BDs lues 2020-2021

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27/12/20

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24/12/20

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22/12/20

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22/12/20

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18/12/20

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15/12/20 Assez chouette comme petite bd tranquille de vie de tous les jours d'une petite sorcière. C'est tendre et sympathique, ça mériterait peut-être même d'être plus long. En tout cas ça développe une naïveté qui me plait bien même si c'est assez inoffensif. Par contre j'apprécie moins le dessin ici que dans Cécil et les Objets Cassés.

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15/12/20 Une naïveté plaisante mais ça manque totalement de poésie et d'envergure, il ne se passe quasiment rien et c'est ultra bien pensant et commun. Le dessin est en revanche très cool, il manque peut-être juste quelque chose au niveau des visages, qui manquent de personnalité.

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11/12/20 Et ben c'est vraiment sympa, léger, poétique. Il y a tout ce qui fait la particularité de Matsumoto mais en mode mineur, un côté conte avec des personnages très positifs. C'est touchant et agréable comme histoire, mais pas transcendant. Peut-être aussi à cause du dessin, qui lui aussi n'est pas au top je trouve, surtout que les chats version humaine ne me plaisent pas trop dans un style très livre pour enfants. Mais c'est cohérent, ça marche bien.

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07/12/20 Hmm il y a des éléments sympathiques mais difficile à juger pour l'instant de ce que j'en pense. C'est que ça foisonne pas mal, ça ne prend pas bien le temps de poser les choses parce que ça essaie de maintenir un rythme constant dès le départ. A la fin du tome 2 on est encore dans l'exposition tout en y étant plus depuis le chapitre 1. En vrai c'est juste que c'est pas ultra marquant et que c'est pas trop mon genre, par contre le dessin est vraiment top, j'aime beaucoup le style de Okuro et le character design rend les personnages (humains, pas les montures qui sont assez moches je trouve) plus attachants qu'ils ne le sont vraiment.

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05/12/20 L'histoire est ok je suppose et le dessin est pas trop mal, mais j'ai perçu cette BD comme très amateur. L'écriture est vraiment très gnangnan. J'imagine malgré tout que si on rentre dedans ça peut attirer la sympathie et que bien raconter une histoire est moins important que de donner l'impression que les personnages sont tes potes. Mais pour moi c'est juste de la médiocrité...

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03/12/20 Hmm j'y vois un peu plus clair et je crois que le manga s'embourbe un peu, en tout cas plein de signes me portent à le croire. Disons juste que le nombre important de protagonistes à introduire était une force, et maintenant qu'on en a un peu fait le tour, le grand nombre d'antagonistes ne prend pas vraiment le relai, n'étant pas passionnant pour la plupart depuis qu'ils ne sont plus énigmatiques. Mais bref y'a surtout plein de baston dans ces derniers tomes, du genre à avoir des apartés et des flash back de plans préparés à l'avance pour rendre le truc sérieux. Pas fan. A voir ce que donne le tome 9.

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27/11/20 Très joli et très juste dans sa psychologie des personnages. Ces deux pré ados sont très chouettes. Pas un énorme coup de coeur pour autant mais ce côté tendre et vivant pour raconter les émotions complexes de ces enfants est assez précieux.

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07/11/20 Yep c'est pas mal. Pas ultra fan du style graphique de Tanabe mais c'est efficace. Sa mise en image de l'univers lovecraftien m'a légèrement plus convaincu ici que dans les Montagnes hallucinées.

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05/11/20

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30/10/20 Ca y est je suis enfin à jour sur cette série. Il n'y a rien à lire de plus pour l'instant et même si elle reste très homogène il y a quand même pas mal de chemin parcouru. La base du titre c'est bien sûr une grosse partie didactique sur l'agriculture et l'équitation et le reste essentiellement des compétitions, examens, préparations de fêtes, projets d'étudiants, petits boulots de vacances. C'est un peu intéressant mais pas folichon, ça se laisse lire. Les interactions entre les personnages m'ont semblé quand même très standard et sans conséquences (on appréciera je suppose tout de même l'absence des clichés de manga de lycées) à part l'histoire d'amour entre les deux personnages principaux. Il n'y a aucun drama ou aucune emphase dessus mais c'est peut-être le seul élément un minimum intéressant niveau psychologie des personnages. D'autres enjeux un peu moins plan plan qu'une compétition d'équitation seront amorcés (la relation houleuse avec le père ou l'histoire du camarade qui arrête le lycée après que sa ferme ait fait faillite) mais n'ont pour l'instant pas eu beaucoup de développements intéressants à suivre. Bref c'est donc assez terne comme manga, à l'image du protagoniste lambda qui ne sait pas ce qu'il veut faire de sa vie mais c'est honnête dans le traitement du sujet (lycée agricole donc) et l'ambiance générale est vaguement sympathique.

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28/10/20 Je crois que j'avais bien plus aimé la Geste d'Aglaé. Avec Gousse & Gigot on est sur la quatrième BD se déroulant dans le même univers et même en me repérant un peu en ce qui concerne les personnages secondaires, j'ai trouvé ça un peu brouillon. Les deux personnages principaux ne sont pas passionnants, les péripéties non plus, et même si j'apprécie le ton et le dessin, ça manquait encore d'un petit quelque chose.

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22/10/20 Hmm l'intention est louable mais je ne suis pas très fan de la façon dont c'est fait. Je ne sais pas pourquoi mais ce schéma de narration de d'abord raconter la version pipeautée et ensuite de la confronter à la véritable version ne m'a pas convaincu ici. Ca s’appesantit peut-être un peu trop sur l'histoire "fausse". En tout cas pour ce qui est de la troisième partie (parce qu'il y a une troisième partie, l'aboutissement donc du coup monté raconté deux fois) elle est carrément traitée par dessus la jambe alors qu'elle est limite plus extraordinaire. Mais ne boudons pas notre plaisir, ça reste efficace et plutôt cool, on retrouve un peu le sens de l'aventure de De cape et de crocs en plus adulte et le dessin aux accents un peu trop disney pour moi reste assez balaise. Plus un contexte et une période historique pas si souvent traités.

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16/10/20 Peut-être un peu trop d'attentes pour cette BD. Je crois que je gardais un souvenir assez idéalisé de Shangri-La. Il faut dire que le style graphique à part de l'auteur convenait parfaitement à cette histoire de vaisseau gigantesque accueillant l'humanité entière. Et les grands thèmes abordés étaient traités avec un certain panache. Mais je suis en revanche moins fan chez Bablet de son écriture des dialogues, des personnages et des situations communes. Ici, c'est une nouvelle grande fresque de science-fiction, mais qui se veut pas mal axé sur la psychologie des deux personnages androïdes. Et je ne les ai pas trouvé particulièrement bien décrits ni très attachants. Les thèmes d'anticipation sont assez communs (dans Shangri-La également au final mais c'était traité plus en profondeur) et la bd trouve au bout d'un moment un rythme de courts chapitres séparés par des ellipses de sauts dans le temps, fuite en avant désespérée qui ne m'a pas emporté. Dommage.

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09/10/20 Bande dessinée autobiographique qui arbore un ton qui m'a semblé familier, mais ça fait trois semaines que je cherche et je ne retrouve toujours pas à quoi ça me fait penser. En tout cas la forme donne une impression de mouvement constant, comme si les faits relatés s'enchainaient et formaient une aventure cohérente, à la fois intime et accueillante. L'aventure en question c'est la transformation du jardin de l'auteur sur 10 ans. Leur projet assez radical, à lui et à sa famille, faire en sorte que l'on croise le plus d'espèces végétales et animales possible dans leur jardin. L'odyssée de ce jardin biodivers est intéressante et agrémentée de nombreux très beaux dessins d'observation. Et m'a posé des questions sur cette démarche, il y a tout de même beaucoup d'efforts à fournir pour créer un jardin anti-jardin d'agrément. Questions que ne se pose pas l'auteur tellement sa démarche lui semble aller de soi. Et en même temps c'est un moyen d'agir sur l'écologie parmi les plus pertinents qui soient.

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01/10/20 lu les deux premiers tomes. C'est sympathique sans plus (le dessin aurait été un poil meilleur ça aurait fait toute la différence pour moi) mais je cherchais une série pour m'occuper sans effort, ça a l'air de faire le taf...

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24/09/20 L'histoire (avec petit twist fantastique) d'un ado qui doit faire un choix important et se pose des questions sur qui il est et ce qu'il veut. C'est très mignon et délicat.

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22/09/20 Ah ! ça devait forcément arriver. J'ai relu une BD en pensant que je ne l'avais jamais lue et je m'en rends compte après coup sur SensCritique... Y'a bien un élément qui me disait quelque chose mais je ne me suis même pas posé la question d'où cette impression venait. Je suis super fier de ma mémoire. Bref, un petit -1 pour le coup, je trouve l'ambiance et le bizarre développés par ce dessin assez forts mais c'est pas vraiment assis par le scénario.

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20/09/20 Une BD sur l'enfance, délicate et touchante. J'aime le dessin, très différent dans mon souvenir de ce que j'avais pu lire d'autre du dessinateur mais qui ici sert parfaitement l'histoire. Ça reprend un peu des codes graphiques de l'illustration jeunesse type Serge Bloch je dirais et illustre très bien la fragilité du personnage autant que son imagination délirante.

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18/09/20 J'aime toujours autant David B., l'ambiance qu'il développe me parle, ses sujets de prédilection me plaisent toujours autant (ici le surréalisme, les feuilletons policiers et les légendes sur le crime organisé du début du siècle) mais là, j'accroche pas. Il faut dire que ce n'est pas une BD classique, on a là une forme (qui doit avoir un nom mais que je ne connais pas) archaïque assez peu exploitée, celle d'une illustration pleine page avec un court texte de deux lignes dessous. Et bon, c'est assez limité niveau narration et n'a pas non plus un charme fou en soi. Chaque illustration inclue aussi le un titre accompagné d'un numéro, comme si c'était une première page enluminée d'un chapitre, qui annonce son contenu développé juste après. Tous les éléments sont donc présents dans cette illustration mais ça m'a semblé peu lisible, peu parlant, bref il manque justement un peu ce développement avec un découpage de l'action. Ici, difficile de vraiment avoir l'impression de suivre une histoire, on a juste un squelette de cette forme feuilletonesque, sans arriver à le compléter par soi-même, et avec une portée allégorique restreinte. Alors bien sûr c'est mon avis personnel, d'autre trouveront peut-être que David B. a réussi avec son Enquête surréaliste à atteindre une quintessence de son art. Pour moi, c'est tombé à côté.

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17/09/20 Difficile de ne pas sonner faux avec des sujets aussi clichés qu'une jeune fille d'origine maghrébine vivant dans une cité et voulant sortir de son carcan culturel ou bien un jeune groupe de rock avec des références indé et sixties dans le milieu de la musique branchée parisienne. C'est pourtant à mes yeux l'exploit qu'a accompli Claire Fauvel. J'ai trouvé ses personnages très vrais et très touchants, et ces sujets, bien que très chargés en clichés donc, m'intéressent malgré tout. Le passage à l'age adulte, la passion, la volonté d'émancipation, les prises de conscience qui amènent à plus de maturité, tout ça m'a semblé très finement raconté et mis en scène. Le regard doux et sans jugement sur le personnage m'a particulièrement plu aussi. Le dessin porte très bien le tout mais n'a pas d'énorme valeur ajoutée je trouve, j'ai le souvenir d'un dessin qui me séduisait plus dans Une saison en Égypte, mais en vrai je suis pas sûr, je m'en souviens pas trop.

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17/09/20 J'aime bien cette mouvance de dessinateurs à la Sfar, Blain etc, je ne peux pas m'en empêcher. Agnès Maupré en est une honnête représentante, son dessin est frais et dynamique, plutôt élégant mais n'a rien qui la détache particulièrement du lot. Je n'ai pas lu le roman de Zola mais j'ai l'impression que ce qui fait la force de cette adaptation c'est vraiment l'oeuvre originale, que l'adaptation est efficace mais entièrement au service de l'histoire et que c'est surtout ça qu'on retiendra. Et je trouve le scénario vraiment très cool justement, j'ai bien aimé les personnages et la façon dont l'action et les personnages servent la dissection de ce commerce marketing avant l'heure. Bref, la vision de Zola. Toujours très programmatique et implacable mais impressionnante d'intelligence et d’acuité.

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16/09/20 Voilà, c'est le dernier tome, je me demandais comment ça se faisait que ça se termine au tome 5 ben la réponse est évidente : la série est annulée. La série avait du potentiel je trouve mais j'imagine que c'est la dure loi de l'industrie du manga... Expérience en demi teinte, finalement pas à cause de la "fin" mais parce que très tôt le scénario partait sur un flash back et lançait trop de pistes, c'est un gimmick de série qui veut durer et qui ne sait pas trop où aller et c'est assez ridicule de se retrouver avec seulement 5 tomes. Donc voilà, sympathie pour le dessin et le côté shonen qui marchait bien, le concept était solide mais le développement s'est écroulé sur lui même lamentablement.