c-dramas

Annotation :

C'est excellent. Maria et moi sommes restés scotchés du début à la fin. On avait du mal à laisser le drama pour aller se coucher. Le chef Zhang est le paradigme de l'être humain de grande qualité. La Chine a l'air d'être surveillée par caméras partout, et ils ont l'air de trouver ça normal : bémol. Et les chinois sont incroyablement prudes : premier et unique bisou au dernier épisode, il faut le faire ! Les coréens se seraient envoyé 10 parties de jambes en l'air dans le même temps. Mais que ces remarques ne vous retiennent pas : c'est absolument addictif, très bien fait, et on ne peut plus quitter le drama après l'avoir commencé. Merci à @Hillja pour son éclairage.

Annotation :

Il semblerait qu'en Chine, 70 ans de pouvoir du parti ait eu pour effet de faire passer tout le pays du rouge vif au rose bonbon. Mao doit se retourner dans sa tombe. Ils ont tout copié à la lettre des dramas à succès, du coup c'est du catch acceptable, même s'il leur reste du chemin à parcourir (une démocratisation) avant d'atteindre le niveau des coréens. Tout est caricatural, pour notre plus grand bonheur, avec bruitages enfantins en prime: miaou (fille), ouarf (garçon), croâ (situation embarrassante), etc. Bien entendu, tout est soigneusement vidé de toute trace politique, voir sociale: la Chine est un décor de drama à l'eau de rose, sans histoire, et avec nul autre avenir que "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants". La jeune fille (Si Tu Mo) est très mignonne, même si ce n'est pas mon genre: elle est assez limitée, pour rester sympa. Bon bref, c'est une cruche. Le héros (Gu Wei Yi) a un nez qui touche ses chaussures, comme disait Joe Chen dans je ne sais plus quel drama, donc il est très beau. Parmi les personnages secondaires, on trouve Fu Pei, qui a une tête à claques: comme le dit Mo Mo, FP = 放屁! (fàng pì, je vous laisse googler). Shang Shan a du caractère au début, mais leur histoire est inintéressante au possible. Le collègue de labo, Zhou Lei, est d'une crétinerie sans nom: il n'est là que pour montrer combien le héros est cool. La "sempai" (je ne sais pas comment on dit en chinois, je n'ai pas réussi à le repérer) est battue d'avance, alors qu'elle me plaisait bien. Le professeur de physique et la surveillante du dortoir des filles forment d'improbables époux. Et on y apprend qu'en Allemagne, on parle anglais: j'ai dû apprendre une langue morte, et personne ne m'avait prévenu, c'est scandaleux !

Annotation :

C'est très niais. Au début, ça va grâce aux passages dans le jeu de rôle et aux personnages secondaires, mais plus ça va, plus c'est nul et téléphoné. J'ai failli lui mettre 4, mais le début sauve un peu l'ensemble.

Annotation :

Arrêté: en parallèle avec Love O2O, je risquais l'overdose de crétinerie rose bonbon. Et je n'ai aucune envie de continuer: c'est d'une nullité affligeante. Dommage, j'aimais bien l'actrice.