C'était quoi Zabriskie Point ?

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Je pense que c'est un peu le premier tube du groupe. Avec Edouard mon amour, il nous replonge dans cette époque "présidentielles 1995", à grand coups de Francs et de débat Balladur-Chirac.

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Il se disait assez souvent que "les Zabs, c'est cool sur les premier albums parce que, au moins, c'était punk". Je trouve ce titre parfaitement opposé à cette idée. Il est long, il parle pas d'économie ou de lutte des classes, il est bourré de "woooohéhoo" pas bien agressifs, etc.

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Peut-être le meilleur titre des Zabs à mon sens. Les paroles sont vraiment géniales et portent véritablement un morceau assez banal dans sa composition.

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S'il fallait retenir un 2ème titre de Tout est bien, ce serait sûrement celui-là. L'album est assez homogène, c'est compliqué de faire resortir des titres, mais ne retenir qu'une seule chanson serait injuste aux vues de la discographie.

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Toujours dans ce débat "gnagnagna les Zabs c'est pas des vrais punks", Des hommes nouveaux marquent une certaine cassure, les références à la musique pop se font plus nombreuses, la poésie des textes devient vraiment prononcée.

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Et en parlant de poésie, je trouve ce titre vraiment marquant. La mélodie de l'intro est assez légère, les paroles sont loin des aspects militants de Fantôme par exemple.

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Quand je parlais de musique pop, Zabriskie Point claque même une reprise d'Oasis en live. D'après eux, certains "trueXpunks" facilement relous affirmaient des trucs comme "votre chanson en anglais là, elle est super chouette, c'est juste dommage que vous fassiez pas ça tout le temps, vu comment vous êtes devenus commerciaux"
...
"C'est une cover d'Oasis, gros."

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J'ai pas parlé des EP ou splits dans la disco, mais il y en a un petit paquet, ils pourraient presque former un album en les regroupant.
Mention spéciale au 4 titres du même nom, qui est selon moi sans-fautes.

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Paul marque la fin des Zabs. Je sais pas si c'est parce que j'ai connu le groupe de manière posthume, mais je trouve qu'une odeur d'adieu réside dans l'album. Ca va jusqu'à la pochette, simple et épurée, avec un avion qui part au loin.

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Liant les paoles aux actes, les Zabs concluent leur disco sur ce titre. Ca pourrait presque être prétentieux ou simplement faux, mais non, depuis cette chanson plus rien au nom de Zabriskie Point n'a pointé le bout de son nez.
Bégaudeau affirme toujours aujourd'hui que "les Zabs et le rock en général, c'est la jeunesse", que les Zabs ne pourrait jamais se reformer, que ça n'aurait aucun sens et que ça ne menerait à rien.
Preuve en est que, à ce fameux concert "Justin(e)+Attendants reprennent les Zabs", Bégaudeau était là, toujours à discuter avec plein de monde, mais jamais il n'a pris le micro, ne serait-ce que pour un feat. Cohérence qu'on vous dit.