BD lues ou relues en 2017

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AVIS:

L'exposition fourre-tout de Vingt Mois Avant n'aura finalement pas servi à grand chose, les 3/4 des nouveaux personnages étant inutiles dans ce qui semble être le dernier tome tiré de De Cape et de Crocs. Même si les origines d'Eusèbe sont inutilement compliquées, la BD est agréable à lire et réserve de très bons moments en offrant une écriture toujours aussi riche et des clins d’œil aux précédents tomes qui donnent envie de nous replonger dans les aventures d'Armand et de Don Lope.

7,5/10

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AVIS:

Quinzième tome de la série Dark Maul, cette suite chronologiquement officielle à la saison 5 de The Clone Wars privilégie trop l'action à l'histoire et manque l'occasion d'exploiter pour la première fois la rencontre entre Dooku et Maul. Les alliances sont trop rapides, l'intrigue manque de surprises et l'écriture est trop proche d'un triple-épisode de série télé (la résurrection de Tazlin inutile, la sorcière mourant une minute après sa renaissance).

6/10

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AVIS:

Premier volume d'une nouvelle série, La Cour des Hiboux est assez long au démarrage et trop souvent bavard pour pas grand chose mais s'améliore dans sa deuxième partie où les auteurs s'amusent à jouer avec l'assurance de Bruce Wayne finissant par se perdre dans des visions d'épouvante réussissant à faire revenir la peur chez l'homme-chauve-souris tellement dans l'incompréhension que le sens des pages s'en retrouve inversé. Assez intriguant pour le moment.

7,5/10

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AVIS:

Nette amélioration pour ce second tome qui enchaîne les coups de théâtre et enquêtes pour une intrigue bien ficelée. Les révélations sur la famille Wayne sont très intéressantes et bien amenées (l'intrigue sur le frère caché n'était pas évidente à écrire) tandis que les pistes lancées par La Cour des Hiboux trouvent toutes une conclusion satisfaisante ici. Même si quelques défauts demeurent (l'arc de Freeze n'était pas nécessaire), La Nuit des Hiboux est une réussite.

8/10

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AVIS:

Killing Joke mérite sa réputation d'excellent comic-book Batman par sa façon de traiter sur un même pied le chevalier noir et son némésis, tous deux étant montrés comme des fous ne pouvant sortir de leur antre mais ayant une vision différente sur le sort du système. Le Joker est bien plus mis en avant et voit son passé retravaillé durant le bouquin pour donner un complément à ses actions présentes. Très bien raconté par des transitions astucieuses et se bouclant sur une fin glaciale, Killing Joke aurait juste gagné à être un peu plus long.

8,5/10

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AVIS:

Après Leïa, Luke, Chewbacca et Dark Vador, c'est évidemment à Han Solo d'avoir droit à sa série de BD. Se passant peu après La Guerre des Étoiles, l'histoire ne nous fait pas changer notre manière de voir le contrebandier, son aventure dans la course du Vide du Dragon étant anecdotique, mais les péripéties restent agréables à suivre, le dessin est excellent et il est intéressant de voir le héros évoluer parmi des concurrents aussi tenaces que lui en plus de mettre en avant l'espionnage au sein de la Rébellion.

7,5/10

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AVIS:

Déjà la cinquième bande dessinée pour Star Wars: Rebels et toujours la même recette. Des histoires trop courtes pour des sujets à fort potentiel. La légitimité de l'action de la Rébellion est remise en cause par un technicien de l'Empire, des officiers impériaux amis de Kallus se révoltent contre lui et Ezra se rend compte qu'il commence à avoir de l'influence auprès des personnes de son âge. Principalement axée pour les enfants, cette série de BD répète encore et toujours les mêmes défauts et qualités.

6/10

Annotation :

AVIS:

À l'approche de la sortie des Schtroumpfs et le Village Perdu, une nouvelle saga hors-série est installée avec Le Village des Filles qui est aussi inintéressant qu'on peut le penser rien qu'en lisant le titre. Si je préfère le dessin de ce tome à celui des dernières BD des Schtroumpfs, les historiettes racontées ont été vues et revues par le passé et les schtroumpfettes ne sont pas mémorables du tout. On verra si ça sera mieux géré dans le film.

4/10

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AVIS:

Légère progression. Les derniers tomes de Cédric devenaient trop gentillets et répétitifs et je mentirai si je disais que Temps de Chien! n'a pas ces inconvénients mais les histoires sont un peu plus sympathiques. Le mauvais caractère du gamin déclenche quelques sourires comme toujours et il est agréable de revoir le personnage du vicaire, pas assez présent selon moi dans la série.

6/10

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AVIS:

Enfin, le retour inespéré d'Arlène et de Nermal. Leurs apparitions sont des événements tant Jim Davis les sous-emploie. Ce tome 64 est à l'image de tous les autres Garfield. On a comme d'habitude de très bonnes blagues autour de la stupidité de Jon, d'excellentes piques de Garfield et une qualité constante entre les cases. Je ne me lasse pas du gros chat!

7,5/10

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AVIS:

Je suis à chaque fois surpris de la qualité constante des nouvelles BD Star Wars dont celles de Dark Vador. Et En Bout de Course est tout aussi réussie que les précédentes en continuant à montrer petit à petit l'ascension du Seigneur Sith pour regagner les faveurs de l'Empereur et en explorant une question jamais posée dans l'Univers Étendu, qui a conçu la technologie capable de sauver le Jedi renégat et dans ce cas-là, peut-on le contrôler? La machine domine-t-elle l'homme? Mettant fin à plusieurs arcs lancés depuis le début de la série, notamment sur Aphra, un excellent personnage, ce tome 4 est une nouvelle fois une très bonne pioche.

8/10

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AVIS:

Cela se ressentait dans Bienvenue en Adolescence et À Fond le Slip le confirme, Zep commence à trop se reposer sur ses acquis. En plus de s'assagir (le comble pour un Titeuf), voilà qu'il recycle des gags d'autres tomes en fixant juste les fonctions sur de nouveaux personnages (au tour du bibliothécaire de puer de la goule) et ne fait toujours rien de ceux installés depuis quelques BD (quel intérêt d'avoir créé Ramatou?!). Alors ça se lit sans problème bien sûr mais on attend un réveil sérieux la prochaine fois.

5/10

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AVIS:

J'admire Jean-Yves Ferri et Didier Conrad pour la reprise en main d'Astérix. Leur travail a beau ne pas être parfait; on les sent un peu frileux, parfois hésitants; mais il est tout à fait respectable. Dès leurs aventures chez les Pictes, nos célèbres gaulois ne sont pas repassés par la case nostalgique afin de ramener les fans désolés de Goscinny, l'aventure a suivi un schéma sans prises de risques mais en apportant quelques petites choses rarement vues dans la série (le monstre du Loch Ness). Le Papyrus de César a montré des auteurs plus confiants et rassurés quant au bon accueil réservé à leur boulot, la bande dessinée s'étant bien améliorée par rapport à la précédente. Même si située un poil en-dessous du tome 36, Astérix et la Transitalique est un mélange très sympathique du Tour de Gaule et des Jeux Olympiques, rappelant aux lecteurs que l'Italie ne se résume pas à Rome mais à un agrégat de cités et de paysages plus variés les uns que les autres. La découverte est agréable et ponctuée de références pas toujours très fines mais bon enfant en plus de bénéficier d'excellentes illustrations. L'inconvénient des précédents albums est cependant répété, il manque encore la fluidité et le naturel qui faisaient la patte du duo Goscinny-Uderzo, en particulier sur les interactions entre les deux héros. Peut-être que cela viendra avec le temps. En attendant, je ne boude pas mon plaisir devant ces chouettes retrouvailles avec les irréductibles gaulois.

7/10

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AVIS:

Les Game Over se lisent aussi vite qu'ils sortent. Cela permet d'attendre en toute tranquillité le nouveau Kid Paddle le temps que Midam peaufine son prochain album. Ce que j'aime avec les sketchs du Petit Barbare c'est que c'est de la gratuité non-stop. Du sadisme pur qui nous interpelle car nous rappelant forcément nos années de gamer à tenter de passer des niveaux impossibles. Si tous les gags ne sont pas hilarants et que la formule est toujours la même, je m'amuse de bon cœur chaque année devant les 44 planches qui composent chaque BD de la série. Mon petit plaisir à moi.

7/10

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AVIS:

Schtroumpf Les Bains est le dernier album de la série des petits êtres bleus à m'avoir vraiment convaincu, et ça commence à remonter. Depuis, nous sommes passés par des tomes de plus en plus simplistes et surtout inutiles (jusqu'à un hors-série faiblard cette année) qui me laissaient penser qu'il en était fini des heures de gloire de Peyo. Jost et Culliford ont failli rectifier le tir avec Les Haricots Mauves qui est franchement malin dans ses 25-30 premières pages, revenant à ce qu'on préfère chez Les Schtroumpfs à savoir la satire de notre système, de nos modes et de nos coutumes. La surconsommation et la restauration rapide sont ici dénoncées avec le village se découvrant un appétit d'ogre pour les aliments ramenés de chez Homnibus sans user de méchant ou de facilités d'écriture. Puis vient l'intervention de Gargamel qui plombe tout, l'ennemi juré des Schtroumpfs n'ayant plus rien à offrir de neuf depuis bien des BD et coulant tout le potentiel qu'avait la prémisse de base. Je suis frustré que le reste n'ait pas été à la hauteur mais peut-être est-ce un signe annonçant de meilleurs jours pour les Schtroumpfs. Je garde un petit espoir et rends hommage au passage à Pascal Garray qui nous a quitté trop tôt.

5,5/10

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AVIS:

Ça doit bien faire une douzaine d'albums que Les Tuniques Bleues ont cessé d'être aussi mémorables que par le passé. La série ne sert maintenant plus qu'à relater les faits ou personnages historiques en prenant 44 planches et comblant le reste avec les échanges entre Chesterfield et Blutch qui sont d'une répétitivité lassante. Je crois qu'il n'y a pas une seule ligne de texte qui n'ait pas été lue dans les précédents albums. Alexander qui passe ses nerfs sur le duo, le toubib qui fait son cours d'histoire, Arabesque qui simule pour la trouzemillionième fois, Stark qui charge, la petite leçon apprise par le groupe, tout ça devient laborieux. Plus rien ne surprend, la révélation finale ne marche pas à cause des dessins de plus en plus approximatifs de Lambil. Il est temps que lui et Cauvin lâchent les fédérés. Ou qu'ils bouclent enfin la Guerre de Sécession car il n'y a plus rien à dire à présent.

4/10