Avril 2021 / Cinéma

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Si la réalisation manque de souffle et suit un peu trop sagement son programme émotionnel (faire accompagner une nourrice vers la mort par l'enfant qu'elle a éduqué), les larmes viennent quand même pour qui a perdu une "grand-mère".

Vu en DVD emprunté à la BM

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Du grand cinéma ! Porté par une vision d'esthète, riche des couleurs de Brooklyn en été, doublé d'une épaisseur cinéphile, le tout brosse une galerie de portraits excentriques, axée vers un horizon politique nuancé.

Vu en DVD emprunté à la BM

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Comme Klotz-Perceval et le grand Pedro Costa, Bonello sonde les origines de la mythologie zombie (tant anthropologique que du côté de Tourneur). Mais, comme avec "Nocturama", il rend trop saillant ses intentions intellectuelles.

Vu en DVD emprunté à la BM

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L'aventure qui entoure la production est folle ! Mais étouffé par l'évidence de son message, trop peu galvanisé par sa forme, la postérité de "Yol" tient plus à ce qu'il documente de la Turquie de son époque qu'en tant qu'oeuvre du 7ème art.

Vu en DVD emprunté à la BM

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Fresque romanesque (comme les Chinois savent excellement les faire), cette traversée sur les premières années du maoïsme donne du souffle et de l'ampleur aux mutations historiques et tragiques d'une petite famille.

Vu en DVD emprunté à la BM

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Ce qui pourrait sembler n'être qu'une coquetterie maniériste est en fait un film post-expressionniste assez fascinant. Entre Guy Maddin et "La nuit du chasseur", cette plongée vertigineuse dans la folie est un vrai bijou noir de réalisation.

Vu en DVD emprunté à la BM

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Le patriarcat, c'est mal ! C'est le message en sous-texte que le film défend, assène, appuie avec plus ou moins de subtilité, larvée sous les atours du mélodrame. Restent les deux comédiennes, figures incarnées d'une sororité brisée.

Vu en DVD emprunté à la BM

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Une auteure saoudienne fait un film sur l'impact social des cheveux chez les afro-américaines. Entre intersectionnalité et "appropriation culturelle", ce drame sentimental, aux accents féministes, se découvre comme un·e drama/telenovela.

Vu sur Netflix

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Chaînon manquant entre Leone. "The Sword" et "Les cendres du temps", voir FFVII, cette version ultra-hystérisee du manchot sabreur est parfois mal mis en scène (faut l'avouer) et un peu étouffé par l'excès de dynamisme brouillon.

Vu en DVD emprunté à la BM

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1er film du grand Abbas Kiarostami, cette fable sur l'apprivoisement d'un garçon et d'un chien, au carrefour d'une ruelle, portée par une musique jazzy, est un précis de cinéma inventif, presque documentaire, humain et animal.

Vu pour la 2ème fois en BR

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2ème film de Tsai, cette dance désœuvrée aux accents antonioniens séduit dans les premières minutes par son raffinement ascétique. Avant de finir par tourner en rond. Sans le charme vivant de "The Hole".

Vu en DVD emprunté à la BM

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2ème film d'AK, cette fable métaphorique sur l'apprentissage, entre un réalisme tout rossellinien et un imaginaire secrètement mazdéiste, nous plonge dans le réel de l'Iran de 72, à hauteur de garçon, des ruelles aux champs, jusqu'aux routes.

Vu en BR

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Cette version steampunk et slow-mo de la mythologie des superhéros US donne du souffle épique à l'écurie DC. Le plus touchant, dans le fond, restant la façon dont Snyder raconte différentes variations autour d'une paternité meurtrie.

Vu en téléchargement

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Tressé autour des bruits de Téhéran et d'un atelier de photo, ce récit d'un jeune ado prolo amoureux d'une petite bourgeoise sert de prétexte romanesque à Kiarostami pour arpenter la capitale et en documenter la trace.

Vu en BR

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Apothéose de la grande saga, la façon dont le film prend à rebours dans sa 1ère moitié toutes les attentes spectaculaires du genre (à l'inverse d'"Infinity War") et s'orchestre en chant du cygne grandiose explique son immense succès.

Vu en DVD emprunté à la BM

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La grande vertu des films de Perret-Ruffin tient à leur habilité à anoblir sans trahir la dignité des classes laborieuses. Ici, encore, dans ce docu mené comme une enquête pour mettre en évidence l'injuste dévalorisation des métiers du soin.

Vu en prévisonnement

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Dans un noir et blanc granuleux d’une fondamentale beauté, le film et sa simplicité essentielle se confondent parfois avec le rêve. La frontalité des cadres, évoquant celle du peintre Iman Maleki, instaure un rapport direct avec l’enfant.

Vu pour la 2ème fois en BR

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À partir d'un conflit moral (comment réagir après qu'un élève ai rendu à un autre son livre mais déchiré : par la représaille ou la réparation), Kiarostami rend sensible et intelligible, à hauteur d'enfant, le cercle vicieux de la violence.

Vu en BR

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Du rouge au noir, en passant par le jaune et le vert, Kiarostami décline des couleurs sous autant d'objets, avec un souci artisanal de la juste représentation et un soin esthétique du bel objet. Pour un parfait outil pédagogique.

Vu en BR

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L'homme peut-il reproduire tout ce que l'animal fait ? Tel un kangourou, un ver, un cheval... un enfant peut-il se déplacer de la même façon ? Et peut-il voler comme un oiseau ? Voilà les défis auxquels répond "من هم مى توانم".

Vu en BR

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En documentant, par l'observation, les entretiens et la reconstitution poétique, le quotidien des enseignants iraniens de la fin des années 70, Kiarostami atteste le soin de transmettre au fondement de son cinéma.

Vu en BR

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Ce premier simili-long de Kiarostami en couleur contient déjà en lui les motifs singuliers de "Où est la maison de mon ami ?" et "Close-up". Tout en conjuguant la chair documentaire et l'ossature dramaturgique qui lui sont propres.

Vu en BR

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Comment peindre une porte, une colonne d'arrivée d'eau ou refaire sa déco en couleur. Avant Damidot, Kiarostami avait apporté une réponse pleine de savoir faire et de pédagogie. Un parfait outil pour appréhender son environnement domestique.

Vu en BR

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Un homme fait du stop. Puis sillonne des montagnes enneigées en faisant rouler un pneu. Avant d'arriver à sa voiture. Et voilà. Hormis pour ce qu'il consigne de certains motifs clés de Kiarostami, ce court est chiche.

Vu en BR

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En 24 fragments animés (peinture et photos), Kiarostami dresse, comme un dernier adieu au monde sensible, un poème épuré qui croise une ode à la nature et une litanie à la vie dans ce qu'elle a de plus beau et de plus fragile.

Vu en BR

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Piochant beaucoup dans l'imaginaire de Lee Chang-dong, du côté de "Secret Sunshine", "Poetry" et "Burning", Lee Isaac-chung invite avec tendresse un imaginaire évangéliste coréen dans le mythe des origines états-unien.

Vu en téléchargement