Broken Belles (Best Art Vinyl 2018)

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Le trio écossais confirme son talent avec un album aux instrus toujours plus épurées (mais pas simplistes pour autant) et avec des textes et des thématiques fortes. En cover, ils font appel à Julia Noni, une photographe qui a travaillé avec beaucoup de modèles afro américains et qui délivre ici une pochette mi-grotesque, mi-horrifique qui n'est pas sans rappelé la Grace Jones des grands jours. L'aspect caricatural de cette peau noire et ces lèvres rouges contrastées au maximum contrebalance avec ce chapeau de cow-boy et on devine bien bon nombre d’interprétations pour un groupe qui a beaucoup à dire et pour encore longtemps on l'espère. A noter le single Border Girl et un cliché décliné de celui de l'album (et à priori il n'y en aura pas d'autres, dommage.)

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11 morceaux certes mais un septième album. Album de la maturité après un petit passage à vide pour le duo porté par la voix fantomatique de Victoria Legrand. Un retour aux sources pour les fans qui se laissent porté tout du long par des compos enchanteresses et magnifiquement illustrés en motion design par San Charoenchai. Car oui comme ça devient la mode, l'album a été publié dans son entièreté sur Youtube et le talentueux animateur (qui a notamment travaillé pour Bjork) a su par de simples animations en noir et blanc rendre honneur à chaque chanson. Un résultat minimaliste mais hypnotique si sombre et lumineux à la voix. C'est bien beau tout ça Captain mais la jaquette ? Eh bien elle est le fruit du travail de l'agence Post Typography qui sont eux aussi resté dans le noir et blanc. Avec un travail de réflexion semblable au I See You de The XX, autre groupe très chill, et un collage massif, le résultat est un cabinet de curiosité qui colle (sic) très bien à l'univers général de 7.

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Alex Turner on l'avait vu venir, pendant 3 albums c'était la nouvelle vague de brit rock avec sweat shirts crades et cheveux gras. Et puis progressivement, on rajoute des caisses et des caisses de gomina, on troque le survèt Adidas pour une veste en cuire puis des chemises impeccables. Le rock'n'roll est mort, vive le rock ! Tout en se stylisant et en se perfectionnant, le groupe restait capable de réels morceaux de bravoures, perdus entre beaucoup de chansons à stade (pas qu'elles sont mauvaises, juste que l’intérêt est tout autre). Arrive alors un visuel énigmatique, comme une maquette d'étudiant en architecture des années 60. Étonnamment crédité au nom d'Alex Turner himself , cette photo sera la jaquette de TBH+C, un album chiant mais alors, chiant. Alex est désormais en roue libre et expérimente à souhait dans le style du crooner qu'il affectionne tant mais en oublie de varier les plaisirs ou même juste d'en provoquer un minimum. 11 morceaux qui passent sans qu'on les remarque et sans qu'on les déteste non plus. Et pourtant toute la comm graphique avait de quoi mettre l'eau à la bouche mais on aurait du voir venir le coup, une prod léchée et même trop proprette au service d'un revival sixties un poil écœurant. C'était là depuis le début.

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Richard D James je l'avais découvert avec April 14th dans le film Marie-Antoinette. Alors forcement j'ai eu un petit choc en découvrant sa seconde facette, pleine de glitch, de brutalité et de bizarreries. Collapse est ainsi, une demi heure agressive qui ne parlera surement qu'aux oreilles averties. Il faut bien reconnaître tout de même le talent du gars surtout pour les mélodies qu'on semble distinguer mais je ne me prononcerais pas davantage sur l'aspect musical. Par contre visuellement, le mec est cohérent. T69 Collapse, premier single de l'EP, a donné lieu à un clip complètement dingue qui semble tout droit sorti de l'imagination d'une IA folle, sauf que vous vous en doutez, c'est encore Aphex Twin aux commandes. Et l'illustration de l'EP est tout droit issue de la vidéo, ce qui vous donnera un aperçu du délire auquel vous vous exposez.

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La DJ coréenne qui cesse de monter a publier au début de l'année un nouvel EP sobrement intitulé Once. Et ne reniant pas ses origines, elle fait appel à Jee-ook Choi, une autre coréenne pour mettre en image le CD 3 titres. Dans un pur style retro, propre à l'illustratrice, on se retrouve emporté dans une capsule spatiale à moins que ce ne soit simplement un miroir céleste. En tout cas le résultat fait mouche, dénué de tout élément typographique mais avec des couleurs qui fonctionnent et un petit rajout graphique (les formes blanches abstraites) bienvenu.

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Clairement l'année d'IDLES, 2018 a vu naître Joy as an Act of Resistance. On pourrait s'arrêter là et se dire que la messe est dîtes, que ce concentré de rage et de folie est à l'image des punks de Bristol mais il contient pourtant tellement plus. Des textes forts et engagés plus des mélodies accrocheuses font de cet album un must listen de 2018. Et pourtant, IDLES en studio ce n'est rien comparé au live. J'avais rarement vu autant d'énergie sur une heure de show et on a clairement là un groupe taillé pour la scène. Alors vous comprendrez bien pourquoi Joe Talbot (leader du groupe) en trouvant cette photo sur Instagram d'un mariage en 1968 qui part en couille il a voulu en faire la photo de pochette de l'album. Dinguerie.

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L'univers complètement déluré de la clown triste Fever Ray se voit à nouveau décliné avec cette pochette effrayante malgré un bleu pâle en contraste avec la blondeur de ces cheveux malingres. Torturé et difficilement lisible de premier abord, les marquages sur le visage sont l'image de la musique de l'une des deux têtes pensantes de The Knife. Un concept facilement déclinable pour chaque single ce qui ne sera pourtant malheureusement pas le cas.

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Un objet intéressant que le visuel de ce second album car il est plus à prendre comme un objet vraiment marketing que artistique au vue de son contexte. Dans l'univers de la pop française Christine and the Queens a été un petit séisme depuis la sortie de Chaleur Humaine en 2014. Des paroles (faussement ?) deep, des instrus cheesy et surtout une femme, une femme qui en a. La chanteuse, le personnage de Christine devient l'œuvre. Avec un panel de vieilles stars qui prennent la poussière, Héloïse Letissier comprend qu'il faut désormais un concept fort, identifiable et rassembleur. BIen avant la vague féministe moderne, Christine présente déjà une Femme qui s'affirme et pousse ainsi, 4 ans plus tard, un peu plus loin le concept. La machine comm s'emballe jusqu'à l'épuisement pour annoncer une refonte complète, un changement de sexe, des affiches raturées partout dans les rames de métro pour annoncer que Christine devient Chris. Ça n'a rien de précurseur puisqu'on pourrait citer rien que dans les grandes stars pop moderne Lady Gaga qui avait aussi pris le temps d'un album des traits masculins mais les exemples du genre en France reste trop peu nombreux et populaires pour qu'un tel cas devienne un évènement. Le discours aussi se durcit sur les plateaux de télé et autre et puis finalement on fini par en oublier la musique. Je ne reviendrais pas sur le débat à propos des mélodies piquées à Garage Band mais il n'en reste pas moins que cet album tourne à vide et en rond, sans vrais moments de grâce sur tout de même 23 morceaux. Pour ce qui est de la comm par contre réussite total, à l'instar de cette pochette à la photographie très sobre et percutante affublé de vilains raturages. Dommage malheureusement qu'il ne s'agisse là que de marketing.

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Dans le terrible monde des stars de la pop, le portrait est un passage obligé et pour se démarquer il n'y a donc pas 50 manières de procéder. Juco (le photographe- s'en sort plutôt bien puisqu'il propose un cliché très coloré (sans être fan du bohnomme c'est un côté que j'aime dans ses travaux) tout en ayant un petit côté occulte pas dégoutant. Janelle Monáe, désormais tranquillement installé dans la grande scène internationale (et pas que musicale) devient une égérie, une madonne afro américaine fière de ses origines et qui n'en oublie pas le plus important, faire de la très bonne musique.

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Pas grand chose à dire sur cette réunion de 3 grands noms. Le montage typographique et le choix des couleurs fonctionnent mais ne vends aucun univers. Par contre on est bien sur du minimalisme et une mise en avant des mots, comme lors des (très courts) 9 morceaux. Made in by Étienne de Crécy lui-même. Et il faudrait ptêt préciser que mes notes SC concernent les albums et pas les artworks.

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Tout fait très millenials (et encore, un peu en retard sur son temps), la musique un peu putassière (alors qu'il y a pourtant des relents épiques par moment), la vacuité des paroles ou cette pochette tellemen émo too much. Alors que dans le même style mais bien fait il y avait Man Alive d'Everything Everything : https://images.genius.com/361312a368e169aacb984aba0a9f2a76.1000x1000x1.jpg
C'était il y a 8 ans.

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5 ans après l'immunité il est cette fois-ci question de singularité pour l'un des boss de la musique électronique. Celui qui sévit sur bon nombres de BO revient aux affaire personnelles et délivre un nouvel opus complet et éclectique. Quoi de mieux pour illustrer cette musique d'un autre monde qu'une thématique astrale avec ce magnifique paysage lunaire signée Stephen McNally qui a aussi participé aux très beaux clips issus de Singularity. En fond, une constellation imaginaire, celle de la DMT qui revient donné un aspect organique et psychotropique à l'ensemble. Un mélange parfait pour les vidéos qu'on peut tout aussi bien apprécier en live et qui transportent ailleurs.

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Surprise, pour leur second album les encore tout jeunes et tout frais frères D'Addario se lancent dans l'exercice périlleux de la comédie musicale. Un opéra rock forcément inspiré par leur modèles des années 70 et dont ils retranscrivent très bien l'esprit. Une ambiance foutraque et survolté sur pas moins de 16 morceaux qui narrent l'aventure d'un singe recueilli par des parents humains. Sur ce point, la pochette ne ment pas. Néanmoins je ne lui trouve rien de fou pour mériter une place dans cette compétition. On retrouve pas mal de la composition de The Colour Of Anything de James Blake nominé il y a deux ans cependant je suis beaucoup moins fan du choix des couleurs ici ou juste de la peinture dans sa globalité. Un rendu enfantin forcement voulu mais qui ne plaire pas à tous.

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Contrairement au reste de la promo autour du film, cette pochette pour la bande son du remake de Suspiria made by Thom Yorke revêt un peu plus l'aspect psychédélique du film original. Difficile de se prendre au sérieux avec ce dessin minimaliste et des couleurs qui semblent tout droit inspirées du Turn Blue des Black Keys. Et derrière cette illustration un brin trop flashy, on trouve Giulia Piersanti, qui s'est aussi occupé des costumes du film (le remake) ainsi que de Call Me By Your Name pour lesquels elle avait d'ailleurs été nominé.

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Ambiance onirique à souhait, le visuel élaboré par Brendan Perry moitié du binôme de Dead Can Dance annonce à merveille la ou plutôt l'infinité de couleur qui parcourt les 7 mouvements en deux actes de Dionysus. Un assemblage de perles d'une finesse pour composer une fresque certes sur la base d'un crâne mais pas sur la mort. On croit revoir la fête des morts au Mexique, des motifs péruviens ou bien n'importe quel voyage. Intriguant et superbe.

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Fidèle à leurs visuels chargé en substance psychotropes, Denguex3 revient avec Semillero et ce mélange incroyables de tant de cultures différentes. Un road trip géant en seulement 6 titres qui brassent aussi bien les sonorités péruviennes que l'afrofuturism (sérieux j'ai découvert tellement de nouveaux termes sur leur page bandcamp !). Quoi de mieux que les collages de l'incroyable Victoria Topping pour rendre honneur à cette escapade folle.

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La bande à John Dwyer revient pour de nouvelles péripéties musicales toujours plus expérimentales ! Un espace de rock prog heavy jazz très agréable à l'oreille contrairement à ce qu'aurait pu laisser penser cette démoniaque pochette digne des groupes de métal les plus clichés possibles. Étonnamment, Oh Sees arrête sa collaboration avec Robert Beatty qui leur a pourtant fait de magnifiques illustrations et va voir du côté de Matt Stawicki, un dessinateur spécialisé dans les bouquins de fantasy. Un style daté et kitch parfait pour ce type d'ambiance et qui ne dénote pas tant que ça avec le travail de Beatty, grand habitué de la compétition qu'on retrouve d'ailleurs en 2018 avec US Girls.

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Parenthèse enchantée et véritable ovni de la compétition, The Music From Bagpuss version 2018 est en vérité l'OST remastérisé de Bagpuss, une mini série qui a fait les beaux jours de la BBC en 1974. En-plein d'innocence et de mélancolie acidulée, l'illustration bien moderne (https://light-in-the-attic.s3.amazonaws.com/uploads/release_image/22766/image/large_550_tmp_2F1538600283379-l6p7mv4g5fi-bcb501fe40f7abea0384a064d5409bec_2FThe%2BMusic%2BFrom%2BBagpuss%2B-%2BCOVER.jpg) est à l'image de la série et réécouter les quelques 49 titre, même sans avoir jamais connu ce petit bijou du stop motion est délicieux.

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Bordel y a des fois je ne me l’explique pas. Les couleurs criardes, le too much de la composition, ce style retro neo has been, tout ces codes propres au métal et pourtant la pochette de FIREPOWER me fait un effet dingue. Sans me réconcilier avec le genre, cette illustration signé Claudio Bergamin (qui livre là son meilleur taf car le monsieur est habitué au très sale d'habitude) m'a hypé dès le début. J'en espérais un clip dingue et franchement No Surrender est d'une nulité assez confondante avec seulement quelques scènes animées comme je les attendais façon megazord des Power Rangers et beaucoup trop de scènes live filmées avec le cul. Du même groupe on notera aussi la pochette de Screaming for Vengeance qui malgré les 15 ans qui séparent les deux albums a beaucoup de choses en commun.

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Pas moins de 3 artistes sont crédités pour l'artwork (Ramon Cho, Felipe Romero et Darren Vargas) et on est ici en présence d'un pur objet des années 90. Logique pour ces dinosaures (éléphants ?) du rap west coast qui d'ailleurs ne succombent pas aux toutes dernières modes en changeant de logo etc. Une jolie illustration, fournie, peu coloré et très datée mais jolie quand même et tout droit inspirée des cauchemars Lovecraftien.

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Si de loin on croit à un simple portrait, il s'agit en fait d'une peinture hyper réaliste signée Scott Avett (lui aussi musicien d'ailleurs) qui révèle tout la noirceur d'un album dans la plus pure tradition folk et malheureusement pas bien fou. Pas de choc du coup avec ces couleurs mornes et cette expression livide, on retiendra quand même le très beau titre de l'album.

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Avec 4 albums sur 6 nominés, Editors est un vieux routard du Best Art Vinyl. Simple groupe chouchou du jury ou simplement des gars qui font mouches à chaque fois dans leur choix artistiques ? En tout cas cette fois le quator fait appel à la photographe Irano-néerlandaise Rahi Rezvani pour capture cette "violence" (qui n'a de violence que le nom car on reste sur du rock-pop très commercial tout de même). Non pas sans rappeler le A Fever Dream d'Everything Everything de l'année dernière, cet amoncellement de corps nues qui se mélangent voir même fondent les uns dans les autres comportent lui aussi une certaine fureur et est habilement décliné en différents singles reprenant les détails du cliché.

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Une très belle photographie en noir et blanc signé Joshua Gordon mais malheureusement gâché par les ajouts visuels un peu random et pas super utiles. Un très bon exemple de pourquoi parfois une simple photo suffit même sans aucun texte. Dommage car pour son premier album Gaika avait de quoi poser une iconographie forte qui malheureusement ici ressemble plutôt aux visuels rap un peu torchés du début des années 2000.

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Grâce au très fort Martin Norwood, Georgia Anne Muldrow semble devenir la digne héritière de Nina Simone. Qu'on se rassure, pas de pâle copies dans la musique, mais un style mélant R'n'B et funk bienvenu. Et après pas mal de pochettes beaucoup trop inspirés années 80 et pas très créative ce portrait tout en sérénité fait plaisir.

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Bien moins innocente qu'il n'y paraît (un peu comme la musique de Gruff Rhys), l’illustration de Babelsberg dans son format complet sur vinyl comporte deux autres tablées avec rien de moins qu'un reptilien, Jésus et Donald Trump. Voilà on pourrait presque s'arrêter là mais force est de reconnaître que le style pixel art en noir et blanc est incroyable aussi bien de près que de loin et je vous laisse avec la version animée tout aussi cool : http://www.gruffrhys.com/images/artwork.gif

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L'ex-membre des Sissors Sisters revient en solo avec un opus méchamment enjoué et dansant. Un concentré d'énergie positive qu'on ne retrouve pas forcement sur cette photographie très cosy, tout en pyjama et vieux tableaux. Une composition léchée qui indique à l'auditeur que la production des morceaux le sera tout autant. Rien d'inoubliable mais un très bon moment notamment grâce aux cuivres qui ponctuent l'album (et la pochette ? (cuivre, la couleur, vous l'avez ?)(sic))).

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Presque sorti de l'imagination d'un Bansky ou n'importe quel page Facebook "deep" cette grenade fleurie si elle ne propose rien d'étonnant a le mérite d'être très esthétique. Le mélange des styles et le contraste entre le bleu azur profond et les différentes teintes de roses tend à attirer le regard. Et il vaut mieux quand on s'appelle juste James.

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Survolté et survitaminé sans être hystérique, Jellies de 77:78 ne dure pas en réalité plus de 1h18 mais fait tout de même passer un très bon moment. A mon grand dam aucun artiste n'est crédité pour la pochette et c'est dommage car c'est pourtant une de celle qui se distingue le plus. Avec une innocence et une simplicité qu'on retrouve encore peu aujourd'hui, Jellies affiche des couleurs pop et vintage à la fois, une bonne énergie à toute épreuve et un mélange des genres. Difficile de mieux résumer l'affaire.

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Une ôde à la vie ou simplement un artiste qui surfe sur la mode floral ? J'ai envie de pencher pour la première option tant ces royaumes en couleur sont remplis de vie et de bonnes vibes. Dans une composition alliant peinture aux couleurs vives centré sur un fond pastel, on se rappellera l'album To Be Kind de Swans du même genre. Ici cette main tendue est signé Alexander Brown, très bon designer de pochettes et aussi réalisateurs de clips dont je vous laisse allé voir les clients.

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Album ô combien contemplatif et basé sur la répétition, Four Worlds trouve un parfait écrin avec le travail de Jonathan Zawada. Zawada, c'est une grosse brut dans le milieu, on se souvient notamment de son travail sur Skin de Flume avec une 3d folle et colorée déclinée ensuite en vidéos clips. Eh bien même chose pour Mark Pritchard avec qui il avait déjà collaboré en 2016 et raflé la troisième place du podium. On reste dans une 3d organique et psychédélique avec beaucoup d'éléments organiques ou plutôt minéraux ici. Le projet va même jusqu'à de la VR, autant dire on a affaire à des passionnés qui ne se limite pas qu'à une simple et belle pochette.