Avril 2016 / Cinéma

Annotation :

Ce documentaire de Nasrallah, "disciple" du grand Chahine, suit le quotidien de l'acteur Bassem Samra et croque un portrait rapide de la jeunesse égyptienne. Frustrant, le doc reste en surface et n'approfondit ni sa forme si son sujet.

Vu en DVD emprunté à la BM.

Annotation :

Madeleine de Proust, ce "Men In Black" premier du nom doit faire partie des films que j'ai le plus vu dans mon enfance. En le revoyant plus de 10 ans après, saute aux yeux sa médiocrité. S'en fout la mort, son souvenir restera intact.

Vu sur Netflix.

Annotation :

Récompensé de l'Oscar du meilleur film d'animation à son époque, ce film d'animation d'obédiance disneyienne traite des sujets (ceux du suicide, de la jalousie, de la fraternité) avec une frontalité qui, pour le coup, n'a rien de Disney.

Vu sur Shoco - la Communauté du Film Court.

Annotation :

Donzelli représente l'héritage conjoint de Truffaut et de Demy. De tous ses films, celui-ci est probablement celui qui scelle le plus ce mariage. Mais il manque étonnement des moyens formels pour célébrer la furie du sujet traité.

Vu en téléchargement.

Annotation :

Au vue des "Poupées du diable", il semble que le Tod Browning de "West of Zanzibar" se soit assagi et plié à la doxa, démocratisé à l'époque, du classicisme à la Universal. Sa mise en scène n'atteint pas le degré fantastique de son histoire.

Vu dans le Cinéma de Minuit / France 3.

Annotation :

Oeuvre post-mortem, datée dans son tournage et rendue au spectacle du cinéma après la mort de son auteur, cet ultime au revoir d'Oliveira à sa maison natale résonne aussi, avec la délicatesse coutumière du cinéaste, comme un salut en caresse.

Vu au CNP Terreaux.

Annotation :

"Room" est une fois de plus un film US dont on se prend, en le voyant, à être persuader que si David Fincher l'avait réalisé, il en serait sorti un film plus fort. Tout en non-dit, le film manque aussi d'éclats, restés tus jusqu'à la fin.

Vu en téléchargement.

Annotation :

Sans ressorts dramatiques ni véritable enjeux, ce cinéma tranquille se dilue dans une sorte de mollesse (celle de la vie, me direz vous) dont le film ne s'extirpe que par la beauté des lumières qui composent l'image.

Vu au CNP Terreaux.

Annotation :

Dernier film du père du cinéma africain, le grand Ousmane Sembene, au-delà de son sujet, défendu par Amnesty International, stationne son film dans toute sa majesté entre une forme humble et cristalline et la limpidité de la fable.

Vu en DVD emprunté à la BM.

Annotation :

Adapté d'un roman de Ballard, cette fable distopyque, menée par le culte Ben Wheatley, se laisse déborder par les effets, si bien que le récit se noie sous la maestria de la réalisation. Tout se perd dans un grand clip général.

Vu au Comoedia.

Annotation :

Typique de ces courts-métrages "carte de visite", ce "A Single Life", récompensé d'un Oscar, témoigne d'un vrai savoir faire dans la facture, d'une maîtrise de la synthèse narrative sans réussir à donner ni densité ni profondeur.

Vu sur Shoco - la Communauté du Film Court

Annotation :

Documentaire romancé de l'homme qui a exporté le yoga en Occident, à grands renforts d'euphorie new age, ce simili feel-good movie rend l'histoire du yoga intéressant, pour peu qu'on ne prête pas attention à la mise en scène.

Vu en DVD de téléchargement.

Annotation :

Né de la cuisse de "Shadows" de Cassavetes et de "La Haine" de Kassovitz, ce premier long de Djaïdani réussit à surpasser son étrange palette esthétique (composée de plans à la mini DVD tournés à l'épaule) et à toucher à l'os son sujet.

Vu en DVD emprunté à la BM.

Annotation :

Autour d'un procès destiné à la réconciliation nationale de la Sierra Leone, Aduaka dresse la généalogie d'un enfant soldat. Portrait aussi inspiré dans sa construction que dans ses interprétations, un des films essentiels du cinéma nigérian.

Vu en DVD emprunté à la BM.

Annotation :

Le plus réussi des remakes live des classiques Disney (Alice aux pays des merveilles, Maléfique, Cendrillon), au-delà de ses effets spéciaux et du mignon de Mowgli, le film ne tient qu'à la nostalgie sur laquelle il capitalise à fond.

Vu au Pathé Bellecour.