Burn After Reading, Année XIX

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Retour avec plaisir dans l’univers de Jaenada, poétique, lunaire, et un peu vulgaire. C'est une histoire d'amour improbable, et une description de la maladie mentale assez désespérée, ainsi qu'un pamphlet contre les lapins assez convaincant.

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Considéré comme un des meilleurs romans de l'Hérésie - ce qui serait normal vu qu'il est de la main du talentueux Aaron Dembski-Bowden - ADB pour les intimes - qui, avec Graham McNeil et Dan Abnett, surplombe la Black Library - Le Premier Hérétique ne déçoit pas, contant la chute inéluctable d'un Primarque - Lorgar, pour qui j'avoue ne pas éprouver beaucoup de mansuétude - à travers les yeux d'un de ses soldats, Argel Tal.

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Une évocation à rebours de l'idée répandue voyant dans les super-héros une manifestation américanisée de "l'idéal" aryen. Au contraire, William Blanc retourne aux sources premières - les comics- et démontre, images à l'appui, que les SH, nés de l'imagination de jeunes gens, souvent juifs, souvent immigrés, font dans la contestation sociale dès leurs débuts.

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L'un des romans-phares -trilogie ! - de la Black Library écrit par l'un (le ?) pilier d'icelle, l'on y suit les aventures d'un membre de la très Très Sainte Inquisition, s'interrogeant sur les méthodes à suivre pour protéger l'Impérium des Xénos, Démons et Hérétiques. Si le nombre de personnages évoque le roman russe, la pente que suit Eisenhorn est fascinante à suivre, développée point par point sur trois tomes. Héréticus, le dernier, se détache d'ailleurs des deux autres par son aspect mort aux trousses cauchemardesque et halluciné.

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"Dieu est un chien." - Premier du cycle autobiofictif- métafictionnel (selon les termes en convention) de John Fante. Ça jalouse, ça se hait, ça vole, ça ment, c'est une famille.

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Tiens, un chef d’œuvre, ça alors.
C'est un livre sur l'art. Tout les écrivains -artistes- sont-ils des salauds ? C'est un livre sur l'humanité. Fante, c'est le pire côté de l'homme, et, malgré tout, sa rédemption.
C'est un livre d'amour aussi. Sordide, l'amour, même pas tragique.

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Avec Glu, qui se passe aussi à Miami d'ailleurs, probablement le Welsh le plus faible. Histoire assez invraisemblable, morale douteuse due à une fin ratée, personnage haïssables, Irvine j'adore Trainspotting mais j'ai aucune idée de ce que tu as tenté d'accomplir.

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A lire plus pour son plaidoyer contre la peine de mort et les dysfonctionnements de la justice que pour une réhabilitation de Ranucci, qui ne semble guère convaincante.

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FITZ 1
C'est juin, et d'un coup d'un seul je me dis que tiens je lirais bien TOUT Scott Fitzgerald hop. Dont acte
(Lu sous le titre Loin du Paradis, mais là j'ai pas envie de refaire une fiche)

Si on a pu gloser à l'envi sur le degré d’autobiographie contenue dans le livre, le plus frappant est son côté incroyablement politique, ce qu'on attend pas forcément chez Fitzgerald (Comme Proust, le cliché du mondain qui s'ennuie et observe lui colle à la réputation).

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Une intrigue bien surprenante, je me reprends à relire du Connelly, dont le Poète m'avait tellement déçu !

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Alors ce premier Dean Koontz ? Mouiiii alors c'est un peu longuet pour pas grand-chose au final, même si le personnage de Régina est assez charismatique, dommage qu'elle n’apparaisse qu'à la moitié du roman. Mais un thriller/horreur honnête.

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FITZ 2
On continue la lecture de l'oeuvre de Scottfitz et ce recueil de nouvelles (lu sous le titre "Garçonnes et Philosophes" mais j'ai pas envie de créer la fiche) offre plusieurs récits assez inégaux, celui qui m'a le plus séduit étant sans doute "La tête et les épaules" (Head and Shoulders - sans rire- dans la langue de John Cleese), récit d'inversion assez cynique.

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Récit de l'adolescence, qui aborde pèle-mêle, le rôle étouffant des religions dans la construction d'un adulte, le harcèlement scolaire, c'est un récit d'initiation, une histoire de passage à l'acte terroriste (oui). Bien sûr, c'est le premier du Grand Steph, donc il n'est pas exempt de défaut, un peu de longueur ventre-mou (paradoxal pour un roman si court), quelques personnages caricaturaux, mais dans l'ensemble, un très bon roman.

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Un point de vue original, puisque ce roman narre, non pas une énième bataille/campagne pré-hérésie l'évacuation d'une planète par les Thousands Sons et les Iron Warriors et leurs primarques respectifs. Le livre souffre néanmoins de longueurs, et offre paradoxalement une meilleure analyse de Perturabo que de Magnus, que l'on arrive pas à sortir de son image de M. Je-sais-tout.

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The Wire Origins. Le premier reportage de David Simons, qui complète agréablement la lecture de son chef d’œuvre "Baltimore". L'édition française se fait plaiz, presque 9 balles pour une grosse demi-heure de lecture, mais bon ! En attendant une hypothétique Saison 6...

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Alors. Prenez un château gothique immense, sinistre, lugubre, baroque, peuplez-le de la lignée décadente des d'Enfer, dont le dernier héritier, Titus, vient de naître. Ajoutez à cela des meurtres entre serviteurs, un intriguant sans scrupules, une bibliothèque en feu, des protocoles idiots et ce premier tome de la trilogie Gormenghast est déjà une réussite !

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Nouvelle-conte qui vient s'intercaler entre le tome 1 et 2. Une ambiance oppressante, mettant en scène des créatures étranges et Titus (jamais nommé). Presque un récit d'horreur.

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Suite logique de Titus d'Enfer, Gormenghast commence comme la foire aux vanités et se termine en apocalypse. Même si le terme de "Roman-Monde" est servi sur tous les plateaux télé, je le trouve assez juste pour représenter les deux premiers volets de la trilogie, de son ambiance unique, "son atmosphère sidérante" comme l'écrivait le critique John Clute dans une très belle phrase.

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S'il conclut la trilogie, Titus errant ne devait être, à la base, qu'un épisode de transition vers la maturité de Titus qui arrive, enfin, à s'échapper de Gormeghast. La mort précoce de Peake (putain de Parkinson) nous ayant privé des épisodes suivant, ce roman fait donc office de fin. C'est donc un épilogue forcé assez déstabilisant où les merveilleux personnages des tomes précédents sont évacués, tout cela dans un roman plutôt court et paradoxalement pas mal ennuyeux.

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Loin de son image un peu "greugreu", Angron est un Primarque qui ne manque pas d’intérêt et ce roman le conforte dans cette image de Gladiateur tragique. J'aurais aimé un peu plus de développements, la fin rushe vraiment, et plus de présence d'Angron himself, mais le roman se classe tout de même parmi les meilleurs de la série.

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Rome au premier siècle comme si vous y étiez ! Moi qui lit pas mal de bouquins d'Histoire, il est vrai que j'ai tendance à privilégier les biographies des Granzom quand une période m'interesse, mais je néglige souvent les conditions d'existence du citoyen moyen : comment s'écoulait une journée ? Quels étaient les loisirs ? Le poids de la religion ? Jerôme Carcopino, historien "controversé" (ça veut dire qu'il a eu sa période facho dans la langue des éditeurs) nous livre ici un magnifique portrait, très vivant de la Rome des Cizeurs.

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Un peu trop pro-chrétien pour moi, mais un récit efficace malgré quelques longueurs. Le livre est sauvé du manichéisme par l'un de ses personnages principaux, Pétrone, libertin désabusé égaré en pleine Rome antique.

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Non, Néron n'a pas incendié Rome! Pour le reste, matricide, histrion, dictatorial, ok. Courte (250 pages) mais efficace biographie pour tenter de percer le mystère du plus célèbre des Empereurs romains (y-en-a-t-il vraiment un, de mystère ? Dans 2000 ans, si le réchauffement climatique nous prête vie, lira t-on des bios de Trump, de Bolsonaro, ces monstres antiques, un peu mythologiques ?)

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Giger par Giger, ou la plongée riante dans un monde désopilant de poilade rigolote.

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C'était celui que j'aimais le moins étant petit, et je ne m'explique pas pourquoi à la relecture. L'intrigue est quand même bien ficelée, ambitieuse malgré le deus ex machina du retourneur du temps , qui s'averera fatal au Tome 8

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Mon préféré ! Toujours aussi scotché du twist final. C'est le dernier moment de l'innocence, avant l'obscurcissement de plus en plus profond des trois suivants. On est encore dans la compétition, avant d'attaquer la lutte pour la survie.

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Mon deuxième préféré ! Assez déroutant de le relire dix ans plus tard, tant ce tome qui semblait, dans mes souvenirs, lent, long et moins travaillé (pas de révélations magistrales comme dans les deux tomes précédents) se révèle le plus politique. Le véritable ennemi c'est bel et bien le Ministère de la Magie, personnifié par le personnage de le plus macroniste de l’histoire de la fiction, Dolorès Ombrage. Harry semble dans un état de rage permanent, ses soutiens et modèles se délitent (Dumbledore est absent, Sirius impuissant et James se révèle comme un salaud). Pas d'aventures épiques, de chiens à trois têtes ou de dragons ici. C'est le combat pour des valeurs dont il est question, face au pouvoir aveugle aux vrais problèmes. Grand livre.

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J'ai toujours été un peu gêné par son côté prologue, à mettre tout en place pour le grand final. Après, c'est toujours une lecture aussi agréable et, enfin, les ados se comportent comme des ados !

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Sorte de road-movie dans l’Angleterre champêtre. Termine le travail de sape sur les certitudes de Harry en s'attaquant à Dumbeldore. Je ne me souvenais plus de l'ellipse plus brutale que celle de 2001 de Kubrick : fin de la bataille de Poudlard, et pouf ! dis-neuf ans plus tard, cet épilogue moins niais qu'assez révélateur sur la volonté de Rowling d'en finir avec sa saga.

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Centré sur l'inimitié entre Horus et Leman Russ. Efficace, même si tous les passages avec Belisarius Cawl sont un peu de trop.