Best-of 2016

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Le film de l'année : Comme en 2015, c'est en tout début d'année (on ne pouvais pas faire plus tôt) que mon film préféré de l'année est sorti en salles. Un Tarantino tout ce qu'il y a de plus classique, tout ce qu'il y a de plus efficace. On retrouve entre autre Kurt Russell et Samuel L. Jackson dans un western en deux parties. Une première où les personnages se rencontrent et participent à des dialogues dont seul Quentin Tarantino a le secret puis une seconde partie toute aussi dialoguée mais on y ajoute de la violence, beaucoup de violence. L'ambiance hivernale et les paysages américains contrastent avec la saleté (et le sang) qui se dégage de chaque personnage, on se retrouve avec un film assez classique dans sa construction mais très original par la diversité de ses personnages et de l'univers dans lequel il se passe. On reste enfermé pendant plus d'une 1h30 (le film dure 3h) dans une auberge où chaque personnage viendra à parler de lui pour ne pas être soupçonné de tromperie ou de trahisons en tout genres...
Des acteurs de haut niveau, une ambiance, glaçante et chaleureuse à la fois, une très bonne bande originale, de magnifiques paysages, du sang, de la vulgarité, de très bons dialogues, un must dans son genre.

Actrice de l'année: Jennifer Jason Leigh
Actrice plutôt connue dans les années 90, Jennifer Jason Leigh fait son "retour" dans les 8 salopards avec un rôle difficile, très vulgaire, très sale. Elle s'en sort à merveille en jouant cette prisonnière mise à prix que tout le monde s'arrache, un rôle central dans ce film qui ne manque pas de faire ressortir le talent de tous ses protagonistes.

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Rire de l'année: #SPOILERS# La scène où le personnage principal de cette très bonne comédie française doit tuer un homme dans l'eau est hilarante. Les deux personnages ont pied et de l'eau jusqu'à la poitrine mais l'eau rend tellement difficile les mouvement que la bataille en devient absurde entre les armes qui s'enrailles et les tentatives de nage. #SPOILERS# Un très bon film pour quiconque aime l'humour noir.

Acteur de l'année: Romain Duris
Métamorphosé, l'arnacoeur joue encore une fois pour son (défunt) réalisateur dans un rôle qui lui va à merveille. Un rôle d'homme tourmenté tant sentimentalement que financièrement et qui cherche des solutions pour s'en sortir, le boulot de tueur à gages lui sied parfaitement.

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Réalisateur de l'année: Mel Gibson
Pour son grand retour derrière la caméra, Mel Gibson s'attaque au genre de film de guerre, un genre dans lequel il est quelque peut difficile de se démarquer au vu du nombre de réalisations produites depuis les débuts du cinéma. Le film prend donc place lors de la seconde guerre mondiale mais se démarque par son choix de s’intéresser aux combats au Japon. L'histoire vraie de Desmond Doss, soldat américain soigneur y est relaté avec une telle dureté, une telle violence et une telle réalité que l'on est scotché à son siège pendant plus d'une heure sur le champs de bataille. Mel Gibson réussit à rendre le récit très vivant alors qu'il aurait pu être rapidement répétitif.

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Chanson de l'année: Les Charlots - Merci Patron
La chanson de 1972 renaît avec ce documentaire piloté par François Ruffin. Cette fois-ci le "merci" est utilisé ironiquement par rapport à la personne de Bernard Arnault, PDG du groupe LVMH. Un film qui dénonce intelligemment mais aussi une très bonne comédie, l'humour ne disparaît jamais même chez les plus démunis.

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Scène de l'année: #SPOILERS# La seconde scène où Dark Vador apparaît me donne encore de frissons. La représentation de sa puissance est impressionnante et son apparition est on ne peut plus classe notamment grâce à son sabre laser, le seul que l'on voit dans le film. #SPOILERS#

Larme de l'année: #SPOILERS# Ce ne sont pas vraiment des larmes, mais un sentiment de tristesse et de compassion lorsque l'on voit arriver l'onde nucléaire provoquée par l'Etoile Noire #SPOILERS#

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Révélations de l'année: David Marsais et Grégoire Ludig
Peu connus sur grand écran, les deux copains du Palmashow bien connu sur le web et sur le petit écran sont pour la première fois héros d'un film. Réalisé par leur réalisateur habituel (Jonathan Barré), la comédie de guerre est très efficace en long métrage tout en gardant l'esprit de sketchs courts. L'histoire est cohérente et intéressante à suivre grâce à des personnages très charismatique, mais on a parfois l'impression d'assister à une suite de sketchs, de bons sketchs.

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Choc de l'année : La scène de fin dont tout le monde a entendu parlé, à la fois hilarante et tellement vulgaire, à la limite du porno. Un film qui dénonce politiquement et socialement quelques fois, mais aussi une aventure classique d'une saucisse qu'i s’échappe de son paquet. Souvent drôle et ( / car ?) grossier, Sausage Party est réservé à un public adulte (ado...) pour comprendre les dialogues et puis ça parle quand même pas mal de cul.

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Fin de l'année: Je ne reviens pas sur la toute fin du film mais plutôt sur une scène située juste avant le final. #SPOILERS# La scène de la fête foraine sur le pont lorsque les squelettes et les monstres tous droit sortis de la tête de Tim Burton débarquent du passé. Le grand n'importe quoi maîtrisé est tellement jouissif visuellement, c'est la scène du film s'il ne fallait en garder qu'une. #SPOILERS# Le grand retour de Tim Burton après plusieurs échecs.

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Coup de gueule de l'année: Le film n'est pas raté, il est même plutôt pas mal. Mais il n'as aucun intérêt si on a déjà vu le dessin-animé de Walt-Disney, ce n'est qu'une copie, dans les dialogues les chansons... Je n'ai pas retrouvé la magie de la jungle de la première version. Certes, les animaux sont biens modélisés, il y a de la 3D mais cela ne fait pas tout.
Je termine ce top avec un espoir que le cinéma des années futures ne sera pas une série de simples remakes sans véritables âmes.