Book Bucket Challenge 2017

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Première lecture, je vais essayer de faire des petits compte-rendus cette année.
Une lecture assez inattendue, plutôt une approche de Nerval à travers ses poèmes, et notamment le (trop) célèbre Desdichado... J'ai été étonné par la simplicité des sentiments, qui avaient tout à fait leur place, puisqu'il s'agissait de retrouver la pureté d'un souvenir. Descriptions qui sont comme des pages de poésie, qu'on peut retenir par coeur tant elles sont belles... Sylvie, ou l'idéal d'une femme-désir, certains diraient femme-objet aujourd'hui.. S'arrêter à ce détail serait enlever tout le travail de l'auteur à essayer de donner du relief, justement, à ce qu'il considère comme SON désir... Livre partagé entre le rêve et le souvenir. Je n'en suis pas tombé amoureux, mais il y a tant de mélancolie qu'on ne peut rester neutre...

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LU !
Une lecture amusante, parce que je ne pense pas avoir réussi à cerner tout à fait la personnalité de Breton, ni donc ses intentions. Par moments, on a l'impression d'une personne tout à fait imbue d'elle-même, qui veut nous faire croire à une feinte simplicité... Pour ce qui est du livre en lui-même, je ne crois pas l'avoir apprécié en première lecture, parce qu'il n'y a rien de véritablement remarquable. J'ai eu l'impression de lire une histoire banale. Et qui pis est, hasard des lectures, je pense qu'il est possible de faire un rapprochement (au détriment de Breton) avec Nerval, parce qu'il est question de "main de feu" (fait penser aux filles du feu), un motif tellement obsédant qu'on ne peut passer à côté. En outre, le récit auquel se livre le narrateur est globalement poussé par la même intention que celui de Nerval, puisqu'il s'agit de se rappeler de son passé, d'un passé heureux avec une femme (qui naturellement fait tomber sous son charme tous les hommes... Ah ces femmes !) Bref, nouvelle approche de Breton qui me déçoit, bien après les Manifestes qui ne m'ont pas laissé de trace impérissable...

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Lu très attentivement. A force, on prend conscience de l'ampleur du projet, et aussi des moyens mis en oeuvre pour le réaliser. Plutôt que de l'obscurantisme, il faut comprendre les pages blanches comme un espace dans lequel se pose chaque mot afin qu'il se crée comme une sorte de "sphère d'influence", ou plutôt, chaque mot est isolé pour que le lecteur en mesure l'ampleur... En fait, c'est tout le chemin inverse de la poésie traditionnelle, où on a le texte donné, puis il faut mettre en valeur les mots. Ici, les mots sont déjà mis en valeur, c'est au lecteur de remettre en place (si c'est possible) le texte.

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Quelques pages par-ci par-là qui font plaisir...

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Petites histoires intéressantes. Au début, lorsqu'on est pas familier, on peut trouver l'histoire un peu longue à s'installer, des propos qui sont un peu lourd, une chute qui ne vaut pas l'effort fourni pour y arriver... Et passés quelques jours à lire histoire sur histoire, tout s'éclaircit, et une fois rentré dans le style de l'auteur, on pénètre mieux la finesse de l'humour. Comme tout semble être indépendant, pas besoin de faire usage de concentration, ni d'une mémoire du détail. Il faut simplement écouter ce qui est proposé.

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Un petit ouvrage qui parvient à vulgariser suffisamment la guerre d'Algérie pour en avoir un aperçu en peu de temps (environ 2h pour lire le livre). Le mieux reste tout de même une leçon d'histoire, mais on apprécie le côté question/réponse (parfois lourd) qui donne un peu de storytelling.

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A voir, un peu de lecture anglophone pas trop fastidieuse...

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Oeuvre de jeunesse de Dostoïevski, très emprunte de romantisme, mais aussi et surtout la meilleure des nouvelles que j'ai lu jusqu'à présent traitant de la thématique de la friendzone (on devrait faire un classement, où on pourrait mettre pour le consoler le jeune Werther...) Les récits des deux héros sont remarquables, sacrés histoires, ultra sentimental pourrait-on dire, mais c'est pas mauvais pour se détendre un peu... Une bonne première lecture de Dostoïevski, de même que le Joueur...

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Relecture partielle tout à fait bénéfique pour la philo. Mais Arendt est toujours un peu compliquée à saisir, parce qu'on a l'impression qu'il n'y a pas grand chose... Il faudrait que je relise une troisième fois...

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Heavy

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Look on the bright side of life.
A force de s'immerger dan Ponge, on comprend de mieux en mieux la logique des descriptions, et on les trouve de plus en plus plaisantes. C'est mon cas en tout cas. Bon, après, une fois qu'on a compris, il n'y a plus grand chose à découvrir, si ce n'est de nouveaux objets vus sous le regard de Ponge... Donc lecture par touches.

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Treize histoires légères, qui relèvent plus de l'onirisme que du délire maladif comme on en aurait chez Lautréamont. Sympa, mais mériterait d'être analysé pour être mieux compris...

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Comme Plume, mais tout de même en plus abouti, on dirait. Beaucoup plus long, un livres rythmé par des parties, et qui a une véritable identité. Quelques morceaux de bravoure, avec les Notes biologique et zoologique, avec les noms d'animaux inventés et les descriptions de leurs moeurs. Un réel plaisir à lire ce livre. Grands poèmes comme "L'Ether". Livre à relire donc, et à connaître surtout

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Les séances de spiritisme à Jersey. Ou comment Hugo entre en communication avec des esprits qui n'hésitent pas par moment à le flatter et l'honorer de leur présence en le laissant, lui le grand poète, achever leurs oeuvres.
Passages intéressants de la Critique. Penser à regarder la suite.

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PHILO Lire le II qui est relatif à l'histoire, et au fait qu'en faire trop nous empêche d'avancer. Nietzsche toujours dans l'exaltation de la vie active, et ça fait du bien.

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PHILO Juste pour le titre. Et aussi un peu le contenu, à approfondir.

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PHILO A connaître pour le dépassement de la lecture nature/culture. A consulter, un jour.

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PHILO Parce que c'est gentillet et que ça ne fait pas de mal.

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Chapitre "Morts de rire".
Bon pédagogue, ou alors personne qui aime bien raconter des histoires. Bon pédagogue donc.

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Une lecture épaisse, mais au combien passionnante. On est bien immergé grâce à l'auteur, et ce n'est pas un livre niais, ni une autobiographie (plutôt autofiction) sans intérêt. Pour ceux qui auraient eu du mal avec Claude Simon, Doubrovsky offre un retour sur ses souvenirs plus clair, plus structuré. Polyphonie de la mémoire, c'est une bonne référence.

Annotation :

Relecture tout à fait judicieuse. Après la première lecture il y a quelques années, le livre s'apprécie mieux dans son épaisseur avec la maturité. Beaucoup de concentration est nécessaire. Long à démarrer, mais les descriptions de Conrad sont prenantes...