Bertrand Tavernier

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Un roman noir américain tourné dans l'Afrique coloniale d'avant-guerre. Rien que cela c'est du génie. Un petit policier brimé et trompé se transforme en ange exterminateur dans ce film cynique et ironique filmé sous le soleil des tropiques. Un trio d'acteurs au sommet, une réalisation au cordeau, une image incroyable, des seconds rôles hallucinants, des dialogues incisifs. Une master-class cinématographique digne des plus grands.

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L'autre monument de la filmographie de Tavernier. Un film sur le deuil et la vie au sortir des traumas de la grande guerre. Noiret et Azéma tiennent peut-être là leur meilleur rôle dans cette œuvre poignante réalisée avec virtuosité. Un énorme manifeste humaniste digne des plus grands.

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Le Rambo français à la sauce Tavernier. Ou l'impossible retour à la vie normale pour ceux dont la normalité se situait dans la barbarie institutionnalisée appelée la guerre. Une mise en scène exceptionnelle, Torreton au faîte de son art. Une réflexion édifiante sur la notion de bien et de mal et sur l'humanité. Un film d'exception

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Une œuvre de jeunesse qui pouvait laisser supposer que Tavernier serait un réalisateur d'exception. Superbe film sur les ressorts de l'amour filial. Déjà un chef d’œuvre !

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Un Tavernier en costume pour mieux nous dessiller sur la décadence intemporelle des puissants. Film subversif, drôle et glaçant à la fois. Personne d'autre que Tavernier n'a su diriger Noiret avec autant de génie. Du très, très grand cinéma.

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Film social sous forme de réquisitoire moral. Un juge et un assassin, deux humains situés aux antipodes d'une société inhumaine. Film sublime porté par un duo Galabru - Noiret épatant. Dommage que la scène finale soit trop démonstrative. De l'aveu même du réalisateur... C'est le seul bémol de ce grand film.

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Tavernier s'ancre dans la réalité sociale et contemporaine d'une brigade des stups au cœur de la misère des années 1990. Misère policière en écho à la misère sociale. Un récit naturaliste édifiant et glaçant, presque documentaire. Ce film a suscité l'émoi du Ministre de l'Intérieur de l'époque. A juste titre...

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Tavernier se saisit d'un fait divers réel qui a défrayé la chronique. Comment trois jeunes paumés perdent tout rapport avec le sens moral pour se transformer en monstres de sang froid dans une société intoxiquée par le lucre. Le seul rôle majeur de Marie Gillain. Noir, pessimiste et glaçant. Du très grand cinéma pour un film appelé à secouer le spectateur.

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Tavernier prolonge sa quête naturaliste dans la misère sociale du Nord. Un instituteur se bat contre la bureaucratie timorée et les ambiguïtés politiques pour redonner de l'espoir à des enfants et à leur famille. Un film âpre et saisissant porté par un Torreton exceptionnel mais minoré par quelques scènes trop didactiques.

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Un très beau film hommage aux résistants de l'ombre que furent les cinéastes sous l'occupation. Ceux qui sont devenus les mentors de Tavernier. Magnifiquement réalisé et interprété. Et très instructif.

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Tavernier s'essaie à l’adaptation d'une BD à succès évoquant les sombres arcanes de la diplomatie française sous Villepin. Une comédie sous forme de biopic vaudevillesque assez jubilatoire sans manquer de justesse. Mais on est assez loin des chefs d’œuvre du cinéaste.

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Un très beau film sur les ressorts de l'adoption au Cambodge. Entre désir d'enfant et caprice occidental, un film qui marque par l'originalité de son thème. Avec de grands moments.

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Un scénario qui tient en une ligne pour un film d'une grande finesse et d'une beauté formelle incontestable. Des costumes superbes, des acteurs excellents, une réflexion sur l'amour filial père-fille. Les ingrédients de la filmographie de Tavernier en version mélancolique.

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Film de jeunesse sur les turpitudes amoureuses en milieu bourgeois sur fond de conflit de classe. Piccoli est épatant comme à son habitude. Moins bon que ses précédents opus des années 1970 qui fut néanmoins la décennie dorée du cinéaste. Autrement, c'est déjà du très bon cinéma.

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Tavernier, l'amoureux fou de roman noir américain a voulu faire un thriller hollywoodien en langue anglaise. Il y parvient et nous livre une vision post-apocalyptique de la Nouvelle Orléans après Katrina absolument fascinante. Mais Tavernier n'a su se libérer du carcan hollywoodien et livre un film au dénouement convenu dans une mise en scène où l'on ne reconnaît plus la patte du réalisateur. Dommage.

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Un film de cape et d'épée qui revisite les intrigues politiques de la France traversée par les guerres de religion. Les costumes sont sublimes, la troupe de jeunes acteurs qui donnent la réplique à Lambert Wilson nous livre un prestation assez aboutie et la réalisation est léchée. Mais trop de classicisme...

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Une immixtion de Tavernier dans l'univers de la SF. Ou comment le réalisateur tente de faire du Cronenberg. L'un des derniers rôles de Romy Schneider et le retour à l'écran d'Harvey Keitel en pleine déréliction. C'est un bon film, assez original sur la forme, mais la SF ne semble pas être un domaine où excelle Tavernier. Il n'y retournera plus

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Un documentaire amoureux sur les débuts du cinéma avec la voix off de maître Tavernier. Pour les cinéphiles.