C'était si simple...

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La condition sine qua non.

https://youtu.be/mDYNuD4CwlI

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L’archétype du simple.

https://youtu.be/SVO-ejTffx8

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Le meilleur simple.

https://youtu.be/plSvZY-MMMI

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1958. Chanson d'amour ado garantie 0 % sex pistols, plus mélodique tu meurs ou tu t'appelles McCartney.

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1964. Lulu était la tigresse ultime, il fallait vite la dompter. Ce qui fut fait, mais seulement après la sortie de cette version folle déchaînée du morceau des Isley Brothers.

https://youtu.be/dUpUGz6ppE8

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1979. Enjoué, endiablé et emmené par la voix hâve de Feargal Sharkey, smells like teen spirit. N'a pourtant pas dépassé le n°34 dans les charts en GB, comme quoi on savait déjà plus le reconnaïtre.
Et des comme ça, durant la météorite qui leur a servi de carrière, les Undertones en ont fait un paquet.

https://youtu.be/8c14buJtYSs

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1964. Attention monstre sacré. Chanson folk anonyme à l'origine, que les Animals ont tellement chamboulée et bourrée de soul qu'elle est devenue leur carte de visite.
Difficile de dire lequel est le plus inspiré, d'Eric Burdon (chant) ou d'Alan Price (orgue).

https://youtu.be/5A-4VGfx5lU

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1968. Si Reg Presley avait eu le physique de Mick Jagger, la face du rock en aurait été chamboulée. Ce n'est que parce que c'était un petit gros rondouillard que les diableries sexy et vicieuses des Troggs n'ont pas été interdites aux moins de 18 ans.

https://youtu.be/Gt0436MKiA4

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1980. Le sabbat le plus concis, le plus barré et le plus extrême d'un Nick Cave possédé à l'époque par 5000 démons.
Atteignit le n°3 dans les charts... indie. Le divorce d'avec la folie officiellement admise (comme le "Fire" d'Arthur Brown) était déjà consommé.

https://youtu.be/AWKXrYS7MOA

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1979, mais n°3 en GB et n°1 en Irlande seulement en 1991, le temps qu'il a fallu pour digérer "La Vie de Brian", qui se termine sur ce morceau d'Eric Idle.
Comme pour "Imagine", mais dans un autre genre, tout est dans le contraste entre l'humour noir du texte et l'insouciance sing-along de la musique.

https://youtu.be/WlBiLNN1NhQ

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1963. Et c'est là que les Searchers ont réussi le parfait dosage de sucre et d'épices, effectivement. Mersey beaucoup.

https://youtu.be/80oMW_t4svM

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1977. Classé pas très haut, mais partout, c'est en France et aux Pays-Bas qu'il marche le mieux, atteignant le n°9.
David Bowie sortait des singles très élaborés, mais simples quand même. C'est ce qui a fait leur originalité, leur force et leur universalité.

https://youtu.be/Tgcc5V9Hu3g

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1977. "La servitude, au cul !" s'époumonent Poly Styrene et Lora Logic, sa saxophoniste de 16 ans qui joue triomphalement fort et faux.
N'a jamais fait les charts malgré son message autrement revigorant que "No Future", mais est considéré par la critique comme le type même du single punk.

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1967. Joli, rock et sucré, ce "Salaud de Liverpoolien en chaleur" (c'est ce que signifiait le titre original, mais leur major effrayée l'a changé) décrit avec une désinvolture informelle une party donnée au Speakeasy par les Beatles et manque de peu le n°1 en GB.
Je vous parle d'un temps où même les boys bands avaient de la classe.

https://youtu.be/ejw_LOi-nhk

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1980. N°2 dans les charts indie, coléreux mais très bien joué, avec un Jello Biafra plus Rotten que l'original, c'est le single punk idéal.
Malheureusement, à part ça les Dead Kennedys se spécialisèrent par purisme dans le volontairement inaudible.

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1978. Un des singles les plus originaux, et certainement le plus élégant, qu'ait produits le punk. Courtesy of the Buzzcocks, un groupe pop déguisé en punks et qui était plus influencé par Can et Freddie and the Dreamers que par les Sex Pistols.

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1967. Ce simple parvint au n°10 en GB et au n°9 aux USA. Content, le Townshend ? Lui, jamais. "Pour moi c'était le disque des Who par excellence, et voilà qu'il a rien fait. Je crache sur l'acheteur anglais."
Agressif oui, excessif non. Les Who étaient le groupe de la frustration, et ce single tendu comme un élastique, voix douce de colère et zébrures de guitare qui n'éclatent jamais, c'est l'Hymne de la Frustration. Donc le meilleur qu'ils aient jamais fait.

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1965. A peine un an après avoir commis le prétendu ancêtre du hard-rock (c'te blague), Ray Davies définit le son so british des Kinks et se lance, parfois avec tendresse, toujours avec humour, dans une série d'études sur l'homo britannicus dont "Mr Pleasant" et "Plastic Man" ne sont que les plus évidents avatars.
An impressive beginning, comme dirait Colin Newman.

https://youtu.be/4WsmSgBRUe4

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1975. Ni le plus connu, ni le plus plébiscité de la longue et excellente lignée de simples de Slade. Juste leur meilleur.
A sa sortie, Sounds écrit : " "Memory" ne penche ni vers leur formule hard rock éprouvée, ni vers leur récentes incursions dans la mélodie, mais marie les deux tout en restant, dans son essence, presque funky."
Exact. Un simple alchimique de Slade, ça vous la coupe, hein ?

https://youtu.be/3PF8BD-2wPs

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1962. Ce one hit wonder bien allumé était en fait la "Marche des Soldats de plomb" de Tchaikovsky, extrait de son ballet "Casse-Noisette".
Il s'agit sans doute du tout premier chart-topper de l'histoire du rock qui revisitait une oeuvre classique. Mais il est plus rock que classique, faut dire.

https://youtu.be/Op2U-qGUDkg

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1968. Célèbre pour son inclusion dans "Le Lauréat" de Mike Nichols, cette chanson délicate a connu le succès international et de multiples reprises.
Moins basique que "Sounds of silence", moins grandiloquent que "Bridge Over Troubled Waters", "Mrs Robinson" c'est Simon et Garfunkel at their best.

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1978. Paul Weller arrête les brouillons mods et démarre une carrière de compositeur pour de vrai.
Ce single narre en temps réel l'histoire terrible et poignante d'un type qui se fait agresser par un gang d'extrême-droite et agonise dans le métro en pensant à sa femme qui l'attend et va s'inquiéter, avec effets sonores comme si vous y étiez.
Ce coup de maître sera suivi de beaucoup d'autres, et l'Angleterre va plébisciter pendant 5 ans ces prolos directs qui dénoncent hit après hit cette ère thatchérienne qu'ils vomissent, avec sécheresse, feu et beaucoup d'émotion.
Démarche identique à celle des Kinks, mais l'époque a changé et la peinture de moeurs est devenue sombre.

https://youtu.be/hf4EFDGP4yg

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1966. Vous prendrez bien une petite déconnade psychédélique pour souffler ?
Napoléon XIV, c'est Jerry Samuels, un ingénieur du son new-yorkais qui s'est mis à bricoler à partir d'un vieux traditionnel écossais un truc genre "Elle m'a quitté, j'en suis devenu fou", mais version littérale, en trafiquant la voix de l'aigu au grave et inversement, sur un tempo imperturbable.
Succès énorme et immédiat des deux côtés de l'Atlantique. Mais one hit wonder, évidemment.

https://youtu.be/hnzHtm1jhL4

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1965. Les Sonics étaient un garage band précurseur dont l'influence est parvenue jusqu'aux White Stripes. Ce qui ne les empêchait pas d'être en soi un groupe très quelconque.
Mais un jour, le génie les a foudroyés et ils ont fait ça. J'ai cherché : il n'y a bien ni avant, ni après.

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1956. "Une des 500 chansons qui ont fait le rock" d'après le Rock'n'roll Hall of Fame. Mais après sa sortie, le bruit a couru que Screamin'Jay Hawkins était réellement fou. Et avec ce numéro de vaudou mi-blues, mi-jazzy, la bave aux lèvres et jaillissant d'un cercueil avec la cape de Dracula et un crâne fumant une cigarette - fallait pas être spécialement conspi pour le croire.
Ce seul single n'en a pas moins eu une postérité particulièrement chargée : Dr. John, Alice Cooper, Screaming Lord Sutch, Arthur Brown, les Cramps et Marilyn Manson pour ne citer qu'eux. Pas mal pour un pauvre malade mental.

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1980. Arty et urgent. Si, ça existe. Le single est malheureusement devenu quasi-introuvable, et la version de l'album, c'est pas ça.

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1971. De la mauvaise influence de John Lennon sur Yoko Ono.

https://youtu.be/c5aPIDLzmvI

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1964. Il y a l'embarras du choix dans les singles tendres et primesautiers de ce groupe attachant relativement, mais injustement boudé par les charts (abondance de biens leur a nui). Mais j'ai une affection particulière pour cette chanson façon "bisque bisque rage" qui fait du désamour une libération quand tant d'autres en ont fait un drame.
Mersey beaucoup Freddie and the Dreamers.

https://youtu.be/iIVTbyZdjWs

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1960. Facilement le meilleur single anglais pré-Beatles, un n°1 bien mérité pour ce rock'n'roll déviant, tout à fait roots mais sophistiqué et incroyablement en avance sur son temps (il a été 50 fois repris d'ailleurs).
Des choix de carrière discutables et la mort accidentelle de Johnny Kidd (Fred Heath) en 1966 ont privé le groupe d'un avenir qui aurait pu être marquant si l'on en croit quelques traces d'enregistrements dispersés.

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1961. Avant de sombrer dans la variétoche, Cliff Richard avait conclu une association fructueuse avec les Shadows et donc avec Hank Marvin, un des meilleurs guitaristes de son temps, et le plus moëlleux en tout cas.
Ils ont fait plus rock, mais rien de si mémorable que cette délicieuse ballade, jolie comme un choeur (de filles) et légère comme une plume.

https://youtu.be/mMNvJGdWays