Attente 2023 CPC

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Tenez, prenez Company of Heroes 3. Le deuxième épisode a aujourd'hui dix ans et, soyons francs, n'apportait déjà pas beaucoup de nouveautés à la formule inventée par le premier volet. Pour éviter de pondre, une décennie plus tard, un jeu dépassé dans un genre dépassé, Relic a mis les petits plats dans les grands et du 4X dans son STR. Le système de campagne dynamique permettra, comme dans un Total War, de déplacer sur une carte stratégique des unités et d'organiser leur ravitaillement, chose rare dans un STR si l'on exclut les machins ultra hardcore d'Eugen Systems.

Quand deux unités en désaccord politique, disons des Panzer allemands et des Sherman américains, se retrouvent au même endroit, par exemple dans un charmant petit village italien (le jeu se déroulera sur les deux rives de la Méditerranée), plutôt que de se mettre d'accord autour d'une bonne bouteille de Lambrusco, elles préfèrent s'affronter dans un combat en temps réel totalement similaire à ce qu'on connaissait dans les épisodes précédents. Je ne sais pas si ce petit twist suffira à me redonner envie de jouer à un STR comme on les faisait en 2006, mais je suis tout de même assez curieux – et ne le resterai pas longtemps, puisque le jeu sort le 23 février.

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Dans cette catégorie, on trouve Aliens : Dark Descent, qui m'a chauffé comme une baraque à frites car comment, à moins de ne pas avoir de cœur, ne pas être excité par un XCOM dans l'univers d'Aliens, développé qui plus est par les fiers gaillards et gaillardes de Tindalos ? Reste qu'on ne sait pas grand-chose du jeu sinon qu'on y dirigera « une escouade de colonial marines endurcis » (c'est mieux que des marines ramollis, me direz-vous) et qu'il y existera une forme de permanence entre les missions (oui c'est ça, comme au collège) et qu'il faudra relocaliser son escouade et penser à organiser sa défense, car l'attaque seule est rarement une bonne stratégie contre les xénomorphes (oui c'est ça, comme dans le film).

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À propos de suites qui ont l'ambition complètement folle de renouveler le gameplay d'une série qu'on croyait morte, parlons un peu de Baldur's Gate III qui, cette fois-ci c'est promis-juré-craché, devrait sortir d'accès anticipé en août 2023. Grande nouvelle, car j'aime beaucoup Larian, que les histoires avec des illithids sont toujours les meilleures et que le plaisir de voir les puristes grabataires de D&D taper du pied en couinant parce que le jeu emprunte des mécaniques à Original Sin au lieu de reproduire fidèlement les lourdeurs des premiers Baldur's est un plaisir de fin gourmet.

Quant à savoir ce à quoi ressemblera le jeu, n'oublions pas qu'il est en early access depuis plus de deux ans et que le premier acte (seul disponible actuellement) a fait l'objet d'énormes reprises – la narration a été entièrement changée et passée à la deuxième personne du présent. L'insistance que met Larian (qui, c'est certain, a eu plus grands yeux que grand ventre en se lançant dans ce projet) à expliquer que les deux autres actes seront aussi travaillés que le premier, montre que le studio belge a placé la barre très haut. Vu le talent de ses équipes, on ne doute pas de sa capacité de mener le projet à bien. Reste à voir si une sortie mi-2023 sera compatible avec cet objectif.

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Tout aussi mystérieux mais moins bien barré, Dead Island 2, le jeu mort-vivant qui, en dix ans, a dû faire pas loin du tour d'Europe, puisque Deep Silver a confié son développement successivement à Techland (Pologne), Yager (Allemagne), Sumo Digital (Royaume-Uni) et enfin Dambuster (Royaume-Uni aussi). Autant dire qu'il y a peu de raisons d'espérer que le produit fini ressemblera à quelque chose – tout le monde considérait d'ailleurs plus ou moins le jeu comme mort-né avant qu'il ne sorte de nulle part cette année – mais bon, on n'est jamais à l'abri d'un miracle, ou au moins d'un accident de la route dont la contemplation pourra satisfaire nos bas instincts.

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Le très enthousiasmant Diablo IV, sur lequel je ne reviendrai pas après vous avoir saoulés le mois dernier, mais dont on sait maintenant qu'il sortira le 6 juin.

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À l'inverse, Stalker 2, toujours prévu pour 2023 même si plus grand monde n'y croit, et dont l'histoire ressemble de plus en plus à une nouvelle de Cortázar puisque sa date de sortie dépend d'événements – des affrontements en Ukraine – pas si éloignés de ceux qu'il décrit.

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Concluons français car nos emplettes sont nos emplois, en évoquant le Flashback 2 de Microids Lyon, dont on ne sait pas encore s'il se montrera à la hauteur de son génial prédécesseur ou ne sera qu'un sympathique trip rétro (ma prudence naturelle m'amène à pencher pour la seconde hypothèse) mais au sujet duquel une chose est certaine : il ne pourra pas être plus injouable que le Fade to Black de 1995. Preuve qu'il existe bien un progrès en matière de jeu vidéo.

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Le jeu que j'attends le plus pour 2023 est à n'en pas douter Redfall. N'en déplaise aux ronchons qui veulent une nouvelle rasade de Deathloop / Prey / Dishonored, le prochain Arkane continue de me démanger comme un vieux pull de Noël qui gratte. La raison ? Il s'agira d'un Left 4 Dead en monde ouvert. Voilà, si vous n'avez pas eu des vapeurs en lisant ça, je suis au regret de vous annoncer que vous n'aimez plus les jeux vidéo et qu'il faudrait peut-être songer à trouver un passe-temps plus adapté à votre personnalité, comme la comptabilité ou la collection de minéraux.

Vous trouvez que j'exagère ? Qu'un monde ouvert peuplé de vampires ne suffira pas à redonner envie de couler 350 heures dans un Left 4 Dead ? Eh bien, permettez-moi d'attirer votre attention sur le fait qu'Arkane est réputé pour son travail d'orfèvre, lorsqu'il est question de level design. Difficile donc d'imaginer un bête shoot coopératif dans une grande map sans saveur.

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Pour quoi faire quand on a déjà Blood Bowl 2 ? Tout d'abord parce que les règles de Blood Bowl ont évolué et qu'il serait intéressant d'en profiter au travers d'une nouvelle mouture vidéoludique. Système de blocage simplifié, passes un poil moins punitives... Blood Bowl 3 devrait nous offrir de bonnes raisons d'y retourner, ne serait-ce que pour profiter de sa customisation des joueurs étendue, ou l'apparition de nouvelles règles spéciales qui influenceront le jeu sur tel ou tel type de terrain. J'ai hâte. Oh, quoique, attendez...

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Quoi, j'y peux rien si un de mes petits plaisirs coupables, c'est de réinstaller Brutal Doom de temps en temps et que ce jeu semble s'en inspirer. Hein ? Warhammer 40,000 ? Ah oui c'est marrant j'y avais pas pensé tiens. Quoi qu'il en soit, résumer Boltgun est extrêmement simple : imaginez Brutal Doom où l'on joue un Space Marine qui dézingue tout un tas de méchants au service du Chaos, dans de grandes gerbes sanguinolentes. Bon, d'accord, on ne sait toujours pas grand-chose, mais moi ça me suffit. Je suis un homme simple.

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Allez-y, foutez-vous de ma gueule si vous voulez, mais je continue de croire qu'une lueur d'espoir subsiste autour de ce titre qui aura connu bien des déboires, depuis son annonce en 2013. Après tout, des combats à la Sea Dogs avec prise en compte du sens du vent et différents type d'armes pour venir à bout de ses ennemis, le tout dans un monde ouvert avec un mélange de PvP et de PvE... Que demande le peuple ? Bon d'accord, l'interface ultra chargée et l'impression de naviguer sur une mer plus congestionnée qu'un périph' aux heures de pointe pourraient faire peur. Mais quand même.

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Oui, d'accord, je suis un vrai sac en jeux de baston. Pas mauvais, hein. Du genre de ceux que vous pouvez battre en mitraillant les boutons de votre pad au hasard. Et pourtant j'ai très envie de jeter un œil à la mouture de « SF ». Tout d'abord parce que les développeurs ont pensé aux bœufs dans mon genre et proposeront, en plus des contrôles classiques, une variante moderne qui permettra de sortir bien plus facilement nos coups spéciaux. Mais surtout, c'est son mode World Tour qui pourrait me permettre de prendre du bon temps, avec une aventure solo où il faudra customiser son personnage, tant au niveau de l'apparence que des techniques, et explorer une ville pour y trouver moult secrets et raisons de se battre.

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Déjà, les jeux de tactique au tour par tour, c'est un peu mes bonbons à moi. Alors imaginez un tel gameplay dans l'univers délicieusement foutraque de Metal Slug. Peu de choses à dire pour l'heure, le développement se faisant dans une certaine discrétion, mais on notera tout de même la promesse de missions générées aléatoirement, ainsi qu'un système de progression au style roguelike qui permettra de débloquer armes et compétences au fil du jeu.

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Oui, je sais : on ne sait rien du jeu en dehors d'une vague date de sortie et Starbreeze revient de très loin, l'éditeur ayant failli couler avant d'être sauvé par un investissement de Plaion (anciennement Koch Media). Mais bon, qu'est-ce qui pourrait bien aller de travers ?

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Imaginez un peu un survival à la Conan Exiles ou Ark, mais dans les mines de la Moria « générées aléatoirement » et infestées de vilaines bestioles, qui pourront vous retrouver grâce au bruit que vous ferez en combattant ou en minant. Allez, j'arrête de déconner. En vrai, le jeu que j'attends le plus pour 2023 est à n'en pas douter, ah merde, plus de place. C'est con.

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Voici Final Fantasy XVI, pendu aux briques, là où, autrefois, on exhibait des corps écorchés. Le jeu est prévu pour une date indéterminée ? D’après son directeur, il est déjà prêt, pourtant. Pourquoi ce temps, pourquoi ces hésitations ? Parce qu’il existe un calendrier impie, mon ami, des rites et des rituels. Le jeu ressuscite d’anciennes équipes oubliées, de celles qui ont travaillé sur Final Fantasy Tactics, Final Fantasy XII et Final Fantasy XIV. Ce ne sont pas des forces qui se laissent manipuler sans précaution.

Plus sombre, plus mature, le jeu s’ancrera dans un Moyen Âge pestilentiel, sur un continent maudit depuis 1 500 ans, où des royaumes et des clans s’affronteront dans des combats en temps réel (avec, à la réalisation, Ryota Suzuki, connu pour son travail sur la série des Devil May Cry). Après deux épisodes solo en demi-teinte, FFXIII et FFXV, le seizième épisode de la saga, pour l’instant, ne semble pas avoir connu de problèmes de développement et s’appuie sur l’une des plus belles équipes réunies par Square-Enix depuis longtemps. Le jeu est prévu pour le 22 juin.

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Skate Story, pour l’instant, n’a pas montré grand-chose, mais le peu qu’il a montré, il l’a fait avec style. C’est un jeu de skate, certes, mais pas comme les autres. Le skater est un démon dans un monde de verre et de douleur. Là où les autres jeux de sport de glisse se noient dans le mauvais goût et les clichés, Skate Story embrasse son sujet, le skate, et son corollaire : la liberté.
Il faudra rouler vite pour détruire le vice, se lier d’amitié avec une grenouille négligente et sauver des âmes torturées à travers les neuf cercles de l’enfer, accompagné par la bande-son d’un groupe de rock indépendant du New Jersey. Mais, plus que tout, le jeu est garanti sans « Yeah ! », sans « Trop cool ! », sans « Tu déchires, mec ! » et c’est ce qui est arrivé de mieux au skate depuis Rodney Mullen.

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un jeu dont le simple titre sonne comme une promesse de bouse infâme. Mais, mais, mais… Car il y a toujours un mais chez ces esclaves de l’espoir.
Mais : Suicide Squad est la nouvelle création de Rocksteady, le studio derrière la trilogie des Batman : Arkham. C’est le premier jeu qu’ils réalisent depuis ces trois chefs-d'œuvre. Il y a donc autant à espérer qu’à craindre. Un jeu dans l’univers DC, par l’équipe qui a réalisé les meilleurs de l'univers DC, avec un titre qui rappelle les deux pires films de l’univers DC. Les fous veulent y croire, je veux y croire aussi. Le jeu est prévu pour le 26 mai.

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Enseveli, au milieu des remasters et des remakes, System Shock lève un bras décharné, lentement, comme un petit vieux qui tente d’indiquer qu’il vient de réussir un bingo à la maison de retraite, avant de s’endormir une dernière fois.

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Dans l’aile de la mélancolie, Sea of Stars fait une autre promesse de résurrection : celle des anciennes gloires du RPG de la Super NES et de la Megadrive. Réalisé par l’équipe qui avait déjà brillé avec The Messenger, Sea of Stars fait renaître le soleil de Soleil, celui de Golden Sun et les espaces de Secret of Mana. Pour ne rien gâcher, le studio québecois s’offre les services de Yasunori Mitsuda, génial compositeur de Xenogears et des Xenoblade Chronicles. Bien qu’il s’attache à recréer une magie depuis longtemps disparue, le jeu n’oubliera pas, si l’on en croit ses développeurs, de moderniser la formule, en supprimant les combats aléatoires et la nécessité de passer son temps à gagner de l’expérience.

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Prévu pour l’hiver 2023, il sera donc le deuxième volet sur trois du remake de Final Fantasy VII, et l’épisode qui validera ou pas la direction choisie par Square-Enix. Enfin, ça, c’est pour les gens normaux. Pour moi, c’est déjà le jeu de l’année, tout simplement parce que je suis un dégénéré. N’essaye pas de fuir. La porte derrière toi est fermée. Bienvenue dans mon enfer qui est maintenant, aussi, un petit peu le tien.

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Tintouin au pays des Soviets.
L’autre jeu sur lequel je fonde beaucoup d’espoirs est un poil moins connu, même si à chaque fois qu’il se montre on le compare aux noms les plus illustres du FPS : BioShock, Half-Life, Fallout, Stalker… Et c’est vrai qu’il y a un peu de tout ça dans Atomic Heart, où l’on doit explorer un genre d’usine-laboratoire soviétique du futur. En bon mordu des Fallout, l’esthétique rétro pleine d’androïdes fuselés, de gazons manucurés et de zombies dégueulasses m’a plu tout de suite, tout comme la présence de pouvoirs de télékinésie et de manipulation du temps. Mais ce qui m’attire le plus dans Atomic Heart, c’est la promesse de vivre autre chose qu’une suite de fusillades : non seulement il y aura du craft, de la conduite et de l’infiltration, mais les développeurs ont pas mal bossé sur le corps-à-corps et son « arsenal d’armes blanches » modifiables, qui doit donner des combats pêchus et variés. J’attends donc le 21 février avec prudence, en espérant que le jeu ne sera pas repoussé une nouvelle fois – il devait sortir en automne dernier.

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2023 sera aussi l’année de la sortie de Broken Roads, un jeu de rôle que je regarde évoluer depuis un bail avec un œil de plus en plus intéressé. Ce qui était en 2019 un « RPG narratif » (on sait à quel point il faut se méfier de ce mot) plutôt laid s’est transformé au fil des ans en un séduisant jeu de rôle tout à fait complet, qui se déroule dans une intrigante Australie post-apo'. Il y aura tout un groupe d'aventuriers à gérer, des batailles au tour par tour, 15 compétences et un système de moralité assez complexe, capable de nous dire qu’on est à 18 % nihiliste et à 33 % utilitariste.

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Je ne passerai pas non plus à côté de Dordogne, un jeu français (évidemment) sur les aventures d’une petite fille en Nouvelle-Aquitaine. Son argument massue réside dans la splendeur de ses décors en aquarelle, beaux à pleurer même si c’est un peu tricher avec la Dordogne comme base (prenez la Moselle la prochaine fois, qu’on rigole). Hormis admirer la campagne pastel, il s’agira de résoudre des énigmes laissées par notre grand-mère décédée afin de souligner « l’importance de profiter de la vie ». Je suis donc déjà en alerte de bons sentiments de niveau 4.

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Au fond de ma liste, il y a aussi des jeux dont on ne sait pour l’instant pas grand-chose, comme Star Wars Jedi : Survivor (il y aura des sabres laser et du grand spectacle, sortie le 17 mars)

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cette fois ce n’est pas une blague je l’attends vraiment, Alan Wake 2 (toujours par Remedy et plus orienté survival-horror que son prédécesseur)

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Le préquel de Valhalla, Mirage, s’annonce comme une sorte de retour aux sources de la série, qui revient au Proche-Orient (dans le Bagdad du IXe siècle), à l’infiltration et à une durée de vie plus humaine, autour de quinze ou vingt heures de jeu. Avec Mirage, il faut s’attendre à un Assassin’s Creed qui fait la part belle à la discrétion et qui s’est délesté de pas mal de ses éléments de pseudo-jeu de rôle, comme (j’imagine) les niveaux d’armes ou l’arbre de compétences. Pile ce dont a besoin une série qui, à force de chercher à tout faire, a complètement laissé de côté les joies simples du parkour et des lames plantées dans le dos.

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Le Jeu Le Plus Attendu De Toute La Galaxie Depuis La Nuit Des Temps : Kerbal Space Program 2. Alors je sais ce que vous pensez. « Attention, il ne faut pas trop se projeter. Gare aux désillusions. N'oublions pas que c'est un nouveau studio qui développe cette suite. » Je m'en bats les rouleaux. Jusqu'au 24 février, je vais fantasmer. Je vais planer. Je vais rêver. Je vais croire. Je me suis religieusement enfilé tous les Dev Diaries du jeu, et je ne vois pas comment ils pourraient se tromper. Bien sûr, nous ne sommes pas à l'abri des bugs, d'un moteur physique qui part en sucette, ou même d'un contenu un peu léger quand on le comparera au premier Kerbal et ses 150 000 mods indispensables. Mais je suis certain que la joie de retrouver les petits cosmonautes verts, dans une version moderne, avec une interface et un moteur graphique du XXIᵉ siècle, nous fera tout pardonner.

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La suite de la meilleure simulation de camping de ces dernières années (ex æquo avec The Long Dark, tout de même) promet d'améliorer chaque aspect du premier épisode. Plus d'interaction avec l'environnement, plus d'options de construction, un moteur graphique largement amélioré, des ennemis encore plus flippants qu'on défoncera avec une plus grande variété d'armes.

Là encore, je ne vois pas trop comment les développeurs pourraient foirer leur coup. Cela devrait être un « jeu vortex » comme son prédécesseur : je vais y jouer 60 heures en l'espace de deux semaines, avant de m'en écœurer complètement et de ne plus le relancer avant deux ou trois ans. Ça me va. J'ai besoin de ces périodes de survie virtuelle. Je me reconnecte à la nature. Je pense à mon stock de nourriture sous la douche, je vois des rondins de bois et carcasses d'animaux chaque fois que je ferme les yeux. Ce sont des respirations salutaires dans ce monde moderne qui m'asphyxie.

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