"C'est une catastrophe !!!"
Effondrement et apocalypse, disparition des espèces animales, fin de l'humanité, entre fiction et réalité ?
Les essais sur le sujet ne manquent pas, les propositions sont les bienvenues.
Image d'en-tête : Le corniaud de Gérard Oury, cf Le Corniaud : le secret derrière la scène culte ...
21 livres
créée il y a plus de 2 ans · modifiée il y a plus de 2 ansLa bombe P (1968)
The population Bomb
Sortie : 1970 (France). Science-fiction
livre de Paul Ralph Ehrlich
Annotation :
Paru en 1968
La thèse du livre prédit qu'une famine massive aura lieu au cours des années 1970 et 1980, notamment à cause de la croissance de la population mondiale, et demande que des actions politiques soient immédiatement mises en place pour limiter la croissance démographique.
Les Limites à la croissance (1972)
(dans un monde fini)
The Limits To Growth
Sortie : 24 février 2012 (France). Culture & société, Politique & économie, Écologie
livre de Donella Meadows, Dennis Meadows et Jorgen Randers
Annotation :
En 1972 quatre jeunes scientifiques du MIT rédigent à la demande du Club de Rome un rapport qu'ils intitulent The Limits to Growth. Celui-ci va choquer le monde et devenir un best-seller international. Pour la première fois, leur recherche établit les conséquences dramatiques d'une croissance exponentielle dans un monde fini. En 2004, quand les auteurs reprennent leur analyse et l'enrichissent de données accumulées durant trois décennies d'expansion sans limites, l'impact destructeur des activités humaines sur les processus naturels les conforte définitivement dans leur raisonnement. En 1972, la problématique centrale de leur livre était : « comment éviter le dépassement » ; désormais, l'enjeu est : « comment procéder pour revenir dans les limites de la planète ».
(...) to growth
« Il y a trente ans, The Limits to Growth essuyait à tort force critiques pour avoir prédit de sombres perspectives, ne pas avoir tenu compte des prix et avoir fait fi de toute forme d'adaptation. Aujourd'hui, la dynamique et les défis mondiaux que l'ouvrage annonçait ne sont plus un secret pour personne et les réformes qu'il réclamait s'avèrent plus urgentes que jamais ; sa mise à jour arrive donc à point nommé et en fait encore et toujours un précieux outil pour comprendre ce qui s'annonce et mettre en place l'avenir que nous voulons. Y a-t-il une vie intelligente sur Terre ? Des ouvrages comme celui-ci incitent à un optimiste prudent. »
Amory B. Lovins, directeur exécutif du Rocky Mountain Institute
L'effondrement des sociétés complexes (1988)
The Collapse of Complex Societies
Sortie : 28 août 2013 (France). Essai
livre de Joseph A. Tainter
Annotation :
Paru en 1988
La désintégration politique est, à travers l'Histoire, une caractéristique constante des sociétés humaines. Avec L'effondrement des sociétés complexes, le Pr Joseph Tainter ouvre donc un nouveau champ d'étude, qui traverse l'archéologie, les sciences sociales et l'économie.
Lorsque le moteur de l'économie mondiale tousse et hésite, comme il le fit en 2008 avec une gigantesque crise bancaire et monétaire, les experts se demandent si, cette fois-ci, la fin de tout est réellement proche. Mais, au juste, quand et pourquoi les États, les empires et les civilisations s'effondrent-its ? Et, inversement, quand et pourquoi survivent-ils, et continuent-ils de prospérer en bravant des périls insensés ? Existe-t-il dans leur histoire un modèle expliquant de façon systémique leur effondrement ? Peut-on en déduire une voie meilleure pour le monde d'aujourd'hui ?
Toute explication de l'effondrement politique porte en elle des enseignements, non seulement pour l'étude des sociétés de l'Antiquité, mais aussi pour l'évolution des sociétés complexes contemporaines. L'auteur passe en revue une vingtaine de cas d'effondrement, et examine les diverses, explications données depuis plus de deux mille ans. En se concentrant sur trois cas d'effondrement très bien documentés, les Romains, les Mayas et les Chacoans, il développe une nouvelle théorie, dont la portée est considérable.
Les idées de l'auteur soulèvent ainsi des questions nouvelles et cruciales sur l'avenir des sociétés industrielles. Et bien au-delà des spécialistes des domaines étudiés, cet ouvrage intéressera donc tous ceux qui s'interrogent sur l'avenir de notre civilisation.
Pour un catastrophisme éclairé
quand l'impossible est certain
Sortie : 10 mars 2002 (France). Essai, Sciences
livre de Jean-Pierre Dupuy
Annotation :
Merci @Neihou ! ;-)
Pour un catastrophisme éclairé
Le temps est venu de mener une réflexion sur le destin apocalyptique de l'humanité : avec le siècle qui s'achève, nous avons en effet acquis la certitude que l'humanité était devenue capable de s'anéantir elle-même, soit directement par les armes de destruction massive, soit indirectement par l'altération des conditions nécessaires à sa survie. Le pire n'est plus à venir mais déjà advenu, et ce que nous considérions comme impossible est désormais certain. Face à cette situation inédite, la théorie du risque ne suffit plus : il nous faut apprendre à affronter la catastrophe, à ne plus l'imaginer dans un futur improbable mais à la penser au présent. Et pourtant nous refusons de croire à la réalité du danger, même si nous en constatons tous les jours la présence. C'est au caractère inéluctable de la catastrophe et non à sa simple possibilité que nous devons désormais nous confronter.
La fin de l'humanité
Sortie : 17 avril 2003 (France). Essai
livre de Christian Godin
Annotation :
L'humanité n'est pas immortelle. Mais cette mort, assassinat ou suicide, nous continuons à tort de la penser sur le mode catastrophique. La Fin de l'humanité montre pourquoi l'apocalypse n'est pas notre destin le plus probable, pourquoi notre destin le plus probable qui pourrait survenir d'ici trois ou quatre siècles - c'est-à-dire demain, à l'échelle de l'Histoire - est l'extinction pure et simple par désintérêt de soi, par désinvestissement de soi. Les prophètes et crieurs d'apocalypse qui brandissaient il y a trente ans les foudres de la surpopulation se seront massivement et frontalement trompés. L'humanité vieillit et elle s'acheminera doucement vers la mort, parce qu'elle n'aura plus la volonté de continuer, tout simplement.
Cet essai philosophique, qui traite de questions que les philosophes négligent presque toujours (comme si l'existence de l'humanité allait de soi !) et qui sont presque toujours biaisées à cause des préjugés et a priori idéologiques, ne milite pour aucune cause. Le processus enclenché est irréversible et il concerne désormais l'humanité tout entière.
Tel est le destin terminal de l'homme.
Effondrement (2005)
Collapse: How Societies Choose to Fail or Succeed
Sortie : 11 mai 2006 (France). Essai
livre de Jared Diamond
Annotation :
Paru n 2005
Au rythme actuel de la croissance démographique, et particulièrement de l'augmentation des besoins économiques, de santé et en énergie, les sociétés contemporaines pourront-elles survivre demain ?
La réponse se construit à partir d'un tour du monde dans l'espace et dans le temps - depuis les sociétés disparues du passé (les îles de Pâques, de Pitcairn et d'Henderson ; les Indiens mimbres et anasazis du sud-ouest des États-Unis ; les sociétés moche et inca ; les colonies vikings du Groenland) jusqu'aux sociétés fragilisées d'aujourd'hui (Rwanda, Haïti et Saint-Domingue, la Chine, le Montana et l'Australie) en passant par les sociétés qui surent, à un moment donné, enrayer leur effondrement (la Nouvelle-Guinée, Tikopia et le Japon de l'ère Tokugawa).
De cette étude comparée, et sans pareille, Jared Diamond conclut qu'il n'existe aucun cas dans lequel l'effondrement d'une société ne serait attribuable qu'aux seuls dommages écologiques. Plusieurs facteurs, au nombre de cinq, entrent toujours potentiellement en jeu : des dommages environnementaux ; un changement climatique ; des voisins hostiles ; des rapports de dépendance avec des partenaires commerciaux ; les réponses apportées par une société, selon ses valeurs propres, à ces problèmes.
Cette complexité des facteurs permet de croire qu'il n'y a rien d'inéluctable aujourd'hui dans la course accélérée à la dégradation globalisée de l'environnement.
Homo disparitus
Sortie : mai 2007 (France).
livre de Alan Weisman
ManuKat a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Paru le 4 mai 2007
Admettons que le pire soit arrivé.
Imaginons un monde dont nous aurions tous soudain disparu.
Et voyons ce qu'il reste...
La nature reprendrait-elle ses droits ? Combien faudrait-il d'années au climat pour retrouver son niveau d'avant l'âge industriel ? Qu'adviendrait-il des réacteurs de nos centrales ? Quels animaux prospéreraient et quelles races s'éteindraient ?... Ces questions, et beaucoup d'autres - des plus sérieuses aux plus saugrenues -, sont celles que le journaliste Alan Weisman, plusieurs fois primé pour ses reportages (The New York Times Magazine, The Atlantic Monthly, Discover), nous invite à explorer. Parcourant les cinq continents, convoquant de nombreux experts - climatologues, botanistes, spécialistes de l'écologie, architectes, géographes... -, il nous offre ici un passionnant reportage - où la réalité dépasse la (science) fiction.
Hiroshima est partout (1982)
Hiroschima ist überall
Sortie : 2 octobre 2008 (France). Essai
livre de Günther Anders
Annotation :
Merci Neihou ! :-)
Ce livre, plaidoyer passionné, profond et précurseur contre la bombe atomique, comprend trois textes de genre très différent. L'Homme sur le pont - «quelque chose» qui n'a ni tête ni mains mais joue de la musique... - est le journal écrit par Anders lors de sa visite au Japon, à Hiroshima, en août 1958. Journal d'une virulence terrible contre la bombe, la guerre, les techniques de destruction modernes.
Hors limite reprend les lettres d'Anders au pilote de l'avion d'Hiroshima, Claude Eatherly, devenu une victime de la bombe, interné pour avoir refusé d'être traité en héros, ainsi que les réponses d'Eatherly.
Les Discours sur les trois guerres mondiales (1964) anticipent les réflexions récentes sur le rôle «éthique» de la peur, de la «panique», de l'effroi, qu'on trouvera plus tard chez un Hans Jonas.
Anders le reconnaît dans l'introduction de 1982, ces pages écrites plus de trente ans auparavant appartiennent à la «préhistoire» de la mouvance antiatomique. Pourtant, comme Jean-Pierre Dupuy le montre avec rigueur dans sa préface, elles restent d'une puissante actualité.
Plurivers : Essai sur la fin du monde (2010)
Sortie : 6 octobre 2010. Essai, Philosophie
livre de Jean-Clet Martin
Annotation :
Merci my dearest @Aurea ! :-)
Plurivers essai sur la fin du monde
Nous vivons l'époque de la fin du monde. Mais cette fin ne signifie pas l'apocalypse. Elle signifie plutôt que nous avons commencé à accepter que notre univers soit en fait un plurivers, un monde de mondes. Mondes moléculaires et mondes stellaires, mondes des nanotechnologies et mondes virtuels, mondes urbains et mondes des Empires ressuscités : nous avons besoin d'une nouvelle cosmologie pour accueillir tous les bouleversements de l'époque. Une cosmologie à hauteur de l'ordre du pluriel, du divers et du feuilleté que ces ruptures imposent à nos existences - et à la vieille idée de monde unifié à laquelle nous continuons à nous accrocher pour les comprendre.
Après la fin du monde (2012)
Critique de la raison apocalyptique
Sortie : 11 octobre 2012. Essai, Philosophie
livre de Michaël Foessel
Annotation :
Merci @Aurea ! :-)
Après la fin du monde
Notre temps est, dit-on, celui des catastrophes. Face aux crises sanitaires, écologiques ou à la menace nucléaire, la croyance dans le progrès a cédé la place à l'angoisse. Cette résurgence des thèmes apocalyptiques est plus qu'un symptôme. La dissolution moderne des hiérarchies traditionnelles a provoqué une nouvelle inquiétude : devoir vivre « après la fin du monde ».
Les théories de la catastrophe ne se soucient plus de savoir quel monde mérite d'être défendu. Le plus urgent n'est pas d'éviter l'apocalypse à venir, mais de réinvestir le monde après sa disparition comme ordre hiérarchique. En ce sens, le fait que la fin du monde a déjà eu lieu est une bonne nouvelle qui nous place face à une alternative : perpétuer la vie ou édifier un espace pour le possible.
Comment tout peut s'effondrer
Petit manuel de collapsologie à l'usage des générations présentes
Sortie : 15 juin 2015 (France). Essai
livre de Pablo Servigne et Raphaël Stevens
Annotation :
Comment tout peut s'effondrer
Et si notre civilisation s'effondrait ? Non pas dans plusieurs siècles, mais de notre vivant. Loin des prédictions Maya et autres eschatologies millénaristes, un nombre croissant d'auteurs, de scientifiques et d'institutions annoncent la fin de la civilisation industrielle, voire la fin des conditions propices à la vie telle que nous l'avons connue.
Pablo Servigne et Raphaël Stevens décortiquent les ressorts d'un possible effondrement et proposent un tour d'horizon pluridisciplinaire de ce sujet qu'ils nomment la « collapsologie ». Aujourd'hui, l'utopie a changé de camp : est utopiste celui qui croit que tout peut continuer comme avant. L'effondrement est l'horizon de notre génération, c'est le début de son avenir. Qu'y aura-t-il après ? Tout cela reste à penser, à imaginer, et à vivre...
Aux origines de la catastrophe : pourquoi en sommes-nous arrivés là ? (2020)
Sortie : 11 novembre 2020. Document, Sciences
livre de Collectif
Annotation :
Aux origines de la catastrophe
Climat déréglé, pandémies à répétition, écosystèmes détruits, sécurité alimentaire menacée, pénurie de ressources, système financier instable... Notre Terre est gravement en péril, c'est un état de fait. Mais au-delà des constats, il est indispensable de comprendre pourquoi nous en sommes arrivés là. En revenant aux origines d'un ensemble de catastrophes, à l'aide d'une pensée systémique. En sortant d'une réflexion monolithique et manichéenne. Pour poser ensuite les bases d'une action collective et d'un changement de conscience.
Cet ouvrage inédit réunit vingt-cinq auteur(e)s de renom (anthropologue, biologiste, économiste, sociologue, philosophe, historien...) dans une approche pluridisciplinaire et accessible à un large public.
Des causes modernes aux « bifurcations » de nos origines, chaque contributeur porte un regard singulier sur une cause spécifique : la finance débridée, le technococon, le capitalisme, la surpopulation, la dette, l'État, le patriarcat, l'invention de l'agriculture, l'économisme, le colonialisme, la séparation nature / culture, les mythes, la complexité croissante...
Pour former in fine un livre-arborescence qui se range du côté de la complexité et des métamorphoses, sous le regard du sociologue Edgar Morin. Avec un tissage final entre toutes ces causes nous permettant de découvrir, au fil des pages, comment ouvrir de nouveaux horizons.
Une autre fin du monde est possible
Vivre l'effondrement (et pas seulement y survivre)
Sortie : 18 octobre 2018 (France). Essai
livre de Pablo Servigne, Raphaël Stevens et Gauthier Chapelle
Annotation :
La situation critique dans laquelle se trouve la planète n'est plus à démontrer. Des effondrements sont déjà en cours tandis que d'autres s'amorcent, faisant grandir la possibilité d'un emballement global qui signifierait la fin du monde tel que nous le connaissons.
Le choix de notre génération est cornélien : soit nous attendons de subir de plein fouet la violence des cataclysmes à venir, soit, pour en éviter certains, nous prenons un virage si serré qu'il déclencherait notre propre fin-du-monde-industriel.
L'horizon se trouve désormais au-delà : imaginer la suite, tout en se préparant à vivre des années de désorganisation et d'incertitude. En toute honnêteté, qui est prêt à cela ?
Est-il possible de se remettre d'un déluge de mauvaises nouvelles ? Peut-on simplement se contenter de vouloir survivre ? Comment se projeter au-delà, voir plus grand, et trouver des manières de vivre ces effondrements ?
Dans ce nouvel opus, après Comment tout peut s'effondrer, les auteurs montrent qu'un changement de cap ouvrant vers de nouveaux horizons passe nécessairement par un cheminement intérieur et par une remise en question radicale de notre vision du monde. Par-delà optimisme et pessimisme, ce sentier non-balisé part de la collapsologie et mène à ce que l'on pourrait appeler la collapsosophie...
En attendant la fin du monde (2018)
Sortie : 17 mai 2018. Essai
livre de Baudouin de Bodinat
Annotation :
Merci dear @Aurea ! :-)
« & il peut venir alors à la pensée que si l'on prenait en axiome, ou en loi divine, loi de l'univers, cet avis que Baudelaire laissa pour qui voudrait s'en instruire : victimes des inexorables lois morales, nous périrons par où nous avons cru vivre, il ne serait pas difficile d'obtenir la notification de par où précisément nous périrons, pour commencer et à défaut d'une date précise. »
B. de B.
Quand la forêt brûle (2019)
Penser la nouvelle catastrophe écologique
Sortie : 2019 (France). Essai, Écologie
livre de Joëlle Zask
Annotation :
Paru en 2019
Quand la forêt brûle
Incendies en Californie, au Canada, en Catalogne... Les feux de forêts prennent depuis quelques années une ampleur telle que nous parlons désormais de « mégafeux ». D'une étendue et d'une puissance sans précédent, nul ne parvient à les anticiper et à les contrôler ; sautant pardessus les obstacles, ils s'attaquent désormais aux zones d'habitation.
À l'heure de la crise écologique, nous dit Joëlle Zask, ils révèlent l'ambiguïté fondamentale du rapport que nous entretenons avec la nature. Une nature idéalisée mais que l'on s'évertue à vouloir dominer. D'un côté, on gère les forêts de manière industrielle, quitte à renforcer le risque et la gravité d'incendies auxquels on répondra par une « guerre du feu » tout aussi industrielle et, le plus souvent, vaine. Dé l'autre côté, fantasmant un retour aux sources, on construit dans les bois des cabanes sans clairière qui flamberont à la première étincelle.
En cela, les mégafeux sont le symptôme d'une société malade. Un symptôme dont la gravité peut nous aider à repenser nos interactions avec une « nature » qui n'est jamais que le résultat des soins attentifs que les êtres humains prodiguent, depuis des millénaires, à leur environnement. C'est cette attention qu'il est urgent de retrouver.
Fabuler la fin du monde (2019)
La puissance critique des fictions d'apocalypse
Sortie : 2019 (France). Essai, Littérature & linguistique
livre de Jean-Paul Engélibert
Annotation :
Merci @Aurea dear ! :-)
Paru en 2019
Omniprésentes, les fictions d'apocalypse - littéraires, cinématographiques, télévisuelles - imprègnent plus que jamais les tissus profonds de nos imaginaires. Apparues avec la Révolution industrielle, elles accompagnent les désillusions politiques des XIXe, XXe et XXIe siècles. Elles prennent racine dans un désespoir issu d'abord de l'échec de la Révolution française, puis d'une critique de l'idéologie du progrès. Bien avant qu'on forge les concepts d'anthropocène et de capitalocène, elles ont exprimé la prise de conscience de l'empreinte du capital sur la planète.
Ainsi, contrairement à ce qu'on pourrait croire, elles ne sont pas nihilistes. Figurer la fin du monde, c'est opposer au présentisme et au fatalisme contemporains une autre conception du temps et une autre idée de la lutte. C'est chercher à faire émerger un horizon encore invisible, une promesse ouverte, indéterminée et en tant que telle nécessaire à l'invention politique : l'utopie.
L'Humanité en péril (2019)
Virons de bord, toute !
Sortie : 1 mai 2019 (France). Essai
livre de Fred Vargas
ManuKat l'a mis en envie.
Annotation :
L'humanité en péril
« Mais bon sang, comment vais-je me sortir de cette tâche insensée ? De cette idée de m'entretenir avec vous de l'avenir du monde vivant ? Alors que je sais très bien que vous auriez préféré que je vous livre un roman policier.
Il y a dix ans, j'avais publié un très court texte sur l'écologie. Et quand on m'a prévenue qu'il serait lu à l'inauguration de la COP 24, c'est alors que j'ai conçu un projet de la même eau, un peu plus long, sur l'avenir de la Terre, du monde vivant, de l'Humanité.
Rien que ça. »
Devant l'effondrement (2019)
Essai de collapsologie
Sortie : 25 septembre 2019. Essai
livre de Yves Cochet
Annotation :
Devant l'effondrement
Les années à venir ouvriront la période la plus bouleversante qu'aura jamais vécue l'humanité en si peu de temps. L'effondrement de notre civilisation industrielle s'y produira à l'échelle mondiale. Précurseur de la collapsologie, Yves Cochet nous fait vivre, en historien du futur proche, ce moment de grande transition.
Il se propose d'examiner les origines écologiques, économiques, financières et politiques de cet effondrement, et, surtout, leurs relations systémiques. Car ce sont ces liens entre causes qui transforment une petite faiblesse quelque part en un effondrement global, une épidémiologie des dominos qui tombent les uns après les autres, dépassant ainsi les seuils de nos « limites planétaires ».
Petite cause, grandes conséquences. Dans son « scénario central », le scientifique décrit et incarne les étapes de l'effondrement depuis les années 2020 jusqu'aux années 2050. Parmi celles-ci, citons la réduction drastique de la population mondiale, la ruine des États, incapables de gérer les questions de santé ou de sécurité, la fin des énergies fossiles et nucléaire, le passage obligé à une alimentation plus végétale, plus locale, plus saisonnière, ou encore l'avènement d'une mobilité low tech.
Cet ouvrage répond à certaines des questions qui surgissent lorsqu'une telle perspective sans retour devient évidente. Comment diable se fait-il que les dirigeants du monde aient ignoré cette perspective ? D'où provient cet aveuglement au futur proche, ce déni de réalité ? Y aura-t-il encore une humanité civilisée en 2050 ? Quelles sont les institutions qui garantiront aux humains de faire société ? Dans quelles conditions de vie subsisteront-ils ?
Le Plus Grand Défi de l'histoire de l'humanité (2019)
Sortie : 2 mai 2019 (France). Essai, Écologie
livre de Aurélien Barrau
ManuKat l'a mis en envie.
Annotation :
Le plus grand défi de l'histoire de l'humanité
« La vie, sur Terre, est en train de mourir. L'ampleur du désastre est à la démesure de notre responsabilité. L'ignorer serait aussi insensé que suicidaire.
Plus qu'une transition, je pense qu'il faut une révolution. Et c'est presque une bonne nouvelle.
Ce livre fait suite à l'appel, signé par 200 personnalités, que l'actrice Juliette Binoche et moi avons lancé dans le journal Le Monde du 3 septembre 2018. »
L’Effondrement de l’empire humain (2020)
Regards croisés sur l’écologie et le risque d’effondrement
Sortie : 2020. Essai
livre de Manon Commaret et Pierrot Pantel
Annotation :
Paru en 2020
Comment vivre avec la perspective du basculement inéluctable de notre civilisation ?
Documentée par de nombreux travaux et études scientifiques, la réalité de grands bouleversements actuels et à venir s'est imposée dans nos esprits. Et pourtant, la classe politique et le monde économique continuent très majoritairement de s'en remettre aux dieux de la croissance, ignorant les limites physiques de notre planète et les lois naturelles qui garantissent la prospérité du vivant. Il y a urgence à comprendre ce qui se prépare.
C'est de ce constat qu'est née l'initiative d'interroger dix personnalités dont l'engagement, la pratique professionnelle ou la pensée offrent un éclairage original du sujet : Isabelle Attard, Carolyn Baker, Nicolas Casaux, Yves Cochet, Nicolas Hulot, Derrick Jensen, Jean Jouzel, Arthur Keller, Vincent Mignerot et Pablo Servigne.
Manon Commaret et Pierrot Pantel ont passé avec les uns et les autres de longues heures pour recueillir leur vision objective ainsi que leur perception intime de l'effondrement en cours.
Le résultat est passionnant : un livre d'entretiens qui ouvre des champs de réflexions et met en évidence des positions parfois contradictoires suscitées par la situation.
Le Champignon de la fin du monde
Sur la possibilité de vivre dans les ruines du capitalisme
Sortie : 31 août 2017 (France). Essai
livre de Anna Lowenhaupt Tsing
Annotation :
Merci @Aurea dear ! :-)
Ce n'est pas seulement dans les pays ravagés par la guerre qu'il faut apprendre à vivre dans les ruines. Car les ruines se rapprochent et nous enserrent de toute part, des sites . industriels aux paysages naturels dévastés. Mais l'erreur serait de croire que l'on se contente d'y survivre.
Dans les ruines prolifèrent en effet de nouveaux mondes qu'Anna Tsing a choisi d'explorer en suivant l'odyssée étonnante d'un mystérieux champignon qui ne pousse que dans les forêts détruites.
Suivre les matsutakes, c'est s'intéresser aux cueilleurs de l'Oregon, ces travailleurs précaires, vétérans des guerres américaines, immigrés sans papiers, qui vendent chaque soir les champignons ramassés le jour et qui termineront comme des produits de luxe sur les étals des épiceries fines japonaises. Chemin faisant, on comprend pourquoi la « précarité » n'est pas seulement un terme décrivant la condition des cueilleurs sans emploi stable mais un concept pour penser le monde qui nous est imposé.
Suivre les matsutakes, c'est apporter un éclairage nouveau sur la manière dont le capitalisme s'est inventé comme mode d'exploitation et dont il ravage aujourd'hui la planète.
Suivre les matsutakes, c'est aussi une nouvelle manière de faire de la biologie : les champignons sont une espèce très particulière qui bouscule les fondements des sciences du vivant.
Les matsutakes ne sont donc pas un prétexte ou une métaphore, ils sont le support surprenant d'une leçon d'optimisme dans un monde désespérant.