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Liste de

21 livres

créée il y a presque 4 ans · modifiée il y a presque 3 ans
Une figue de rêve
7.7
1.

Une figue de rêve (1993)

The Sweetest Fig

Sortie : 1 janvier 1995 (France). Jeunesse, Album

livre de Chris Van Allsburg

Nina D. a mis 8/10.

L'Épave du Zéphyr
7
2.

L'Épave du Zéphyr (1983)

The Wreck of the Zephyr

Sortie : 2013 (France). Jeunesse, Album

livre de Chris Van Allsburg

Nina D. a mis 8/10.

Cuisine de Nuit
8.3
3.

Cuisine de Nuit

In the Night Kitchen

Sortie : 1972 (France). Conte

livre de Maurice Sendak

Nina D. a mis 8/10.

Patatras
7
4.

Patatras

Sortie : septembre 1994 (France).

livre de Philippe Corentin

Nina D. a mis 6/10.

Les Amants Papillons
8.5
5.

Les Amants Papillons (2007)

Sortie : octobre 2007. Album, Jeunesse

livre de Benjamin Lacombe

Nina D. a mis 7/10.

Bleuets
7.2
6.

Bleuets (2009)

Bluets

Sortie : 14 août 2019 (France). Récit

livre de Maggie Nelson

Nina D. a mis 6/10.

Le Plus Grand Défi de l'histoire de l'humanité
7.2
7.

Le Plus Grand Défi de l'histoire de l'humanité (2019)

Sortie : 2 mai 2019 (France). Essai, Écologie

livre de Aurélien Barrau

Nina D. l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

En grec ancien, deux mots peuvent être utilisés pour désigner la vie : bios et zoé. Le premier se réfère essentiellement au mode de vie commun à un groupe. Le second correspond à la vie en elle-même. Sans doute faut-il aujourd’hui inventer une véritable « zoéthique » : une pensée de la vie pour elle-même, sans l’assujettir à une attente ou une valeur supérieure.
Il faut un récit, une histoire et une iconographie de la révolution écologique. Il faut qu’elle soit un désir et pas une triste contrainte. Si elle est ressentie comme une thérapeutique face à la - bien réelle - pathologie qui touche notre monde, le combat est perdu d’avance.

L’humain (comme sans doute d’autres animaux également) est un être de symbole. Homo symbolicus. Il est fasciné, structuré, construit par ses symboles. Il fait des mondes avec les symboles. Il invente des langages symboliques, il en sacralise certains et en fait déchoir d’autres. Se trouver au volant d’une berline surpuissante alors que la vitesse est limitée n’est pas, en soi, un motif de bien profonde exaltation. Pourquoi cela peut-il le devenir néanmoins ? Parce que nous conférons à une telle possession une immense puissance symbolique.

C’est là que l’effort primordial doit porter. Renverser la valeur symbolique de ce qui est encore positivement connoté, mais qui, en réalité, devrait être vu comme une faiblesse - voire une violence. Quand les objets fièrement exhibés ou les attitudes activement revendiquées ont un impact très évidemment nuisible sur d’autres humains, sur d’autres vivants, sur la possibilité d’un futur, il est de notre seul ressort de leur conférer une portée emblématique dépréciative. Il est temps que la fierté change de camp. Ce n’est pas impossible.

(…)
Le faste décomplexé, la richesse obscène, l’égocentrisme prédateur, la figure du mâle possédant fier de son insouciance, sont immensément ringards aujourd’hui. Il est temps de faire savoir le ridicule de ces postures et de valoriser une certaine humilité responsable.

La Ferme des animaux
7.8
8.

La Ferme des animaux (1945)

(traduction Jean Queval)

Animal Farm

Sortie : 1981 (France). Roman

livre de George Orwell

Nina D. a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

«On eût dit qu’en quelque façon la ferme s’était enrichie sans rendre les animaux plus riches - hormis, assurément, les cochons et les chiens. C’était peut-être, en partie, parce qu’il y avait tellement de cochons et tellement de chiens. Et on ne pouvait pas dire qu’ils ne travaillaient pas, travaillant à leur manière. Ainsi que Brille-Babil l’expliquait sans relâche, c’est une tâche écrasante que celle d’organisateur et de contrôleur, et une tâche qui, de par sa nature, dépasse l’entendement commun. Brille-Babil faisait état des efforts considérables des cochons, penchés sur des besognes mystérieuses. Il parlait dossiers, rapports, minutes, memoranda. (…) Cela, disait encore Brille-Babil, était d’une importance capitale pour la bonne gestion du domaine. Malgré tout, cochons et chiens ne produisaient pas de nourriture par leur travail, et ils étaient en grand nombre pourvu de bons appétits.
Quant aux autres, autant qu’ils le pouvaient savoir, leur vie était comme elle avait été toujours. Ils avaient le plus souvent faim, dormaient sur la paille, buvaient l’eau de l’abreuvoir, labouraient les champs. Ils souffraient du froid l’hiver et l’été des mouches. Parfois les plus âgés fouillaient dans le flou des souvenirs, essayant de savoir si, aux premiers jours après le Soulèvement, juste après l’expropriation de Jones, la vie avait été meilleure ou pire qu’à présent. Ils ne se rappelaient plus. Il n’y avait rien à quoi comparer leurs vies actuelles ; rien à quoi ils pussent s’en remettre que les colonnes de chiffres de Brille-Babil, lesquelles invariablement prouvaient que tout toujours allait de mieux en mieux. Les animaux trouvaient leur problème insoluble. De toute manière, ils avaient peu de temps pour de telles méditations, désormais.»

Aboie, Georges !
7.1
9.

Aboie, Georges !

Bark, George

Sortie : 22 avril 2000 (France). Jeunesse

livre de Jules Feiffer

Nina D. a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Coton blues
8.1
10.

Coton blues

Sortie : mars 2007 (France). Conte

livre de Régine Joséphine

Nina D. a mis 6/10.

Le Chat de Tigali
7
11.

Le Chat de Tigali (1988)

Sortie : janvier 2007 (France). Jeunesse

livre de Didier Daeninckx

Nina D. a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Happycratie
6.7
12.

Happycratie

Sortie : 23 août 2018 (France). Essai, Culture & société

livre de Edgar Cabanas et Eva Illouz

Nina D. a mis 7/10.

Annotation :

Dans ses Instructions pour remonter une montre, texte datant de 1962, l’écrivain argentin Julio Cortázar exprimait merveilleusement notre obsession du temps, montrant à quel point cette obsession en a fait notre maître :

« Penses-y bien : lorsqu’on t’offre une montre, on t’offre un petit enfer fleuri, une chaîne de roses, une geôle d’air. (…) on ne t’offre pas seulement ce minuscule pic-vert que tu attacheras à ton poignet et promèneras avec toi. (…) on t’offre un nouveau morceau fragile et précaire de toi-même, une chose qui est toi mais qui n’est pas ton corps, qu’il te faut attacher à ton corps par son bracelet comme un petit bras désespéré agrippé à ton poignet. On t’offre la nécessité de la remonter tous les jours, l’obligation de la remonter pour qu’elle continue à être une montre ; on t’offre l’obsession de vérifier l’heure aux vitrines des bijoutiers, aux annonces de la radio, à l’horloge parlante. On t’offre la peur de la perdre, de te la faire voler, de la laisser tomber et de la casser. On t’offre sa marque, et l’assurance que c’est une marque meilleure que les autres, on t’offre la tentation de comparer ta montre aux autres montres. On ne t’offre pas une montre, c’est toi le cadeau, c’est toi qu’on offre pour l’anniversaire de la montre. »

Mais ces lignes de Cortázar nous aident également à comprendre ce qu’est devenu pour nos sociétés le bonheur : une obsession, bien évidemment, et un cadeau fort pervers. Le bonheur est tout sauf un trésor qu’auraient découvert des savants en blouse blanche désintéressés, seulement soucieux de libérer l’espèce humaine, tel Prométhée offrant aux simples mortels le feu de l’Olympe. De même que le porteur de montre vu par Cortázar est en fait offert à la montre, c’est-a-dire au temps, celui qui part en quête du bonheur lui est en réalité offert. L’essentiel de ce que nous faisons au nom de notre bonheur profite en effet avant tout à ceux qui prétendent en détenir la vérité et nous la délivrer. Poursuivre le bonheur, c’est avant tout, aujourd’hui, contribuer à la consolidation de ce concept en tant que marché très juteux, industrie et mode de vie consumériste envahissant et mutilant. Si le bonheur est devenu un moyen de gouverner notre vie, c’est parce que nous sommes devenus les esclaves de cette quête obsessionnelle. Ce n’est pas le bonheur qui s’est adapté à nous, au clair-obscur et à la complexité de notre vie, aux ambiguïtés de nos pensées, mais bien le contraire : c’est nous qui nous sommes adaptés servil

Coup de foudre
13.

Coup de foudre (2018)

Sortie : 7 novembre 2018 (France). Album, Jeunesse

livre de Grégoire Solotareff

Nina D. a mis 7/10.

Annotation :

Petite section

Billy se bile
7.7
14.

Billy se bile

Sortie : septembre 2006 (France).

livre de Anthony Browne

Nina D. a mis 8/10.

Annotation :

GJE + MJE

Sorcières, sages-femmes et infirmières
7.8
15.

Sorcières, sages-femmes et infirmières (1973)

Une histoire des femmes soignantes

Sortie : janvier 2015 (France). Essai

livre de Barbara Ehrenreich et Deirdre English

Nina D. a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Lettres à sa fille
7
16.

Lettres à sa fille (1979)

Sortie : janvier 2007 (France). Correspondance

livre de Calamity Jane

Nina D. a mis 7/10.

FéminiSpunk
6.9
17.

FéminiSpunk (2021)

Le monde est notre terrain de jeu

Sortie : 2021 (France). Essai, Culture & société

livre de Christine Aventin

Nina D. a mis 6/10.

Devine combien je t'aime
8.2
18.

Devine combien je t'aime (1994)

Guess How Much I Love You

Sortie : 1996 (France). Jeunesse, Album

livre de Sam McBratney

Nina D. a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Glâneurs de rêves
6.7
19.

Glâneurs de rêves (1992)

Woolgathering

Sortie : 31 octobre 2014 (France). Correspondance

livre de Patti Smith

Nina D. a mis 7/10.

La Mythologie grecque
7.7
20.

La Mythologie grecque

Sortie : 8 juillet 2010 (France). Recueil de contes, Culture & société

livre de Claude Pouzadoux

Nina D. a mis 8/10.

Petits bouts de rien
21.

Petits bouts de rien

Sortie : 3 novembre 2011 (France). Roman

livre de Edward Gorey

Nina D. a mis 9/10.

Nina D.

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