Burn After Watching XXIV

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Film qui tient beaucoup à Laure Calamy, même si comme d'habitude dans les comédies romantiques, tout cela aurait duré 10 minutes si la communication entre couples existait dans ce foutu univers. Mention spéciale à deux scènes de comédie musicale, dont une avec Laurent Poitrenaux sur une chanson italienne à la Aldo Maccionne.

Annotation :

Eh bien je ne comprends pas la moyenne degeu qu'on lui attribue, le film est drôle, tragique, correctement rythmé, certes les combats sont filmés caméra à l'épaule, mais j'aime le rendu chaotique que cela donne. J'aurais aimé plus de scènes avec les quatre mousquetaires, Porthos faisant littéralement de la figuration et, peut-être, une fin un peu moins ouverte, ou moins rushée, un peu plus de temps morts en somme.

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Bon contrepoint à l'Elvis classe, mais hagiographique de Baz Luhrmann.

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Les numéros musicaux sont assez réussis, et Fantasia Barrino tient le film à elle toute seule mais le prêchi-prêcha final, peut-être dû au roman original, semble vraiment incongru.

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Visuellement c'est assez bluffant, l'ambiance m'a fait penser à du Bezian qui aurait pris une brouette de champis avec Gustave Moreau, Emma Stone est brillante du début à la fin, et même si ça se veut subversif ça ne l'est pas du tout au final, on est sur un discours classique d'émancipation qui ne fera rager que le mascu ouin-ouin lambda, émancipation cheloue d'ailleurs tout le passage au bordel m'a un peu gêné à ce propos (Voir, revoir L'apollonide pour avoir un point de vue moins glamour peut-être) . Il n'empêche, cela ne ressemble à rien de connu, et les 2h20 passent sans problèmes.

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Glazer joue avec brio sur le hors-champ, aucun plan du camp de concentration en sera jamais montré, juste le haut des baraquements, cette cheminée jamais éteinte et les hurlements ponctuels. A l'intérieur du petit coin de paradis que les Hoss se sont crées, reste des signes de contamination de l'horreur : les vêtements de vison volés, le charbon qui pollue la rivière. Cela en fait-il un grand film pour autant ? Un peu tôt pour le dire, mais ce refus de l'horreur frontale, de passer par un ensemble de signes communs (les barbelés, les cheminées) est assez appréciable sur un sujet où le démonstratif peut tourner à l'obscène rapidement.

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Pas la catastrophe annoncée, Venom 2 était tellement pire (je ne sais pas si c'est un critère). Belle Jojo référence pour le combat final

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Hagiographique, ok, mais bonne zik (ça serait le comble)

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Si la première partie du film prend son temps, installe plutôt élégamment son décor et ses personnages malgré quelques screamers faciles, dès que le twist arrive, toute ambiguïté est levée et on se retrouve face à un survival assez classique finalement.

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Lisan-al-gaib ! C'est pas le messie qui va sauver le cinoche mais un blockbuster qui prend son temps, travaille son esthétique (la scène du Gidei Prime est cool), ça fait plaiz

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Pourquoi diable tout le monde crache sur ce film ?

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Le premier Kong était pô mal, le premier godzilla vs kong était ok sans plus, mais celui-là, on s'emmerde un peu

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Bon polar ambiance Jean-Christophe Grangé période Rivière Pourpre. Content de revoir Virginie Ledoyen, même si son visage est tout figé.

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Moui. A force de ne pas prendre parti, Garland arrive à une forme de neutralité bizarre

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Visiblement très romancé, pas incroyablement joué, visiblement il faut plutôt voir "Amy" qui creuse un peu plus le portrait en profondeur

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Trop bien. C'est si parisien, si entre-soi, mais en même temps et paradoxalement assez universel sur cette question "est-on condamné à devenir nos parents ?", la ressemblance entre Chiara et son père est assez troublante, et Deneuve est hilarante.

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Miller prend le contre-pied de Fury Road, qui se passait en 3 jours, en bâtissant une fresque sur une vingtaine d'années, c'est toujours aussi impressionnant, et Anya Taylor Joy déboite (de vitesse), comme d'habitude

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Un peu copié-collé du premier, même si deux-trois scènes sont vraiment drôles, après je veux bien voir toute la vie de Riley, un film par dizaine d'années, ça pourrait être intéressant, et inedit

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Monte-Cristo évite toutes les erreurs des Mousquetaires : faire un film en deux parties qui aurait inévitablement frustré, mettre un film marron dégeu "d'époque", au contraire, les 1400 pages sont condensés en trois heures tout de même, Niney est habité comme jamais, certes il y a certains côtés toc (cette statue de Dark Angel qui indique l'emplacement du trésor mieux que Waze) et Patrick Mille en méchant content d'être méchant c'est tous les jours.

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Bête et méchant, mais efficace. L'impression qu'entre The Flash et celui-là, tous les univers de fiction vont faire leur No Way Home

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Dommage que le film ne pousse pas son concept à fond, dès la sortie du concert le tout s'embourbe dans des facilités d'écriture paresseuses (comment arrive-t-il à sortir de la limousine ? a prendre un rayon de vélo devant les 1200 flics qui le mettent en joue ? A supporter 3 tasers alors qu'il vient de s'envoyer du somnifère ?). J'aurais préféré, quitte à rogner 20min de film à une lutte d'ingeniosité entre les flics et le boucher, dommage.