BD lues en 2018

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Lu du 31 décembre au 1 janvier.

Nouvel arc sur Le Château des Étoiles qui prend directement la suite des tomes précédents. C'est toujours une lecture très entraînante, c'est très beau, les persos sont attachants et on a toujours envie d'aller voir la suite.

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#7 : 6 [Lu le 1 janvier]

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#6 : 9 [Lu le 2 janvier]

#6 : Fin du premier arc, et cette série est vraiment extra-ordinaire ! Ça fait plaisir de lire du Image avec ce niveau de qualité, quand on a de plus en plus l'impression qu'il est difficile de percer en indé... (surtout par manque de visibilité due aux grosses séries d'auteur star) Et là, Daniel Warren Johnson s'amène, nous fait une maxi en douze avec ses dessins de patron...Vivement qu'Urban nous publie une intégrale de tout ça (à moins qu'un autre éditeur les récupère) .

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#2 : 7 [Lu le 2 janvier]

#2 : L'idée de la série est sympa et Jimenez au dessin fait du super taf, mais j'ai peur que ça n'aille pas plus loin que ça... D'ailleurs, la série s'est malheureusement assez vite faite annulée dans l'indifférence...

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Lu du 1 au 3 janvier.

Ça y’est, j’ai enfin pu compléter le run de Matt Fraction et Ed Brubaker sur Iron Fist ! Et il faut dire que c’est une série franchement sympathique. L’avantage, c’est d’avoir David Aja aux dessins sur la plupart des épisodes (excepté l’épisode sur le passé d’Orson Randall qui n’est pas très beau) qui rend une copie ultra propre, avec des mises en pages soignées et des designs très sympas pour les nouveaux persos qui apparaissent dans la bd.

En effet les scénaristes agrandissent complètement l’univers d’Iron Fist avec l’arrivée de 6 autres cités en plus de K’un L’un qui vont participer à un tournoi d’arts martiaux (auquel Iron Fist devra évidemment participer) . Tout cela se déroule alors qu’en parallèle, Danny Rand en apprend plus sur Orson Randall et sa relation avec Wendell Rand, et que des mecs de l’Hydra tente d’attaquer K’un L’un de l’extérieur. Il y a encore d’autres intrigues, et le tout s’entremêle vraiment bien. D’ailleurs, l’épisode qui termine le run est aussi très bien pensé et plutôt chouette à lire. Bref, Iron Fist par Brubaker et Fraction, ça fait plaisir à lire, et c’est vraiment chouette.

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Lu du 31 décembre au 3 janvier.

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Lu le 3 janvier.

Bon, j'ai l'impression que par rapport à Saga la série divise, mais en ce qui me concerne, je la trouve toujours aussi excellente. Bon, c'est quand même assez décompressé, mais il y a quand même pas mal de bonnes idées dans ce tome, et les personnages sont toujours aussi bien campés.

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#1 : 6 [Lu le 4 janvier]

#1 : Dommage que Wes Craig ne soit pas aussi bon scénariste que dessinateur....

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Lu du 3 au 4 janvier.

De l'excellent franco-belge. Ça fait plaisir.

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Lu du 3 au 5 janvier.

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Lu du 5 au 6 janvier.

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Lu du 6 au 7 janvier.

Après un premier volume consacrée à l’introduction de la nouvelle Thor, Jason Aaron et Russel Dauterman reviennent afin de raconter les aventures de Jane Foster dans son nouveau rôle. Les auteurs profitent surtout de ce premier tome pour réintroduire un peu toute la mythologie asgardienne, et le statu quo de la série précédente. On y retrouve donc pas mal de persos assez cool comme Odin, Freyja, Cul, etc. Et c’est surtout l’occasion pour Aaron de faire de la mise en place pour une futur guerre qui s’annonce assez épique. Malheureusement, c’est surtout de la mise en place, et malgré toutes les qualités de l’écriture de Jason Aaron, c’est loin d’être aussi maboule que le premier arc de la série God Of Thunder. Enfin, les dessins de Russel Dauterman sont extrêmement bons, et font plaisir à lire sur toute la durée de l’album, avec un niveau constant. Bref, Aaron continue tranquillement son long run sur Thor, et on a hâte de voir ce qu’il nous réserve pour la suite.

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Lu le 7 janvier.

Ce manga est de plus en plus incroyable. L'intrigue gagne en complexité, les personnages sont super bien caractérisés, et j'adore le fait que le récit semble partir vers une critique du gouvernement japonais post-Fukushima. Et puis j'adore le fait que ce soit un récit de guerre face à l'envahisseur extra-terrestre qui préfèrent se concentrer sur la vie quotidienne de ses héroïnes qu'autre chose. Et puis graphiquement, c'est probablement un des Inio Asano les plus classes que j'ai lu, avec ses personnages plus cartoon que dans d'autres de ses œuvres, et toujours des arrière-plans ultra-réalistes. Bref, gros niveau de génie dans ce manga.

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Lu du 6 au 8 janvier.

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Lu du 8 au 9 janvier.

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Lu du 10 au 11 janvier.

Devilman de Go Nagai est une oeuvre terriblement frappante comme on en voit peu… Sur le principe j’aimais beaucoup les deux premiers tomes pour les grosses bastons désespérées mettant un scène un homme obligée de perdre son humanité pour combattre les démons ; il y avait cet effet cathartique venant du fait que le héros punissait de manière assez atroce les plus vils salopards de la Terre.

Mais le paradigme de la série change complètement dans les deux derniers tomes de la série, où l’auteur choisit de montrer à quel point les hommes peuvent être plus cruels que les démons, d’autant plus que le récit se comprend complètement dans le contexte post-nucléaire de la guerre froide, où tout le monde devient complètement parano. Cela se voit notamment avec les gros événements dramatiques de ce tome qui pousse au paroxysme les idées de l’auteur sur le sujet. C’est également intéressant de voir comment Devilman a complètement inspiré des tonnes de trucs (dont très probablement Berserk) , de par sa vision très noire de l’humanité, et son esthétique de l’horreur.

Niveau dessin, le style Go Nagai peut rebuter, d’autant plus que c’est du vieux manga pas forcément esthétiquement magnifique ; cela dit il y a des tentatives de mises en pages assez dingues (et notamment pas mal de splash pages qui fonctionnent hyper bien) .

Après, ce qu’il ne faut pas oublier avec Devilman, c’est que niveau violence, c’est archi-vénère. En effet, le dernier tome se paie certaines des séquences les plus horrifiantes que j’ai pu lire en manga. Le manga plonge dans un niveau de désespoir assez vertigineux, et le final est assez difficile à supporter. Après, c’était le but du manga : nous faire du mal, et ça fonctionne bien, d’autant plus avec ce message anti-guerre qui se ressent complètement dans ce dernier tome, bien que cela passe par le fait de développer à fond le côté tragique de la chose.

En tout cas, Devilman est un manga renversant, qui a probablement inventé et inspiré des tonnes d’autres trucs, et même si c’est assez difficile vers la fin, il serait dommage de passer à côté.

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Lu du 11 au 14 janvier.

BD très chouette qui prend place dans le Paris historique de la fin du 12ème siècle. L’idée est de mettre en avant un personnage historique méconnu, le Roy des Ribauds, sorte de super-flic du Moyen- ge qui contrôle le crime et la mafia de l’époque. Pour le coup, ce premier tome fait office de chouette introduction au personnage, à son univers, et au cast récurrent qui reviendra probablement dans les tomes suivants. Le plus intéressant reste les dessins de très haut niveau de Ronan Toulhoat qui fonctionnent très bien, a une bonne mise en page, et se permet en plus de dépasser le style classique de l’image que je me fait des BD historiques, avec un bon dynamisme dans les scènes d’actions, et aussi des bons designs de persos. Bref, une très chouette BD à lire, même si j’en attends un peu plus ; donc j’ai hâte de voir comment les auteurs peuvent faire évoluer cela sur les tomes suivants.

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Lu du 8 au 14 janvier.

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Lu du 15 au 16 janvier.

Fabcaro revient avec un album complètement barré basé sur des gags complètement absurdes reprenant les codes des romans photos d’époques. Pour le coup, ça m’a bien rappelé Zaï Zaï Zaï Zaï, dans lequel l’auteur avait déjà adopté un style réaliste, contrastant complètement avec son humour. Et niveau humour, il y en a pas mal dans ce Et si l’amour c’était aimer , avec de bonnes parodies, et des délires vraiment cons. Bref, c’est génialement drôle et c’est assurément l’une des bd humoristiques de 2017.

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#695 : 7 [Lu le 19 janvier] [Début du run de Mark Waid]

#695 : Depuis Novembre 2017, Mark Waid et Chris Samnee s’amènent sur Captain America, après un run sur Black Widow qui semble avoir divisé la critique, mais surtout leur run sur Daredevil qui a mis tout le monde d’accord. Pour ce premier numéro de Cap, les auteurs reviennent sur du gros classique, sans vraiment de prises de risque, et c’est un peu dommage quand on a lu et aimé ce qu’a fait Nick Spencer sur l’évolution de Sam Wilson (son run sur Steve Rogers étant plus du set-up vers Secret Empire si j’ai bien compris) . En tout cas ça reste une lecture plutôt efficace qui fait le job, même si on aurait aimé en avoir un peu plus.

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Lu du 15 au 21 janvier.

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Relu du 13 au 22 janvier.

Petite relecture de ce premier tome de 100 Bullets, série dont on m'a dit le plus grand bien dernièrement. Azzarello réussit à écrire 3 histoires qui fonctionnent très bien one shot, et Risso fait un bon taff au niveau des dessins.

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Lu du 16 au 24 janvier.

Gros classique de Chris Claremont et John Byrne contenu dans ce volume. Il y a de très bons épisodes (comme l'enterrement de Jean Grey qui résume toute la vie de Scott Summers (et c'est absolument génial) , les 2 épisodes de Days of Futur Past) , mais aussi des moins intéressants (comme un annual sur je ne sais plus qui, qui n'est pas fou aussi) . Et c'est un plaisir de découvrir les véritables débuts de Kitty Pride.

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#1 : 7 [Lu le 25 janvier]

#1 : C'est con et ça se lit vite, mais il y a une espèce de plaisir coupable à lire ce truc où un simili Hulk se tabasse avec un mec qui a grosse armure de combat. Et puis y a des gros hélicoptères de combat et un drapeau US sur la couv.... Et c'est Tony Daniel aux dessins, donc c'est quand même la classe. D'ailleurs, je pense même que la magie de ce comics vient du fait qu'il me rappelle le plaisir très primaire que j'ai eu à commencer les comics modernes en lisant le premier arc de la JL par Geoff Johns. Ça se lit vite, mais ce n'est pas déplaisant et il y a des grosses splash dans tous les sens.

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Lu du 25 au 26 janvier.

Nouveau tome de daron pour Berserk qui commence tranquillement un nouvel arc avec une bonne grosse scène clé d’opposition entre personnages. Pour le coup, ce passage est un régal à lire, d’autant plus que maintenant, plus que tout, l’opposition entre Guts et Griffith me rappelle celle entre Devilman et Satan dans un p’tit manga des 70’s. Sinon, graphiquement, ça évolue toujours et la représentation de ce moyen-âge occidental est vraiment très intéressante. Enfin, j’ai l’impression qu’il y a le retour des intrigues de cour, et ça, ça fait plaisir (après, je dis ça, il y a pas mal de grosses doubles pages de bastons avec des mecs balaises en armures dans ce tome là.) .

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Lu du 26 au 27 janvier.

Berserk semble complètement changer de direction à nouveau. On suit maintenant en parallèle l’évolution de Guts et de Griffith qui est de retour. En tout cas, ce qui est intéressant, c’est que Guts se rend enfin compte qu’il n’y a pas que la vengeance dans la vie, et qu’il accepte enfin de se faire accompagner par une troupe de personnage secondaire. Ce qui est génial, c’est qu’on a maintenant l’impression de suivre les aventures d’un groupe de personnages de RPG japonais, et ça semble assez impromptu au premier abord, mais ça fonctionne plutôt bien. En tout cas, Berserk devient de plus en plus chouette à lire, surtout depuis le début de ce nouvel arc commencé au tome précédent.

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Lu du 27 au 28 janvier.

Hop, les messages anti-religieux de Miura sont de retour, accompagnés d’explications mystiques sur la magie et l’ésotérie dans l’univers de Berserk, ce qui fait plaisir à lire. Par contre, on repart plus dans de la fantasy classique et on oublie le côté “moyen-âge très très vénère” inhérent à la série. Cela dit, c’est quand même passionnant à suivre, puisque Guts paraît presque hors-sujet par rapport aux autres personnages et à toute l’orientation mystique de la série. Après, on revient dans de la grosse violence post-devilman comme on aime vers la fin du tome, avec l’apparition d’une nouvelle menace assez étonnante. Niveau visuel, ça fait vraiment plaisir de voir que Miura est complètement arrivé au niveau de l’ambition de l’histoire qu’il veut raconter. En tout cas, Berserk arrive à me parler en ce moment, tant scénaristiquement que visuellement, donc ça fait plaisir. Après, c’est quand même ultra-décompressé et ça sent l’arc qui va s’étirer. Mais à voir quand même ce que ça va donner par la suite.

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Relu du 27 au 29 janvier.

J’ai pas des très bons souvenirs de ce tome, mais en fait il est plutôt excellent. L’histoire du marchand de glace est franchement bien foutu, et permet de comprendre pas mal d’éléments de l’histoire globale du titre, d’autant plus que tous les récits et persos mis en scènes dans ce tome vont plus ou moins se lier à ce qu’on a vu dans le tome 1, et permettre d’expliquer un peu plus les concepts teasés dans la série, comme l’Agent Graves, le Trust, les Minutement, etc. Bon, j’ai toujours du mal avec ce mini-arc interminable qui se passe à Paris avec un mec qui révèle tout pleins d’infos de manière ultra-distillée (il y a limite du teasing à l’intérieur du comic, c’est dire…) . Mais sinon, c’est quand même un plutôt bon plaisir de lecture. Je suis pas le plus grand fan de Risso au monde, mais il fait quand même le taff (ok, la représentation de Paris avec les rues pavés, les cafés, les boulangeries et la tour eiffel a un p’tit côté cliché, mais rien d’étonnant…) et il y a des cases qui marchent plutôt bien. Bref, à voir ce qu’a à offrir la série par la suite, mais ça donne bien envie de continuer quand même.

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Relu du 29 janvier au 1 février.

Ma bibliothèque semble avoir tous les tomes, donc c'est parti pour cet arc très apprécié du run de Dan Slott sur le perso... Et j'ai pas vraiment accroché à ce début de run... Octopus est vraiment un salopard, le supporting cast n'est pas maboule, et j'ai du mal à accrocher à ce scénar, même s'il faut reconnaître qu'il y a de bonnes idées... Au moins, c'est plutôt beau.

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Lu du 1 au 3 février.

Shojo sympa, mais beaucou trop décompressé ! Ce tome commence avec une des pires fin d'arcs de tout les temps, et malheureusement, l'arc suivant donne l'impression que Natsumi Aida n'a plus vraiment d'idées d'histoire à raconter...