beat generation

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Une écriture très fluide, un bouquin vraiment intéressant, des anecdotes vraiments incroyables (rencontre des Beat avec Céline, avec les Surréalistes, etc), deux griefs cependant : les extraits de poèmes sont donnés directement en français, sans accès à la langue originale, et une fâcheuse tendance au name-dropping, qui est vraiment agaçante. Avoir des noms c'est bien, avoir un début d'idée de qui ils sont, c'est mieux.

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Je sais que je l'ai lu au moment de l'avoir acheté, mais je n'ai aucun souvenir de ce livre-là ... Sauf, je crois me rappeler, que c'est un ensemble de textes publiés ailleurs (en essais, préfaces, etc). A vérifier.

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Faudra que je le rajoute à mes livres déroutants. Ce sont parmi les tout premiers textes du Vieux que j'ai essayé de lire, et ça m'a plongé dans des abîmes de perplexité. Vraiment pas l'accès le plus évident à son oeuvre.

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J'ai commencé à le lire. La préface est vraiment captivante. Plus que le texte sans doute. En tout cas le début m'a laissé un peu dubitatif, même si on commence à reconnaître le style des deux auteurs. Plus agréable à lire sans doute que Underwood memories, qui montrent les débuts très balbutiants du Kéké.

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Combien de fois faudra le dire : quand on publie de la poésie, on la met en BILINGUE !!!! Les documents les plus intéressants sont à la fin du livre : entretiens et compagnie, et l'oeuvre la plus importante là dedans est Oeuvres croisées de Brion Gysin et Bubu. Les essais de scenarii écrits par Burroughs pour adapter lui-même son Festin Nu, avec des singes chirurgiens qui opèrent dans les toilettes publiques et chantent en mode comédie musicale interlope.

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Des documents intéressants : articles écrits sur le Jazz, premiers jets de littérature où apparaissent sous des alias les Bubu et Gigi, premiers jets où des jeunes étudiants en pleine fleur de l'âge voyagent le long des voies ferrées à la découverte du monde et des gens, mais dans l'ensemble, les textes sont plats ou ne sont que brouillaminis difficiles à suivre. Une leçon d'écriture, cependant : ne jamais se fier aux seuls débuts et toujours persévérer !

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C'est sans doute les premières pages que j'ai le plus lues, je ne m'en lasserai jamais : "décris les craquelures du goudron de ce trottoir ... laisse ton esprit se détacher de toi dans cette tache." Je faisais de l'industriel, de la noise à l'époque, alors tu pense si ça m'a parlé ! Mais quand-même, toute l'écriture de Kerouac est résumée là dedans. Fou. Juste fou.

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Je l'ai en anglais, autant dire que j'en bave. Bizarrement, j'ai eu plus facile à lire Anaïs Nin en anglais que Kerouac. Un jour peut-être, j'en verrai le bout.

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A la fac, à chaque fois qu'un va-nus-pieds venait me les briser avec cette odieuse bouse qu'est 1984, lançant toujours les mêmes stupidités, de rigueur apparemment, je lui balançais des interprétations pointues de ce livre là, en m'appuyant sur Debord et Foucault, que les alter-tout de la fac exploitent d'ordinaire, pour lui démontrer qu'il n'avait rien compris au monde dans lequel on vit. Décapant.

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Vaut pour la conversation littéraire entre les trois comparses, sur le besoin de réécrire ou le besoin de se laisser porter par l'écriture. Et pour la réponse magnifique de Lee. La scène de Guillaume Tell est bien mieux racontée dans Beat Hotel, de Bary Miles, bien plus folle et bien plus rigoureuse. Très bon film, ceci dit.

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Un jour je ferai une conférence sur Howl. Un jour, je le connaîtrai par coeur.

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Des passages très touchants. Des poèmes étonnants. Faut que je le rumine encore.

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Il y a là dessus des nouvelles incroyables, surtout le rêve des échafaudages, qui a servi de base à Ian Curtis : "I was looking for a friend of mine !" pour exprimer deux trois choses.

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J'ai failli me faire écraser par une voiture et me faire charger par un taureau en rut à cause de ce livre : je le lisais en marchant en longeant les routes de campagne, je voulais voir jusqu'où j'irai à pieds comme ça. Le taureau, mon dieu, je le revois encore me regarder par en bas avec ses énormes cornes, et ses énormes tout ...

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schlurp schlurp yum yum, ça passe pas. Mais vraiment pas. Du coup, je me suis arrêté au moment où il mange sa conserve sur la plage.

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Quelques passages hilarants me restent en mémoire.

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Vieux, il a rien perdu de son mordant, de son humour, de sa radicalité, mais c'est l'impression d'une grande douceur, d'une lassitude qui me reste surtout en mémoire, sans raison aucune. Il se la joue grand amoureux des chats, mais il dit pas qu'à Tanger il shootait dedans et hésitait pas à les tuer. Le remord ?

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Pour entrer dans l'oeuvre de Burroughs : ce livre, les lettres de tanger à Allen, et les essais (la femme, une erreur biologique). Vous verrez que toute son oeuvre est une lutte pour devenir écrivain et ensuite la réalisation de cette "essence", un Kafka réconcilié avec lui-même.

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un document inestimable.

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un document moins inestimable.

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si petit que j'ai oublié de le lire.

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mind blowing. Une leçon de pensée, d'écriture et de critique (le grand sérieux ! qu'est-ce que j'ai pu la ramener à une époque avec ça !)

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Je sais que je l'ai lu à une période un peu chargée, mais là, impossible de remettre la main sur le moindre souvenir de cette lecture ... dingue ...

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Tiens, je vais me le lire en vitesse celui-là !

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"Dans les saloons, y'a des salauds, y'a surtout Mc Salo"