'est réellement le cas de "Take Shelter" qui par ses acteurs, sa musique, sa mise en scène, le développement de son récit, sa portée m'a embarqué dans sa folie suave. Je demeure émerveillé : un immense coup de cœur.

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6 janvier 2017 | Premier Marker

À l'image du film fragmentant le temps par cette série de photographies, je vais exprimer mon ressenti sur ce long-métrage en fractionnant ma phrase en une succession d'adjectifs qualificatifs fort peu originaux :

- Novateur
- Noir
- Intemporel
- Délicat
- Lucide
- Ingénieux
- Sensible

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6 janvier 2017 | Premier Blier

Au fur et à mesure de mon visionnage, mon appréciation pour ce film grandissait. Je commençais à prendre plaisir à voir les déambulations hasardeuses de Dewaere et Depardieu, débordants de talent tous les deux, ainsi que le florilège d'actrices plus magistrales les unes que les autres : Miou-Miou, Brigitte Fossey, Jeanne Moreau (gros coup de cœur) et Isabelle Huppert tardivement.

Mais, certes, j'appréciais de plus en plus ce film, mais non sans une certaine honte. Les deux personnages principaux, certes très bien campés par les deux têtes d'affiche, sont d'une antipathie folle, me désolant davantage scène après scène.

Les désastreuses aventures des orphelins Dewaere et Depardieu n'ont volontairement aucun but, ce qui ne me déplaît pas, mais sont toujours plus dans une volonté de choquer le bourgeois vite redondante, et dans l'appropriation crasse d'une femme-objet. Dommage.

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7 janvier 2017 | Premier Jarmusch

Déambulant de Tanger à Détroit, le duo hypnotisant Swinton-Hiddleston nous embarque dans leur sombre vie baroque et romantique pour voguer au travers d'une ambiance terriblement réussie, me laissant croire physiquement avec eux et me permettant de contempler la ville désaffectée de Détroit et la ville moite et aride de Tanger.

Se réappropriant le mythe classique du vampire, en le transposant à notre époque contemporaine, et ne lésinant pas sur les références historiques scientifiques et culturels, Jim m'a conquis en nous offrant ces portraits de monstres si humains et j'ai pris un malin à plaisir à les écouter, à les contempler et à étudier chacun de leurs faits et gestes pour essayer de comprendre ce qu'a voulu faire Jarmusch avec cette histoire empreint de vampirisme.

J'ai terriblement aimé.

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7 janvier 2017 | Deuxième Jarmusch

Pas grand chose à dire. C'était sympa mais malheureusement linéaire, classique et sans surprise.

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8 janvier 2017

Film d'horreur efficace sachant utiliser son cadre pour développer sa tension et partant d'un concept de base fort sympathique, j'ai vraiment pris plaisir à regarder ce long-métrage, même s'il est malheureux qu'il ne pousse pas ses parti-pris scénaristiques et de mise en scène horrifiques jusque-là où je les attendais et que le tueur ne garde pas son masque. J'aime les masques. Ça fait peur les masques.

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8 janvier 2017 | Troisième Jarmusch

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9 janvier 2017

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11 janvier 2017 | Premier Lubitsch

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14 janvier 2017 | Cinquième Coppola

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14 janvier 2017

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18 janvier 2017 (cinéma)

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27 janvier 2017 (Redécouverte)

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25 janvier 2017 (Cinéma) | Deuxième Chazelle

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9 février 2017 | Troisième Haneke

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19 février 2017 | Premier Téchiné

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21 février 2017 | Deuxième Bong Joon-ho

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22 février 2017 | Premier Lonergan

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25 février 2017 | Premier Cocteau

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26 février 2017

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27 février 2017

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1 mars 2017 | Premier Herzog

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2 mars 2017 | Premier Bresson

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3 mars 2016

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4 mars 2017 | Premier Gondry

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5 mars 2017 | Deuxième Gibson