Au menu de l'année 2020

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On commence cette année par un plat plutôt fade histoire de donner du goût à ce qu'il se présentera par la suite.

Il n'y a pas que du mauvais, mais il est difficile de trouver du bon dans ce premier opus de Jumanji.

Il y avait pourtant certains signes avant-coureurs du fait que j'avais vu le premier quelques jours avant au cinéma... Curiosité ou mauvais goût ,à méditer.

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Agréablement surpris par Alita, beaucoup d'éléments de fond condensés sous ce format de moins de deux heures. Cela donne un aspect surchargé et on finit malheureusement par perdre le fil de Rodiguez.

Je pense que ce pilote mériterait une suite qui pourrait s'avérer très intéressante dans cet univers post-apocalyptique.

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Seconde fois que je le goûte et certains mets sont tout simplement bons. On remercie le chef. Un peu de temps d'attente entre deux scènes brisent cependant le rythme.

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Frustré, je ne me suis clairement pas senti concerné par ce teen-movie, je n'ai visiblement plus l'âge.

La dernière fois que j'ai été saisi d'une telle frustration, je venais de perdre mon statut d'étudiant et donc le doit d'avoir un second sandwich gratuit au Mac Do.

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Très ému par ce film et la personnalité singulière du fascinant Desmond Doss.

Je trouve Andrew Garfield brillant dans ce rôle d'objecteur de conscience pieux et pacifiste qui s'engage dans un enfer portant le même nom.

Très à la gloire de l'Amérique certes. N'oublions pas qu'un certain Mel Gibson est à la barre, mais le métrage est d'autant plus touchant dans la mesure où il s'agit d'une histoire vraie (même si la crête est un tantinet exagérément haute).

Un plat comme on les aime, qui m'a fait verser ma larme, c'est sans doute cause de la peau des oignons...

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S’il y a bien une chose que je déteste, c’est déprécier les chefs d’œuvres. Dans ces cas, je me demande si je suis simplement insensible au «grand cinéma».

Après ma mitigée expérience de Blade Runner, je revois ici le même schéma, normal je suppose, du fait qu’Alien : le 8ème passager est de 3 ans son ainé. Je l’ai d’ailleurs également visionné en deux parties.

Le principal point noir est justement lié à la couleur. Un ensemble de scènes, un immense dégueuli de nuances sombres. On n’y voit rien pendant près de 2h. Pour un film de science-fiction, je trouve dommageable de ne pas pouvoir bénéficier de la vue des décors, supposés être en liés à l’anticipation. Si le but n’est pas voir les décors, cela doit être d’admirer la bête. Que nenni.

J’ai eu la même impression pour l’Alien, on n’y voit rien, on ne le l’aperçcoit quasiment pas, à l’exception du même dégueuli, éjecté de la navette à la toute fin. Suggérer l’effroi est certes pire que le monter, c’est l’essence même d’un mythe, j’aurais toutefois apprécié admirer l’horreur.

J’ai cependant extrêmement apprécié le second genre de ce film, l’épouvante. C’est justement un film d’ambiance qui, je pense, pose les bases de tous les films avec une créature semant la terreur qui provient d’une autre planète. Life est par exemple une pâle copie de cet Alien, au plan près.

Une ambiance pesante règne tout du long de ces 2 heures. L’atmosphère du vaisseau commercial Nostromo nous tient en haleine, bras repliés sur le buste, prêts à se retenir de bondir lorsque la musique vient nous glacer le sang, mais on échoue finalement et on cède au jump scare.

Finalement, mon amertume est liée au fait que je trouve qu’il manque du fond, du contexte, que c’est trop facile, trop prévisible (je reconnais que je le regarde 31 ans après) et trop mou. Un film d’ambiance de la même époque et qui m’a séduit est The Thing de Carpenter. Pourtant je n’attendais pas grand-chose de son visionnage, mais le rythme était plus agressif, plus soutenu et pesant, ce qui rendait la pression encore plus intenable.

Enfin, j’ai aussi eu des difficultés à digérer le montage ultra-agressif, super coupé du réalisateur qui, au lieu de rajouter du rythme et un sentiment d’étouffement a perdu mon attention.

Je regarderai au moins le second opus, car tous les ingrédients étaient réunis pour me plaire, mais parfois la mayonnaise ne prend pas. Peut-être que la recette de Cameron sera meilleure.

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Je ne suis pas un grand amateur de drames familiaux, j’en regarde la plupart du temps pour la même raison que je mange des pates, parfois il n’y a que ça. D’autant plus que le dernier et seul film de l’ami Bong Joon-ho que j’avais vu ne m’a pas laissé un souvenir impérissable.

J’avais trouvé que l’aspect social de lutte des classes souffrait d’un manque de finesse criant. L’assaut du troisième wagon m’a fait battre en retraite, les péripéties du quatrième n’ont plus jamais suscité mon intérêt.

D’un autre côté, au vu des nombreuses éloges des critiques professionnelles et amateures, j’ai succombé aux charmes de Parasite. Qui sait, le dernier long-métrage que je refusais catégoriquement de voir est Interstellar et il m’avait fait paradoxalement redescendre sur Terre.

Ici, dans cette critique sociale et sociétale, on est directement immergé au sein de cette famille modeste dans les bas-fonds de Corée du Sud où réussir est synonyme d'altitude.

Rapidement, on se retrouve sur le toit d’une colline dans une splendide Villa bourgeoise à échafauder un plan tordu pour tirer profit de l’abondance et des préjugés superficiels et matérialistes d’une famille plus élitiste, légèrement excentrique.

La seconde partie, initiée par un splendide et haletant plan séquence dans les sous-sols de la Villa nous présente à notre grande surprise, un personnage bien loufoque, coupé du monde depuis 4 ans, fuyant ses créanciers.

Ici encore, le ton que donne Bong Joon-ho à son métrage prend toujours cet aspect d’opposition. C’est un enchaînement efficace d’humour grotesque qui fait face à des scènes et propos lourds, qui laisse les deux familles dans des situations cocasses où l’on rit aux obsèques de sa sœur et où on fume une ultime cigarette dans sa maison inondée par les égouts.

Ce mélange est justement composé de tous les ingrédients auxquels je suis sensible. Cependant, malgré toutes ses qualités, dont son esthétisme, cette œuvre est-elle, comme le dit si souvent son propriétaire, à sa place ?

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Après la trilogie de Toby McGuire, mes adorés mais controversés d’Andrew Garfield et les deux derniers teen-movies interprétés par Tom Holland, New Generation est un film d’animation qui semble reprendre les Comics.

Tout d’abord par ses graphismes, sa narration ainsi que les effets sonores de pages, comme si le visionnage était en fait une lecture. A l’image des caractéristiques d’un comics, l’histoire débute par une ambiance sombre, où un Peter Parker blond meurt dans les 10 premières minutes. Si on suit cette voie, pourquoi tout ruiner à en faire un film tout public ? Centré en haut de l’affiche, d’une typo blanche sur un fond noir « Evènement familial de la fin d’année ».

En effet, au même titre que ça se suspend aux immeubles de Brooklyn, ça saute aux yeux ! Des éléments enfantins n’ajoutant aucun cachet à l’œuvre s’empilent à l’écran et s’incrustent entre deux scènes. Ils alourdissent le scénario, le fil conducteur et la narration. C’est déplorable au vu du potentiel et de mon ressenti global sur cet animé.

Ce qui l’est encore plus, c’est que les parasites ne figurent même pas sur l’affiche, on se contente des principaux : Spidey, Miles et Gwen, donc à quoi bon ? Bien qu'il s'agisse de la petite araignée sympa du quartier, un dessin animé doit-il nécessairement cibler une audience constituée d'enfants.

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Il est vrai que cette fresque historique n’a pas grand-chose à nous conter sinon le quotidien de la cour de la Reine Anne, ses jeux de séduction et d’influence et les autres vices qui y sévissent.

Cependant elle le fait bien, ses propos sont cohérents et les 3 actrices sont très crédibles, surtout Rachel Weizs et Olivia Colman. L’une pour sa prestance, l’autre pour sa fragilité.

Mention spéciale aux somptueux décors et costumes ainsi qu’aux maquillages ridiculement réalistes.

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J'avais conclu la critique du huitième passager de Ridley Scott en ouvrant sur le second opus de Cameron.

J'ai préféré de loin ce tableau. Tous les aspects je je déplorais ou du moins, les éléments qui manquaient afin de me séduire sont ici présents.

Tout d'abord, les décors intrinsèques à la SF sont bien plus développés sur LV 426 que sur Nostromo. Logique on passe d'un huis clos à se faire démembrer sur un vaisseau à une chausse à l'alien sur une planète. A la place de cette abjecte masse noire, on trouve du vrai dégueulis, sécrété par ces horreurs, qui nous replonge, au même titre de Ripley et son "sale petit roux" dans une atmosphère chaotique et visqueuse.

Ensuite, Cameron élabore bien plus ce que j'appelais la suggestion de l'horreur. Ici, l'effroi est bel et bien présent, parfois même un peu trop en nombre. Il l'avait pourtant laissé un embryon d'indice en accordant le titre au pluriel.

Le huitième passager est, selon moi, plus un film d'épouvante lent, qui avait le mérite de nous tenir en haleine et donnait cette insupportable impression que le temps s'arrêtait. En revanche, le retour s'apparente plutôt à un thriller superbement rythmé, où malgré son format de 20 minutes supplémentaires, on aimerait justement que le temps ralentisse.

Il semblerait qu'Aliens soit l'enfant cadet qui entreprend tout mieux que son aîné.

Oublions simplement la scène de l'ascenseur, du commando d'élite rampant dans les combles et l'ultime combat bien moins crédible que dans Avatar. Dommage, il était si proche du 8.

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Doté d'un résistible humour britannique et scénario caduc, Shaun of the Dead est un énième film de genre sur les zombies qui m'aura tout au plus fait sourire.

On est plus proche du 4 que du 5 pour ce navet qui se voulait nanar.

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En tenant compte de mes quelques esclaffements, cela ne casse finalement pas 3 pattes à un Thanos.
-1

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Une nuit en enfer. Je crois que le jour où je l’ai enregistré sur ma playlist canal+, j’ai dû confondre le titre avec le grand culte de la guerre de Vietnam. Ce soir, il se retrouve dans ma shortlist avec L’étrange histoire de Benjamin Button. Je souhaitais un peu de légèreté que ne m’apportaient pas les 3 heures de l’œuvre de Fincher. Une nuit en enfer donc.

Une nuit en enfer, réalisé en 1996 par Rodriguez, ami du scénariste Tarantino. On y voit par ailleurs son influence grâce aux airs de Western spaghetti kitsch, l’apparition de Michael Parks, Texas Ranger officiel de QT et la podophilie omniprésente.

Ce thriller-épouvante-comique-road movie est à prendre au n degrés, où n est la plus haute valeur jusqu’à laquelle vous savez compter. Le tableau est cependant peint en deux parties. Alors que la première se veut plus réaliste du fait que son sujet soit lié à la traque, la seconde dégénère lorsque nous pénétrons dans le Titty Twister. L’ensemble est grotesque et prend des allures de série B. Toutefois, le rendu est assez efficace si l’on adhère au cinéma de genre.

Dès la première scène, Rodriguez indique au spectateur la tournure que va prendre la pellicule alors que le tenant de World of Liquor meurt, donnant place à du pop-corn, tel un alchimiste.

Finissons avec ce nanar par son casting à l’interprétation juste, disons adéquate. Les frères Gecko interprétés par l’indomptable George Clooney et le psychopathe complètement dérangé Tarantino, sont très bons. On y voit aussi des scènes et répliques assez amusantes, particulièrement par l’intermédiaire de Sex Machine et Frost tellement caricaturaux qu’ils en deviennent drôles. Je lève mon chapeau au crucifix à pompe.

7/10, car un 6 serait trop faible comparé au plaisir qu'il m'a procuré vis à vis de Shaun of the Dead.

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Épaté, je regrette de ne pas avoir pu le voir au cinéma. Plus qu’une claque, je me suis fait torpiller.

Dès la première scène, nous voilà plongés, quelques lieues sous les mers, avec l’équipage du Titane dans une mission haletante aux enjeux irréversibles et effroyables.

Mis à part un faux rythme marquant un temps mort au milieu de cette guerre acoustique, le suspense était tel que je transpirais et suffoquais à la cadence des sous-mariniers, eux aussi confinés. Puis que dire de cette immersive expérience sonore !

Un constat est cependant accablant, comme la plupart des films français, les comédiens n’articulent pas, c’est affligeant.

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On ne dit pas c’est dégoûtant, on dit je n’aime pas les drames familiaux Américains. Le pessimisme prodigue pourtant bien des surprises.

En dépit de son propos politiquement incorrect, tantôt amusant, tantôt dérangeant, American Beauty et le convaincant Kevin Spacey, en pleine crise de la quarantaine, ne permettent pas à mon sens de le démarquer de ses pairs.

J’ai pourtant tenté de rattraper mon retard. La première heure, clé de voûte du contexte, ne m’a jamais permis de m’accrocher à ce drame. Pourtant touchante, il manquait quelque chose pour dynamiser cette production à la banale et prévisible platitude ou alors il était quelque part, en filigrane.

un 5.5 pour l'instant arrondi à l'unité supérieure.

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Zodiac, tel était nommé un tueur en série qui a terrorisé les Etats Unis aussi longtemps que ce film a semblé durer.

Une enquête sous haute tension qui se perd tant sa narration et son fil rouge se veulent complexes, procurant au téléspectateur, au même titre que le dénouement de l’investigation, un sentiment d’inachevé.

6.5. Finalement, plus proche du 6 que de l'unité supérieure.

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Je n’aime pas les drames. Encore un film à regarder afin de le rayer de mes envies.

Mais, quelle fable, quelle ode au temps et de ce fait, à la vie, aux choses simples et au bonheur.

En aucun cas moralisateur, au propos émouvant et, à mon sens, juste, l’étrange histoire de Benjamin Button m’a réellement charmé.

Cette introspection plus que séduisante, s’avère être une quête identitaire se matérialisant par l’intermédiaire d’un diptyque. Un tableau étant le présent tandis que le second se déroule dans passé.

Pédaler à reculons tout en avançant.

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Il y a des œuvres que je gratifie d’un 5/10 ou d’une note inférieure car le film est grossier et il s’est agi d’un navet ou d’un nanar. Je pense notamment aux Gods of Egypt, Pompeï, Abraham Lincoln chasseur de vampires et autres super-productions Holywoodienne.

Et puis il y a les autres, ceux qui dérangent et qui ennuient, car malgré son appellation de 7ème art, le cinéma reste pour autant du divertissement.
La cité des enfants perdus en fait partie. Je n’ai pas adhéré au parti pris artistique, pas le moins du monde. Il est vrai que ce long métrage de Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet est aussi vieux que moi et que le temps ne lui a pas rendu service, cependant cette dystopie est, et je pense était déjà en 1995, étrange.

Le pitch est pourtant attrayant, la première scène m’a d’ailleurs fait penser à l’armée des 12 singes de Gilliam. Cependant, chaque plan a été un supplice à regarder et la mise en scène rend l’interprétation des acteurs effroyable.

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Un thriller à la Agatha Christie jouant avec les codes et stéréotypes du genre, c'est vu et revu. Ce cluedo ne raconte pas grand-chose mis à part qui est l'auteur du crime et quel est son motif. Mais que dire de plus sinon qu'il le fait bien.

Malgré sa banalité, A couteaux tirés et son accent british a certaines qualités. Tout d’abord par son casting 4 étoiles qui incarne cette insupportable famille de nouveaux-riches-suprématistes obnubilée par l'argent et leur train de vie exécrablement hilarante. Puis, Ana de Armas, en jeune aide soignante provenant d'Équateur, Paraguay ou Uruguay, incapable de faire face au mensonge, qui souhaitait juste faire son travail.

L'enquête de Benoît Blanc est bien ficelée, plutôt subtile et s'achève en faisant de ce donut, un beignet, grâce à la superposition des différents mensonges pour en établir la vérité.

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Seconde expérience du controversé LVT. Première scène : narration en voix off. Quelle angoisse, la même que dans The House that Jack built. Je résiste toutefois au mauvais présage.

Qu’elle est longue cette scène. Ce n’est pourtant qu’un simple compte à rebours de 10 secondes. Le narrateur souhaite sans doute nous hypnotiser. Je lui accorde, sur ce point, c’est assez efficace tant les minutes semblent être des heures.

On retrouve plans étranges, une mise en scène grotesque à l’instar de House that Jack built, à ceci près que les acteurs interprétaient bien leurs rôles et qu’il (LVT) racontait une histoire dérangeante.

Ici, c’est risible, on dirait des amateurs ou du cinéma des années 30-40 dans l’expression des sentiments. Cette proposition est du cinéma expérimental mais orgueilleux, auquel je n’adhère pas du tout.

Puis que dire de l’intrigue. A l’exception de quelques passages poignants, la globalité est d’une platitude inversement proportionnée à sa crédibilité. Le peu qui y est conté et son soi-disant lot de suspense est tiré par les cheveux. C’est tellement dommage compte tenu du fait qu’il y avait tous les matériaux nécessaires pour faire un excellent film de cette Allemagne et sa population détruite.

Moi qui étais persuadé d’aimer cette trilogie de l’Europe, et pourquoi pas, d’apprécier les qualités de LVT en tant que réalisateur... Il pouvait arriver le pire à ce Herr Kessler que je ne m’en serais aucunement soucié tant il ne m’a transmis aucune émotion. Impossible de rattraper son wagon, je tire un trait sur le reste de sa filmographie.

7/10 de moyenne et au vu des récentes notes, j'ai l'impression d'être le seul à avoir passé une mauvaise soirée en visionnant ce long métrage. Peut être y a t il un second axe de lecture à cette oeuvre. Je ne l'ai en tous cas pas saisi.

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Flemme de choisir un film, je sors de mon placard et je file à Poudlard.

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Impossible pour moi de ne pas comparer Dark Shadows à Crimson Peak qui m’avait bien plus séduit. Alors que Tim Burton a déjà étudié les fantômes avec la réalisation de Beetlejuice, il s’attarde ici à un autre mythe, celui des vampires.

Alliant décors Victoriens et gothiques aux vibes des années 60-70, Tim nous offre un sur un plateau d’argent une atmosphère satisfaisante. C’est d’autant plus déplorable dans la mesure ou ce métal est justement le point faible des vampires. Si l’on déduit cet aspect, ce qui subsiste est minimaliste voire bâclé.

Les protagonistes sont trop peu développés ou caricaturaux, le comique de répétition est paradoxalement trop rébarbatif ou peu efficace.

En somme, Dark Shadows est un conte fantastique qui ne deviendra pas une légende.

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Film de chevalier errant, Tigre et Dragon nous fabule par son esthétisme et son ton poétique.

Certains vers sont cependant si étirés, que des moments semblent aussi interminables que l’étendu du désert. Les chorégraphies sont légèrement « brouillons », câblées à outrance, ce qui me déplaît.

Annotation :

Dark fate, le titre est assez évocateur tant le destin de ce métrage est sinistre. Je pense que ce qui a le moins rendu service à T6 est son aspect de franchisé. Il a subi les répliques sismologiques de son effroyable aïeul Genisys (je lui ai tout de même mis 5). Comme le dit Dani, certainement en s'adressant à son aîné : "me dañaste todo lo que queria cabron".

Il est vrai que Cameron et son imaginaire semblaient épuisés. Des similitudes scénaristiques avec les précédents volets sont à déplorer. On le comprend dès la première scène rappelant le passage de Sarah à l’asile. J’ai pensé à un moment, que Schwarzi allait lever son pouce en l’air ou dire "hasta la vista baby", comme dans le Jugement Dernier lors de son salvateur sacrifice.

Cet opus était le lancement d’une autre saga, ou skynet détruit par les Connor, passe le témoin à Légion. Alors pourquoi n’apporte-t’il rien de nouveau et pourquoi intégrer les éléments du passé. Sarah Connor, personnage jusqu’alors badass et charismatique est ici aussi insupportable qu’inutile.

J’ai cependant trouvé les scènes de combats assez efficaces et les effets convaincants et une touche d’humour toujours présente bien qu’estompée. Certains éléments politiques et économiques sont aussi implantés dans le décor. Détention d’armes à feu, immigration, et poussé à l’extrême : machine learning, IA et destruction créatrice du facteur capital. Bien que peu subtile c’est à mon sens intéressant.

Pour l'instant 5 car c'est le prix que j'ai payé à Canal VOD, qui jouira certainement d'une appréciation à 6 dans la mesure ou je l'ai préféré à Genisys.

Je crois toutefois à un prochain épisode, qui sera je l’espère, Terminator : Phénix.

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Second Carpenter après excellent the Thing, je débute mon visionnage plein de bonnes intentions. Les premières minutes de cet escape game sont plutôt saisissantes. Kurt Russel infiltré dans un New York sans foi ni loi, avec ses habitants, confinés au sein de leur propre enfer. On se croirait à Arkham Asylum.

Puis surviennent ce que j’aime moins dans le cinéma, les bruitages et autres effets sonores pas ou peu cohérents et des séquence qui instaurent un certain malaise par leur maladresse. Snake Plissken, serait, parait-il, le anti-héro par excellence. Pour ma part, je ne le trouve pas charismatique. Non, ayant sans doute mal vieilli, ce Carpenter ne m’a pas du tout convaincu.

Annotation :

Black Book se démarque de la filmographie de Verhoeven par son aspect très personnel. Il réalise ici, un beau film, bouleversant, comme tous ceux qui dépeignent une telle ère.

Annotation :

J’ai beaucoup aimé l’approche de la folie et cette double thérapie dans cette comédie horrifique aux couleurs pastel.

Les répliques du principal psy à moustaches sont drôles. La fin est également séduisante mais je n’ai trouvé en The Voices, rien d’hilarant, ni d’effrayant. Il lui manquait un élément pour en faire quelque chose d’aussi convaincant que Ryan Reynolds en fou à lier.

Annotation :

Inepties sur inepties, des dialogues et séquences aussi improbables que vraies, bienvenue dans Jurassic Park III. Son couple le plus insupportable de l'histoire du cinéma, le Docteur Grant et l’enfant le plus badass du monde se laissent regarder si on a du temps à tuer.