Cahier de citations
Photo de couverture : Albert Camus.
La moi d'aujourd'hui, évoluant dans le monde académique, est très frustrée par la moi du passé qui n'avait pas rigoureusement noté les pages des citations (tous les premiers livres de la liste, ainsi, n'ont pas de référence exacte) (de toute façon il ...
36 livres
créée il y a plus de 9 ans · modifiée il y a presque 2 ansL'Étranger (1942)
Sortie : 19 mai 1942. Roman
livre de Albert Camus
Manriarty a mis 9/10.
Annotation :
"Comme si les chemins familiers tracés dans les ciels d'été pouvaient mener aussi bien aux prisons qu'aux sommeils innocents." [p. ?] (part. II, chap. III)
"Que m'importaient la mort des autres, l'amour d'une mère, que m'importaient son Dieu, les vies qu'on choisit, les destins qu'on élit, puisqu'un seul destin devait m'élire moi-même et avec moi des milliers des privilégiés qui, comme lui, se disaient mes frères." [p. ?] (part. II, chap. V)
Les Fleurs du mal (1857)
Sortie : 25 juin 1857. Poésie
livre de Charles Baudelaire
Manriarty a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
"Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer."
(L'Homme et la mer)
"Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposés !"
(Une charogne)
L'Amant (1984)
Sortie : 1984 (France). Roman
livre de Marguerite Duras
Manriarty a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
"Très vite dans ma vie, il a été trop tard. A dix-huit ans il était déjà trop tard. Entre dix-huit ans et vingt-cinq ans mon visage est parti dans une direction imprévue. A dix-huit ans j'ai vieilli." [p. ?]
"Je n'ai jamais écrit, croyant le faire, je n'ai jamais aimé, croyant aimer, je n'ai jamais rien fait qu'attendre devant la porte fermée." [p. ?]
"Elle n'était pas malade de sa folie, elle la vivait comme la santé." [p. ?]
L'Attrape-Cœurs (1951)
(traduction Annie Saumont)
The Catcher in the Rye
Sortie : 1986 (France). Roman
livre de J. D. Salinger
Manriarty a mis 7/10.
Annotation :
"Among other things, you'll find that you're not the first person who was ever confused and frightened and even sickened by human behavior. You're by no means alone on that score, you'll be excited and stimulated to know. Many, many men have been just as troubled morally and spiritually as you are right now. Happily, some of them kept records of their troubles. You'll learn from them - if you want to. Just as someday, if you have something to offer, someone will learn something from you. It's a beautiful reciprocal arrangement. And it isn't education. It's history. It's poetry." [p. ?]
Love Story (1970)
Sortie : 1970 (États-Unis). Roman
livre de Erich Segal
Manriarty a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
"Que dire d'une fille de vingt-cinq ans quand elle est morte ?
Qu'elle était belle. Et terriblement intelligente. Qu'elle aimait Mozart et Bach. Et les Beatles. Et moi. Un jour qu'elle me mettait carrément dans le même sac que tous ces gars et leur musique, je lui demandai dans quel ordre elle nous classait. Elle sourit et dit : 'Alphabétique.' Sur le moment je souris aussi. Aujourd'hui, je me demande si sur sa liste je figurais par mon prénom -autrement dit à la traîne derrière Mozart- ou par mon nom de famille, ce qui me permettait de me faufiler juste entre Bach et les Beatles. D'une manière comme d'une autre, je n'arrivais pas en tête et ça peut paraître stupide mais je ne peux pas m'y faire parce que j'ai grandi avec l'idée que je devais être le premier partout. On a des traditions dans certaines familles." (pp. 9-10)
"L'amour, c'est n'avoir jamais à dire qu'on est désolé." (p. 252)
On ne badine pas avec l'amour (1834)
Sortie : 1834 (France). Théâtre
livre de Alfred de Musset
Annotation :
"Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux." (Perdican à Camille, acte II scène 5) [p. ?]
Ça, tome 1 (1986)
It
Sortie : 1988 (France). Roman
livre de Stephen King / Richard Bachman
Manriarty a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
"Je crois que c'était la première fois de ma vie que j'avais réellement mal, leur dirait-il. Ce n'était pas du tout ce que j'aurais cru. Cela ne me détruisait pas en tant que personne... Il me semble que... cette expérience m'a donné une base de comparaison : j'ai découvert que l'on pouvait continuer à exister à l'intérieur de la douleur, en dépit de la douleur." (Eddie Kaspbrak) [p. ?]
"Peut-être que ces histoires de bons et mauvais amis, cela n'existe pas; peut-être n'y a-t-il que des amis, un point c'est tout, c'est-à-dire des gens qui sont à vos côtés quand ça va mal et qui vous aident à ne pas vous sentir trop seul. Peut-être vaut-il toujours la peine d'avoir peur pour eux, d'espérer pour eux, de vivre pour eux. Peut-être aussi vaut-il la peine de mourir pour eux, s'il faut en venir là. Bons amis, mauvais amis, non. Rien que des personnes avec lesquelles on a envie de se trouver; des personnes qui bâtissent leur demeure dans votre coeur." [p. ?]
Pensées (1670)
Sortie : 1670 (France). Essai, Philosophie
livre de Blaise Pascal
Annotation :
"Il est juste que ce qui est juste soit suivi, il est nécessaire que ce qui est le plus fort soit suivi. La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique.
La justice sans force est contredite, parce qu'il y a toujours des méchants. La force sans la justice est accusée. Il faut donc mettre ensemble la justice et la force, et pour cela faire que ce qui est juste soit fort ou que ce qui est fort soit juste.
La justice est sujette à dispute. La force est très reconnaissable et sans dispute. Aussi on n'a pu donner la force à la justice, parce que la force a contredit la justice et a dit qu'elle était injuste, et a dit que c'était elle qui était juste.
Et ainsi, ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste." [p. ?]
Les Tommyknockers (1987)
The Tommyknockers
Sortie : 1 décembre 1989 (France). Roman
livre de Stephen King / Richard Bachman
Manriarty a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
"On lui avait appris que Dieu était amour, mais il se demandait quel genre d'amour Il dispense quand Il fait l'homme et la femme assez intelligents pour aller sur la lune, mais assez stupides pour devoir apprendre, et réapprendre sans cesse, que l'éternité n'existe pas." [p. ?]
La Délicatesse (2009)
Sortie : 2009 (France). Roman, Romance
livre de David Foenkinos
Manriarty a mis 6/10.
Annotation :
"La vie peut être belle quand on sait l'inconvénient d'être né." [p. ?]
Écriture : Mémoires d'un métier (2000)
On Writing : A Memoir of the Craft
Sortie : 3 septembre 2001 (France). Autobiographie & mémoires, Essai
livre de Stephen King / Richard Bachman
Manriarty a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
"La vie n'est pas un système logistique destiné à soutenir l'art. C'est le contraire." [p. ?]
De bons présages (1989)
Good Omens
Sortie : 1995 (France). Roman, Fantasy
livre de Neil Gaiman et Terry Pratchett
Manriarty a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
"On comprendra peut-être mieux les affaires humaines s'il est clairement dit que ce ne sont pas des gens fondamentalement bons ou fondamentalement mauvais qui sont à l'origine des plus grands triomphes ou des plus grandes tragédies de l'Histoire, mais des gens fondamentalement humains." [p. ?]
Œdipe Roi (-430)
(traduction Victor-Henri Debidour)
Oidípous týrannos
Théâtre
livre de Sophocle
Manriarty a mis 8/10.
Annotation :
"Gardons-nous d'appeler jamais un homme heureux, avant qu'il ait franchi le terme de sa vie sans avoir subi un chagrin." [p. ?]
Fahrenheit 451 (1953)
Sortie : 1955 (France). Roman, Science-fiction
livre de Ray Bradbury
Manriarty a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
"- Il m'arrive de penser que les conducteurs ne savent pas ce que c'est que l'herbe, les fleurs, parce qu'ils ne laissent jamais leurs yeux s'attarder dessus. Prenez un conducteur et montrez-lui le flou qui l'entoure. Si c'est vert, il dira : 'Tiens, voilà de l'herbe !' Si c'est rose : 'Voilà un jardin de roses !' Les taches blanches, ce sont des maisons. Les marrons, des vaches. Un jour, mon oncle s'est avisé de conduire lentement sur une autoroute. Il roulait à soixante-dix à l'heure; il a eu droit à deux jours de prison. C'est drôle, non ? Et triste aussi, vous ne trouvez pas ?
- Vous pensez trop, dit Montag, mal à l'aise.
- Je regarde rarement les murs-écrans et je ne vais guère aux courses ou dans les Parcs d'Attractions. Alors j'ai beaucoup de temps à consacrer aux idées biscornues, je crois. Vous avez vu les panneaux d'affichage de soixante mètres de long en dehors de la ville ? Saviez-vous qu'avant ils ne faisaient que six mètres de long ? Mais avec la vitesse croissante des voitures, il a fallu étirer la publicité pour qu'elle puisse garder son effet.
- J'ignorais ça ! s'exclama Montag avec un rire sec.
- Je parie que je sais autre chose que vous ignorez. Il y a de la rosée sur l'herbe le matin." [p. ?]
"Rares étaient ceux dont les visages vous prenaient et vous renvoyaient votre propre expression, votre pensée la plus intime et la plus vacillante." [p. ?]
"Les livres sont faits pour nous rappeler quels ânes, quels imbéciles nous sommes. Ils sont comme la garde prétorienne de César murmurant dans le vacarme des défilés triomphants : 'Souviens-toi, César, que tu es mortel.' " [p. ?]
"Ceux qui ne construisent pas doivent brûler. C'est vieux comme le monde et la délinquance juvénile.
- Voilà donc ce que je suis.
- Nous le sommes tous plus ou moins." [p. ?]
"Combien de fois peut-on sombrer et continuer de vivre ?" [p. ?]
Aristote et Dante découvrent les secrets de l’univers (2012)
Aristotle and Dante Discover the Secrets of the Universe
Sortie : juin 2015 (France). Jeunesse, Roman
livre de Benjamin Alire Saenz
Manriarty a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
"Le problème, c'est que ma vie était l'idée de quelqu'un d'autre." [p. ?]
"- Quand commence-t-on à penser que le monde nous appartient ? a-t-il demandé.
Je voulais lui dire que le monde ne nous appartiendrait jamais.
- Je ne sais pas. Demain." [p. ?]
"Tout le monde devenait toujours quelqu'un d'autre.
Parfois, en vieillissant, on rajeunissait. Et moi, je me sentais vieux. Comment peut-on se sentir vieux à dix-sept ans ?" [p. ?]
"La voix de mon père était douce.
- Ari, Ari, Ari. Tu mènes ton combat de la pire façon qui soit.
- Je ne sais pas comment m'y prendre, papa.
- Tu devrais demander de l'aide.
- Je ne sais pas faire ça non plus." [p. ?]
Les Liaisons dangereuses (1782)
Sortie : 1782 (France). Roman
livre de Choderlos de Laclos
Manriarty a mis 9/10.
Annotation :
"La voilà donc vaincue, cette femme superbe qui avait osé croire qu'elle pourrait me résister !" (le Vicomte de Valmont à la Marquise de Merteuil, à propos de Madame de Tourvel) [p. ?]
"Adieu, ma chère et digne amie; j'éprouve en ce moment que notre raison, déjà si insuffisante pour prévenir nos malheurs, l'est encore davantage pour nous en consoler."
(Madame de Volanges à Madame de Rosemonde) [p. ?]
Cyrano de Bergerac (1897)
Sortie : 1897 (France). Théâtre
livre de Edmond Rostand
Manriarty a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
"Moi, c'est moralement que j'ai mes élégances.
Je ne m'attife pas ainsi qu'un freluquet,
Mais je suis plus soigné si je suis moins coquet;
Je ne sortirais pas avec, par négligence,
Un affront pas très bien lavé, la conscience
Jaune encore de sommeil dans le coin de son oeil,
Un honneur chiffonné, des scrupules en deuil.
Mais je marche sans rien sur moi qui ne reluise,
Empanaché d'indépendance et de franchise;
Ce n'est pas une taille avantageuse, c'est
Mon âme que je cambre ainsi qu'en un corset,
En tout couvert d'exploits qu'en rubans je m'attache,
Retroussant mon esprit ainsi qu'une moustache,
Je fais, en traversant les groupes et les ronds,
Sonner les vérités comme des éperons."
(Cyrano - Acte I, scène IV) [p. ?]
[Insérer ici la "tirade du nez" acte I, scène IV]
Le Vieil Homme et la Mer (1952)
The Old Man and the Sea
Sortie : 1952 (France). Roman
livre de Ernest Hemingway
Manriarty a mis 9/10.
Annotation :
"- Mais l'homme ne doit jamais s'avouer vaincu, dit-il.
Un homme, ça peut être détruit, mais pas vaincu." [p. ?]
Le soleil se lève aussi (1926)
The Sun Also Rises
Sortie : 1933 (France). Roman
livre de Ernest Hemingway
Manriarty a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
"You can't get away from yourself by moving from one place to another." (Jake to Cohn) [p. ?]
La Maison dans laquelle (2009)
Дом, в котором…
Sortie : 5 février 2016 (France). Roman, Fantastique
livre de Mariam Petrosyan
Manriarty a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
" '- Regarde là-dedans, m'ordonna-t-il en désignant le miroir d'un geste de la tête. Qu'est-ce que tu vois ?
- Un gars pathétique, couvert de bleus, ronchonnai-je. Qu'est-ce que je pourrais bien voir d'autre ?
- Tu ferais mieux d'éviter les miroirs pendant quelques temps. Au moins jusqu'à ce que tu arrêtes de chouiner. Tu n'as qu'à en parler avec Lord. Lui, il les évite systématiquement.
- Pourquoi ? Si je voyais ce qu'il voit dans un miroir...
- Qu'est-ce que tu en sais, de ce qu'il voit ?'
J'essayai de me mettre dans la peau de Lord en train de contempler son reflet. Une puissante vague de narcissisme menaça aussitôt de me submerger.
'Il voit quelqu'un qui ressemble à David Bowie jeune, mais en plus beau. Si je ressemblais à Bowie, je...
- ... me plaindrais de ressembler à 'une Marlene Dietrich sur le point de crever', alors que mon idéal, ce serait plutôt de ressembler à 'des types dans le genre de Mike Tyson', dixit Lord lui-même, donc ne va pas croire que j'exagère. Ce qu'il voit ne correspond ni de près ni de loin à ce que tu vois, toi, quand tu poses les yeux sur lui. Et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres ! Ça montre bien que les reflets sont à considérer avec prudence.' " [p. ?]
"Les personnes pour qui tout allait bien n'existaient pas." (Sphinx) [p. ?]
"Les mots qui sont prononcés ont toujours un sens, même quand tu ne veux rien dire." (Chenu) [p. ?]
La Voleuse de livres (2005)
The Book Thief
Sortie : 2007 (France). Roman
livre de Markus Zusak
Manriarty a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
"J'ai detesté les mots et je les ai aimés, et j'espère en avoir fait bon usage." [p. ?]
Le Joueur d'échecs (1943)
(traduction Brigitte Vergne-Cain et Gérard Rudent)
Schachnovelle
Sortie : 1944 (France). Nouvelle
livre de Stefan Zweig
Manriarty a mis 9/10.
Annotation :
"On ne nous faisait rien... on nous plaçait simplement dans un néant radical, car, c'est bien connu, rien n'exerce sur terre une telle pression sur l'âme humaine que le néant." [p. ?]
Le Petit Prince (1943)
Sortie : 1943 (France). Conte, Jeunesse
livre de Antoine de Saint-Exupéry
Manriarty a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
"Je me demande si les étoiles sont éclairées afin que chacun puisse un jour retrouver la sienne." (p. 64)
"J'y gagne, à cause de la couleur du blé." (p. 76)
"Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux." (p. 76)
"Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dans l'une d'elles, puisque je rirai dans l'une d'elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire !" (p. 92)
"Ce sera comme si je t'avais donné, au lieu d'étoiles, des tas de petits grelots qui savent rire..." (p. 92)
"Et j'aime la nuit écouter les étoiles. C'est comme cinq cent millions de grelots..." (p. 95)
Anna Karénine (1878)
(Traduction Henri Mongault)
Anna Karenina
Sortie : 1936 (France). Roman
livre de Léon Tolstoï
Annotation :
"Il descendit donc sur la glace, évitant de jeter les yeux sur elle comme le soleil, mais, de même que le soleil, il n'avait pas besoin de la regarder pour la voir." [p. ?]
"- Oui, tu es un homme heureux, car tu possèdes ce que tu aimes : tu aimes les chevaux, tu en as; des chiens, tu en as, ainsi qu'une belle chasse; enfin, tu adores l'agronomie, et tu peux t'en occuper !
- C'est peut-être que j'apprécie ce que je possède, et ne désire pas trop vivement ce que je n'ai pas." [p. ?]
De grandes espérances (1861)
Great Expectations
Sortie : 1861. Roman
livre de Charles Dickens
Annotation :
"Ask no questions, and you'll be told no lies." (Mrs Joe) [p. ?]
Une odyssée (2017)
Un père, un fils, une épopée
An Odyssey : a father, a son and a epic
Sortie : 13 septembre 2017 (France). Roman
livre de Daniel Mendelsohn
Manriarty a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
"Where some people see chaos and incoherence, others will find sense and symmetry and wholeness." (p. 71)
"In time, this wistful word nostos, rooted so deeply in the Odyssey's themes, was eventually combined with another word in Greek's vast vocabulary of pain, algos, to give us an elegantly simple way to talk about the bittersweet feeling we sometimes have for a special kind of troubling longing. Literally this word means 'the pain associated with longing for home,' but as we know, 'home,' particularly as we get older, can be a time as well as a place. The word is 'nostalgia.'" (p. 93)
Confession d'un masque (1949)
(traduction Renée Villoteau)
Kamen no Kokuhaku
Sortie : 1971 (France). Roman
livre de Yukio Mishima
Manriarty a mis 8/10.
Annotation :
"Le défaut de l'adolescence, c'est de croire que le démon peut se sentir comblé quand on fait de lui un héros." (p. 105)
"Je mettais toute mon énergie à paraître gai, toute mon énergie à passer pour un jeune homme étincelant d'esprit. Et je me détestais dans ce rôle." (p. 137)
"Il me semblait que nous ne méritions pas même un peu de bonheur. Ou, pour inverser cette proposition : que la mauvaise habitude de considérer le plus infime bonheur comme une grâce avait déteint sur nous." (p. 138)
"Et [cette tristesse] me dévoilait la fausseté de toutes les paroles que j'avais prononcées dans la journée, des moindres gestes et actes que j'avais accomplis. Car décréter d'emblée que tout cela n'était qu'un tissu de fausseté m'était bien moins pénible que de me perdre en conjectures sur ma fausseté même, et j'avais donc opté depuis longtemps pour cette façon de me démasquer davantage, car elle me rassurait." (p. 144)
"Si j'étais un autre garçon, qu'éprouverais-je ? Si j'étais un être normal, qu'éprouverais-je ? Ces pensées obsessionnelles me torturaient, mettant aussitôt en pièces, dès que j'étais sûr de l'avoir enfin acquis, le plus infime fragment de bonheur." (p. 144)
"Pourquoi sommes-nous tous chargés du devoir saugrenu de tout détruire, de tout abandonner à l'usure du temps, de tout confier au flot des vicissitudes ? Ce devoir des plus désagréables, serait-ce donc ce qu'on nomme la 'vie' ?" (pp. 155-156)
La Foire des ténèbres (1962)
Something Wicked This Way Comes
Sortie : 1962. Roman
livre de Ray Bradbury
Manriarty a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
"How come I think *he's* richer? Because, Will thought, I sit on a rock in the sun and old Jim, he prickles his arm-hairs by moonlight and dances with hoptoads. I tend cows. Jim tames Gila monsters. Fool! I yell at Jim. Coward! he yells back. And here we – go!" (p. 46)
"When rivers flooded, when fire fell from the sky, what a fine place the library was, the many rooms, the books. With luck; no one found you. How could they! – when you were off to Tanganyika in '98, Cairo in 1812, Florence in 1492!?" (p. 85)
"'Dad,' said Will, his voice very faint. 'Are *you* a good person?'
'To you and your mother, yes, I try. But no man's a hero to himself. I've lived with me a lifetime, Will. I know everything worth knowing about myself–'
'And, adding it all up...?'
'The sum? As they come and go, and I mostly sit very still and tight, yes, I'm all right.'
'Then, Dad,' asked Will, 'why aren't you happy?'
'The front lawn at... let's see... one-thirty in the morning... is no place to start a philosophical...'
'I just wanted to know is all.'
There was a long moment of silence. Dad sighed. Dad took his arm, walked him over and sat him down on the porch steps, relit his pipe. Puffing, he said, 'All right. Your mother's asleep. She doesn't know we're out here with our tomcat talk. We can go on. Now, look, since when did you think being good meant being happy?'
'Since always.'
'Since now learn otherwise. Sometimes the man who looks the happiest in town, with the biggest smile, is the one carrying the biggest load of sin. There are smiles and smiles; learn to tell the dark variety from the light. The seal-barker, the laugh-shouter, half the time he's covering up. He's had his fun and he's guilty. And men *do* love sin, Will, oh how they love it, never doubt, in all shapes, sizes, colors, and smells. Times come when troughs, not tables, suit our appetites. Hear a man too loudly praising others, and look to wonder if he didn't just get up from the sty. On the other hand, that unhappy, pale, put-upon man, walking by, who looks all guilt and sin, why, often that's your good man with a capital G, Will. For being good *is* a fearful occupation; men strain at it and sometimes break in two. I've known a few. You work twice as hard to be a farmer as to be his hog. I suppose it's thinking about trying to be good makes the crack run up the wall one night. [...]'" (pp. 124-125)
"We salt our lives with other people's sins." (Charles Halloway) (p. 184)
Le Château de Hurle (1986)
Howl's Moving Castle
Sortie : 2002 (France). Roman, Jeunesse
livre de Diana Wynne Jones
Manriarty a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
"It seems as if those of high ability cannot resist some extra, dangerous stroke of cleverness, which results in a fatal flaw and begins a slow decline to evil." (Mrs. Pentstemmon to Sophie) (p. 235)