BOUQUINS 2024

Annotation :

5 ou 6ème relecture, première fois en anglais. Deux trucs que je n'avais pas capté jeune : l'influence évidente de Joan Didion et l'influence encore plus évidente de la cocaïne. J'aime la nostalgie du bouquin aussi. Pas celle des années 80, celle du personnage de Clay pour sa vie 6 mois avant la période que raconte le bouquin.

Annotation :

120 pages seulement, une construction un peu poussive, trop de pudeurs vu le sujet (more tits, drugs and murders!), scientifiquement nawak, trop victorien, pas assez goth. Je préfère Hulk, tiens, sur la même idée...

Annotation :

Très cool style mais histoire on va dire particulièrement cryptique. Autrement dit, je n'y ai rien compris.

Annotation :

Pépé Wells a l'air de s'être bien fendu la pipe en écrivant ce court roman pas prétentieux pour un shilling, avec un anti-héros teigneux et pas mal de bagarres. Une série B bien avant l'invention de la série B, qui ne pisse pas bien loin mais s'avère fort fun. Bien meilleure que Jeckyll & Hyde aussi, dont l'influence est pourtant plus qu'évidente.

Annotation :

Même souci avec ses livres qu'avec ses films, donc : ça jacasse beaucoup, c'est parfois marrant mais au fond pas très intéressant, voire même carrément nawak. Ca se croit surtout cool alors que c'est foncièrement beauf. Une traduction visiblement assez problématique au point de distiller le doute sur le sérieux de Tarantino (Polanski sur la touche après l'affaire Manson alors qu'il sort Chinatown ??? The Warriors AVANT Taxi Driver ???) n'aide pas vraiment à davantage apprécier le bouquin. Puis désolé mais entre Papillon et Rocky, celui qui préfère Rocky peut juste aller se faire foutre. Olé.

Annotation :

Chef d'oeuvre. 10/10. Ce n'est certes pas du Zola ou du Flaubert mais c'est assurément le meilleur Despentes, indiscutablement.

Annotation :

Lu en anglais, pas une mince affaire. Vraiment extra : poétique, lyrique, tragique et sans doute même féministe. Ancêtre de la folk-horror et des murder ballads à la Nick Cave, aussi. Entrée directe dans mon Top-30 personnel. Waow!

Annotation :

Sorte de chaînon manquant entre Philip K. Dick et Christopher Nolan. Ennuyeux.

Annotation :

Style à chier, idées à faire gamberger. Je préfère quand même Solaris et 2001, sur un pitch similaire.

Annotation :

Pas l'entretien le plus passionnant et rigolo du monde avec un client qui était pourtant plutôt généreux niveau passion et rigolade. M'a fait repérer quelques films dont j'ignorais l'existence, c'est toujours ça.

Annotation :

Bien mais un peu déçu quand même. Ca reste gentil alors que les interviews dans la presse étaient assez guedin.

Annotation :

Vie, décadence et mort d'une domestique poivrote qu'a-pas-eu-de-chance-avec-les-hommes. Parfois bizarrement écrit (à l'imparfait!) mais plutôt bien. Zola était fan.

Annotation :

Teigneux et parfait, tellement mieux que le nanar de gauche qu'en a tiré Costa-Gavras.

Annotation :

Moins farce, mouvementé et violent que l'Ile au Trésor mais malgré tout bien relevé et fort plaisant.

Annotation :

Lu une première fois il y a plus de 30 ans, j'avais trouvé ça fort impressionnant, niveau American Psycho/Twin Peaks Fire Walks With Me. A la relecture et avec le recul, faut bien constater qu'à part un premier chapitre génial, c'est du cliché à la pelle : le flic bourru, l'enquête débile, le trash assez ridicule. On n'y croit pas une seconde, surtout...

Annotation :

Bof.

Annotation :

Make folk horror walloon again.

Annotation :

Sympa mais assez secondaire et un peu sous-Maupassant au moment de décrire l'ambiance pourrie des rédactions de l'époque et des saloperies entre chroniqueurs.

Annotation :

Etonnant que cela date de 1993 et non de hier tant la déliquescence de l'Etat américain ressemble ici à ce que l'on craint des années Trump 2, étonnant aussi que Cormac Mc Carthy semble avoir allègrement pompé la deuxième partie pour The Road et encore plus étonnant qu'au final, on s'emmerde quand même pas mal. L'Apocalypse Hallelujah, très peu pour moi.

Annotation :

Hautement satisfaisant. Fun fact : je n'ai pas vu les adaptations, jamais. Ni avec Delon, ni avec Jude Law, ni la dernière made by Netflix.

Annotation :

Pas inintéressant mais assez flemmard. Le bon point, c'est que ça donne un aperçu assez précis sur l'influence du masculinisme sur les adolescents, via les réseaux sociaux. Un petit mauvais point, c'est d'avouer ne pas avoir reçu de réponse à certaines demandes d'interviews, comme si le rôle de la journaliste n'était justement pas d'insister, lol. D'autres mauvais points : pratiquer l'écriture inclusive et citer Mona Chollet, Titiou Lecoq, Alice Coffin et Marie Peltier comme si ces meufs étaient crédibles. Le plus gros mauvais point : faire l'impasse quasi totale sur le rôle de la religion islamique, des Imams et des « grands frères » sur cette fameuse « haine des femmes ». Comme si Jordan Peterson et Andrew Tate étaient plus dangereux pour la société occidentale contemporaine qu'un travail de sape religieuse de longue haleine...

Annotation :

Un peu répétitif, un peu superficiel, mais néanmoins intéressant et plutôt bien tartiné que ce portrait de groupe d'à peine trentenaires pour qui Zemmour est l'équivalent de Bowie et qui se paluchent grave à l'idée d'être un jour ministres. Plus Rastignac que vraiment fafs, en fait. Ce qui ne les rend pas moins méprisables...

Annotation :

Il m'a fallu un peu moins de deux ans pour venir à bout de ses 1200 grandes pages où c'est écrit petit, en prenant mon temps. J'en ai beaucoup aimé la violence, la cruauté et les rebondissements vraiment inattendus. J'en ai moins aimé le drama sentimental et social qui s'étale sur des pages et des pages et les petits pamphlets politiques qui s'invitent au milieu de scènes de fiction. N'en demeure pas moins que c'est tout de même assez formidable !

Annotation :

Très, très, très cool nouvelles.

Annotation :

Encore un monument contre les lois passées d'âge. Comme J'Accuse, comme les Sentiers de la Gloire.

Annotation :

Assez mal écrit mais fort érudit, ce petit bouquin trop court traite poliment Mona Chollet de feignasse et les sorcières du rayon ésotérisme de la Fnac d'imbéciles. Salutaire, même si vraiment très mal torché.

Annotation :

Le manque total de style est assez rébarbatif mais ça n'en reste pas moins une histoire complètement dingue.

Annotation :

En 1870, Camille Lemonnier, belge donc neutre, assiste à un épisode particulièrement politiquement dégueulasse et humainement charcutier de la guerre franco-prussienne. Le gusse a le verbe haut bien qu'aujourd'hui dépassé. Formidable récit!

Annotation :

Je m'attendais à un pamphlet plutôt rigolo et bien tapé et c'est juste du radotage de boomer beauf. Il y a pourtant beaucoup de choses à dire sur le cinéma français contemporain et je n'ai pas de souci à ce que certains soient nostalgiques des années Gabin/Delon/Belmondo/Godard. Le souci, c'est que Neuhoff est surtout nostalgique des nichons de Mireille Darc et d'Isabelle Adjani, a une dent étrange contre Isabelle Huppert et n'a, en fait, tout simplement pas l'air de vraiment comprendre l'époque. Bref, c'est nul.

Annotation :

Formi Wonderful !