Berlinale 2022

Annotation :

Compétition

Cette note aura le temps de mûrir en comparaison des autres films du festival, en attendant ce nouveau film d'Ozon, aux magnifiques teintes baroques, rend superbement hommage au cinéma de Fassbinder et de Douglas Sirk. Certes il y a des défauts: des runnings gags qui s'épuisent ou des moments creux où l'on se demande si le film va se renouveler. Mais le propos est surtout très plaisant par un sur-jeu, une théatralité déliée de toute limite. Il laisse parfois place à des scènes en plan séquence remarquables. C'est une très belle surprise que nous réserve le réalisateur français, qui fait suite à son décevant Tout s'est bien passé. La Berlinale 2022 démarre des plus belles manières.

Annotation :

Rencontres

A mi-chemin entre le film et le documentaire, Kivu Ruhorahoza nous immerge dans la contemplation des lieux, de la nature, des personnes. Le sentiment général qui s'en dégage est de l'ordre de la sérénité, du calme et du silence. Pourtant, le film déploie des instants difficiles, brutaux et dramatiques comme la lente agonie d'un père, ou l'accident d'un jeune en roller. C'est un film qui arrive à faire ressortir de nombreuses textures: gros plan sur les peaux, sur l'herbe fraîche, sur l'eau... et à capturer les petites existences de Kigali et de ses alentours. Ça vaut le détour.

Annotation :

Panorama

D'abord malmené, Balli se lie d'amitié avec trois jeunes islandais qui se cherchent, apprennent à devenir adultes dans un environnement hostile, crasseux et bagarreur. C'est plutôt bien fait, plaisant, drôle et attachant.

Annotation :

Berlinale Special

Bon...ahaha; il y a du kitsch, il y a du too much, mais bon, le film de genre a ses codes et Dario Argento s'en sort plutôt bien et propose une sorte de film d'épouvante à la fois ridicule et classe.

Annotation :

Berlinale Special

J'avais presque oublié que je l'avais vu aujourd'hui. Film vraiment dispensable, tant les blagues sont lourdes à répétition et le dénouement prévisible. Rien à ajouter, si ce n'est la tristesse de voir la belle Anaïs dans un tel rôle (qu'elle joue bien)

Annotation :

Panorama

La gêne, le dégoût, la grâce, la beauté... tout y est dans ce film. C'est un véritable chef d'oeuvre d'images, de plans, de photographies. Je soupçonne une inspiration de Gaspar Noé. De la frappe atomique.

Annotation :

Compétition

C'est dommage le film est trop sombre, les couleurs trop ternes et son propos ésotérique. Difficile de rester éveillé. Seul le son est parfaitement traité, même remarquable tant dans le design sonore que dans les transitions :on passera d'un bruit rappelant le crépitement du feu aux sons des vagues sans s'en rendre compte, bref très fort. A part ça, il ne reste pas grand chose.

Annotation :

Berlinale Classics

A l'occasion d'une rétrospective Berlinale Classics, ce film de Hochbaum des années 30 capture le mouvement de grève, le soulèvement des ouvriers d'un port allemand, espérant une augmentation des salaires. Qui dit révolte, dit répression. Et voilà le problème: un frère est du côté des ouvriers, l'autre des forces de l'ordre. Le réalisateur nous propose aussi de belles images du port noyé sous la vapeur et de l'écume blanchâtre qui occupe toute la surface de l'eau. Le tout, et c'est vraiment incroyable, a été accompagné par l'orchestre philarmonique de Berlin en live.

Annotation :

Compétition

Le combat et l'acharnement d'une mère (si attachante, si mère-poule, si drôle!) pour retrouver son fils, prisonnier de Guantanamo. Elle bousculera les codes de la bureaucratie, elle obtiendra justice jusqu'à la court suprême, accompagné de son génial avocat. Le fond est sérieux, les prisonniers de guerre internés sans justification est une histoire vraie. Et pourtant le film apporte des touches d'humour bien senties, bien huilées. C'est un super feel good.

Annotation :

Compétition

Un triangle amoureux si bien dépeint, si bien joué, dans lequel les sentiments s'enlacent et se délacent. C'est grandiose tout simplement.

Annotation :

Compétition

Bon... je revois ma note étant donné que j'en ai beaucoup discuté par la suite. Il est vrai, avec le recul, que cette histoire d'internement, voire de camps de vacances, ne tient pas. Tout cela ne mène à aucune conclusion scientifique. C'est un film qui m'a fait du bien mais qui objectivement contient des défauts scénaristiques.

Annotation :

Compétition

Poetic (en fait 8)

Annotation :

Compétition

Mouais...

Annotation :

Compétition

Une espèce de pâle copie du film l'Evènement d'Audrey Diwan, à l'américaine, un peu lourdingue.

Annotation :

Compétition

Annotation :

Berlinale Special

Annotation :

Compétition

Ni queue, ni tête.

Annotation :

Compétition

Les plans du Bataclan sont impressionnants et bien distillés tout au long du film. Seulement celui-ci ne fonctionne du tout dans le scénario, c'est dommage.

Annotation :

Compétition

Un ours d'Or amplement mérité

Annotation :

En compétition

Annotation :

En compétition

Quelle angoisse...

Annotation :

Berlinale Retrospektive

Annotation :

Compétition

Ça se regarde

Annotation :

Berlinale Special

Annotation :

Berlinale Classics