Avec des Ci ...

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De la vie: « […] convainquez vous à son école que ce n’est qu’en étendant la sphère de ses goûts et de ses fantaisies, que ce n’est qu’en sacrifiant tout à la volupté, que le malheureux individu connu sous le nom d’homme, et jeté malgré lui sur ce triste univers, peut réussir à semer quelques roses sur les épines de la vie ».

De la peine de mort : « de ces premiers principes il découle, on le sent, la nécessité de faire des lois douces, et surtout d’anéantir pour jamais la peine de mort, parce que la loi qui attente à la vie d’un homme est impraticable, injuste, inadmissible. […] Elle n’a jamais réprimée le crime, puisqu’on le commet chaque jour aux pieds de l’échafaud. On doit supprimer cette peine, en un mot, parce qu’il n’y a pas de plus mauvais calcul que celui de faire mourir un homme pour en avoir tué un autre, puisqu’il résulte évidemment de ce procédé qu’au lieu d’un homme de moins, en voilà tout d’un coup deux, et qu’il n’y a que des bourreaux ou des imbéciles une telle arithmétique puisse être familière ».

Du féminisme : « Toute l’absurdité de nos mœurs est gravée, ce me semble, dans cette inéquitable atrocité, et ce seul exposé devrait nous faire sentir l’extrême besoin que nous avons de les changer pour de plus pures. Je dis donc que les femmes, ayant reçu des penchants bien plus violents que nous aux plaisirs de la luxure, pourront s’y livrer tant qu’elles se voudront, absolument dégagées de tous les liens de l’hymen, de tous les faux préjugés de la pudeur, absolument rendues à l’état de nature ; je veux que les lois pleur permettent de se livrer à autant d’hommes que bon leur semblera ; je veux que la jouissance de tous les sexes et de toutes les parties de leur corps leur sois permise comme aux hommes. »

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De la poésie à l'état pur ce petit bijoux :

"Le Ciel commence là où le sol s'arrête"
"La tentation que j'éprouve de vouloir toucher Andrea est vive, extrêmement vive, mais cette chair toujours chaste m'emporte au-delà du désir, bien au-delà. Il m'enserre dans l'interstice de la vie et de la mort. Il me mène là où la beauté sublime la décrépitude des chairs."
"Elle est mon étoile filante qui vient chaque jour, percuter et consumer mon cœur".
"Tu es un chien perdu au milieu des loups".
"Il éprouve la joie simple d'être en vie, le miracle du rêve qui arrache le sourire du gouffre".

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Une telle qualité d'écriture dans ce livre qu'il a fallu faire des choix entre la moitié des pages cornées ...

La beauté : "Marylou était une jolie blonde, avec de longues boucles de cheveux, pareilles à des vagues d'or; elle était assise sur le bord du lit, les bras ballant entre les jambes, et ses yeux couleurs d'horizon brumeux regardaient droit devant elle d'un air égaré parce qu'elle se trouvait dans un de ses meublés new-yorkais terne et de sinistre réputation dont on lui avait parlé dans l'Ouest et elle attendait, ressemblant, ainsi, longiforme et émaciée, à quelque femme surréaliste de Modigliani dans une vraie pièce."

L'amour : "Une douleur me transperça le coeur, comme chaque fois que je voyais une fille que j'aimais s'engager dans la direction opposée à la mienne sur cette planète trop vaste."

L'adieu "Quel est ce sentiment qui vous étreint quand vous quittez des gens en bagnoles et que vous les voyez rapetisser dans la plaine jusqu'à, finalement, disparaître ? C'est le monde trop vaste qui nous pèse et c'est l'adieu."

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