Burn After Reading, Année XXIII

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Un petit blotporn honnête pour commencer l'année. Rien de bien révolutionnaire ici, mais Andy Clark arrive à instiller une tension assez efficace, bien que sans surprise.

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Une plongée dans le très très mystérieux Officio Assassinorum. Un côté "Douze Salopards" dans la constitution de l'équipe et sa destinée tragique.

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Même si il est de la même main, j'ai une préférence pour le film, que je trouve plus froid, à l'os, plus efficace que le roman.

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Un pastiche parmi d'autres

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Pas le meilleur Lupin, certes, mais le dernier du canon qu'il me restait, et du coup, l'impression de dire au revoir à un vieux pote

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Brillante biographie du non moins brillant Caillaux, plus connu maintenant des livres d'anecdotes sordides de bouquins de plage que pour son action politique. Toujours est-il que l'homme apparait avec ses contradictions, au final assez détestable, accidentellement de gauche quelquefois, enfin assez opportuniste. Reste néanmoins un formidable portrait de la IIIe République et le style, efficace et synthétique, de Bredin.

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Bon roman sur les Carcharodons, l'un des chapitres les plus singuliers de 40K. Un peu en dessous des deux premiers malheureusement : manque à celui-ci un rien de métaphysique à la Demski-Bowden, un soupçon de désespoir absolu. Un peu circonspect également devant les personnages Eldars Noirs, assez grotesques manière Antiquité tardive.

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LA biographie de référence. Pas grand-chose à dire dessus, une bio Fayard très sérieuse et complète.

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L'entrée dans la Comédie Humaine, le premier roman selon l'auteur. Inspiré de la (courte) vie de sa sœur Laurence, B. en tire évidement une analyse pleine de sociologie et de déterminisme mais également - et c'est plus surprenant - une forme de diatribe contre les artistes.

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Epais pour un bouquin 40k (600 pages, soit le double d'un roman standard) et avec un excellent début - escalade de la violence parfaitement décrite avec ses petites scènes implacables (l'informateur torturé, le terroriste…) mais s'essouffle à la moitié, devenant un boltporn assez attendu.

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Solide enquête, sorte de suite au stupéfiant "Baltimore" de David Simon, et mise en lumière salutaire, bien que glaçante, de l'impunité de la police.

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Biographie de référence, à juste titre. Milza analyse avec brio le parcours du Duce, comment ce fils de forgeron a pu créer un tout nouveau système politique destiné à un avenir tristement prometteur. Passionnante analyse également du corps de Mussolini, comment la mise en scène de celui-ci permet le maintien de l'ordre fasciste. Et quand ce corps commence à céder, le système entier s'effondre.

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Enfin un bon roman sur Mortarion, qui ne le voie pas se faire manipuler par son père, Nurgle, ou Typhon. Ici le Primarque est maitre de son destin et Annandale parvient assez bien à traduire son implacable volonté et sa justice kantienne, absolue. Une bonne surprise également sur le choix de l'ennemi, une société capitaliste absolue, millénaire, pas si lointaine, finalement.

"Elle avait cessé d'apercevoir sa silhouette quasiment immédiatement, mais de temps en temps elle entendait sa voix terrible et glacée résonner à travers la ruche, ce qui lui permettait de savoir quel itinéraire emprunter. Mais au fil des heures, la voix aussi s'estompa. Elle ne pouvait rester au contact. Mais elle essayait, inlassablement.
- Mais pourquoi on fait ça ? insista Gratteur
- Il faut que je voie.
- Mais c'est la Mort qu'on suit."

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Un petit Robicheaux, quelque peu décevant. Est-ce parce qu'il passe après le merveilleux "La nuit la plus longue" ? Ou que l'action est décalée dans le Montana ? Que le système Burke trouve sa limite, avec intrigue alambiquée à loisir, mais ajout d'un tueur en série masqué semblant sorti de chez Jean-Cri Grangé ? Reste le beau personnage de Candace Sweeney, et Clete Purcel, toujours.

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Répétitif, assez ennuyeux, abonné au bout de 200 pages (édition Pléiade) A reprendre, peut-être

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Même problème que le précédent, l'impression de lire une succession de trahisons, de vengeances, de complots pas forcement passionnants, même si Cloulas écrit plutôt bien, c'est peut-être l'époque qui veut cela...

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Howard tel qu'en lui-même, inégal.

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L'excellent Guy Haley continue d'explorer l'histoire des Blood Angels et même si ce tome semble clairement être un épisode "filler" (malgré quelques révélations sur Mephiston), il n'a pas l'impact de la "Devastation de Baal" ou "Dante"

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Comme Tim Burton, les meilleures années de Jean-Cri semble nt derrière lui et la dernière chasse ne fait pas vraiment exception, le retour de Niémans est inutile, l'intrigue ennuyeuse, et certains passages sont vraiment vulgaires

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Bonne synthèse, bien qu'un peu datée

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Alors là ! Peut-être mon Balzac préféré. Le titre est assez trompeur, tant B. se concentre sur une famille, un microcosme particulier, plus qu'une étude de personnage. C'est un titre assez inclassable, qui oscille entre critique sociale assez drôle (le clan Verdurin n'est pas loin), roman "d'amour"(des échos de la maison-du-chat-qui-pelote avec le sculpteur), roman de vengeance, roman moral, c'est brillant et merveilleux

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Les renseignements vérifiables sur Raspoutine sont tellement épars qu'Alexandre Sumpf se concentre sur les "signes" laissés par lui. Excellente dernière partie qui se concentre sur l'exploitation du légendaire de Raspoutine pour servir la propagande du kremlin sous Poutine.

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Une aventure solo pour Astorath, efficace (c'est du Haley) mais pas primordial. Une bonne première partie qui décrit un monde assez crédible, et un ennemi original.