Cahier de curiosités : Films 2016

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Pas comme le jeu.

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Pas comme le livre.

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Comme le livre.

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Proto-Bureau des Légendes encore très, trop, américanisant dans la formule et si romantisé dans la forme. Sauf que l'amourette contrariée était le moteur mais aussi le point faible du BdL.

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Pour Plemons et Whitford.

Comme un sous-6FU, la série est même directement évoquée, avec de petites touches de Looking. Peut-être était-ce un pilot de projet avorté de série ensuite transmué en film ?

Ce genre de DTV indépendant de Sundance, parfaitement jalonné, avec un casting uniquement télévisuel que vous connaissez par cœur : Landry de FNL/Ed de Fargo, Josh de TWW, Jared de Sillicon Valley, Janet de The Good Place, etc.

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C'est triste, très triste, je trouve, d'écouter Leonard Nimoy, en 1994, [On vient juste de réparer Hubble ! (les 3/4 des images si célèbres de la NASA aux couleurs sucrées photoshopées, celle de la myriade de galaxies comme de simples étoiles n'étaient pas encore prises...) pas encore de Mars Rover ni de SSI] parler de l'exploration spatiale, de la conquête du système solaire comme si elle était à notre porte, au bout des doigts, juste pour demain, ouverte aux enfants de l'époque.

Seraient-ils, 22 ans après, déçus de Rosetta, Juno et les explosions de SpaceX ?

(Nimoy a de toute manière percuté la véritable frontière finale...)

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Encore une histoire de vengeance personnelle d'un terroriste de l'espace à la dent dure et à la voix caverneuse qui veut tout casser chez nous.
Il ne suffit pas de ressortir, à chaque fin de film, sur fond de thème, l'ancien joli discours sur l'exploration de l'inconnu et la découverte de nouvelles civilisations vers l'infini et au-delà et même bien plus encore pour espérer créer un quelconque sense of wonder ; en trois films on n'y a toujours pas eu le droit.

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Très décevant tout ça. Un récit convenu, à la fois linéaire et bien poussif... une animation pas tant soignée que ça pour du Hosoda et une 3D impardonnable.

Ce monde parallèle n'est jamais vraiment exploré ou affiné, et ne semble pas exister au-delà des trois ruelles qui nous sont montrées contrairement au japon mythologique, aux arcadies méditerranéennes ou aux onsen de Miyazaki. C'est une simple liste de règles pour mener le récit tambours battants, un peu comme du Fate/Zero Re:Zero : on invente tout un tas de règles arbitraires, on en sort d'autres des poches pour que le héros aille là où on veut.

Les deux protagonistes principaux, malgré tous leurs efforts, ne prennent jamais de réelle épaisseur, tout ça pour aller au-delà de l'épée de notre cœur comme dans n'importe quel vulgaire shonen.

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Une pauvre petite fille trop ronde se prend pour Ice Bear, n'ose se déshabiller à la plage, étouffe en écharpe en été, dort dans le frigidaire et rêve de l'ère glaciaire.

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'Ils viennent du bout du monde
Apportant avec eux
Des idées vagabondes
Aux reflets de ciel bleu
De mirage
Traînant un parfum poivré
De pays inconnus
Et d'éternels étés'

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Purée impropre à la consommation d'Alien et de the Thing avec une grosse pincée de l'Abyss à venir. Même Peter 'Robocop' Weller est un sosie plastifié de Red Harris.

Film de station marine, de scaphandres et de sous-marins et c'est à peine si l'on voit une goutte d'eau ! La scène la plus humide sera donc celle de la douche... Il est flagrant que toutes les séquences extérieures sont tournée dans l'air, au ralenti, avec un assistant-stagiaire qui souffle doucement sur des petits bouts de plastique flottant. On ne peut pas enlever ça à Cameron.

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SPY - Kingsman - U.N.C.L.E - 21 Jump Street - Max la Menace - {OSS} - The Nice Guys

On a vu ça mille fois : le coéquipier pas mort mais en fait le méchant (surtout quand c'est un Aaron Paul), le "truc" que le héros devra retenter à la fin, etc.

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Ca fait dix ans qu'il traîne sur mes successifs pc, laptops, listes à voir, films à [re]télécharger sans avoir (pourquoi ?) jamais eu le courage de le regarder. J'aurais pô du.

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Vu d'un œil et comme dirait l'autre je n'ai rien appris du tout. Noté pour me souvenir que j'ai vu ça (même si la fiche n'a pas vraiment raison d'être...)

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Elle lui ressemble. C'est choupi mais sans grand intérêt.

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Top 10 des films utilisés pour les couvertures Facebook et en .gif sur Tumblr.

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InterSeas.

Je ne me souvenais que du ver d'eau et j'avais dû être déçu lors du visionnage d'un dimanche soir de primaire sur TF1, car sous l'eau et non sur Saturne ou Europe...


Cameron aimait déjà donc les vilaines bestioles bleues et roses fluo ! Cameron qui nous inflige encore ses camoneries à se gargariser de ses prouesses techniques et à se tripoter sur la machinerie militaire. Tout du long, je me disais que cela devait bien mieux passer sous forme d'une vieille nouvelle SF, typée Âge d'or. (la novélisation est d'OSC.)
Malgré tout ça fait du bien de voir un film avec de la vraie eau dans de vrais décors où vont se mouiller des acteurs chauves et à moustaches. Today, ça serait fonds verts, scaphandres en post-prod, casting de moins de 30 ans et longues scènes d'action 100% pixel.

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Artificiel, fabriqué et hypocrite comme de l'Amélie Poulain. Ne faites riens, tout va aller mieux, c'est le destin. Vous êtes tous un petit flocon de neige : il n'y en a pas un identique au monde !


Mais que devient la copine stagiaire partie à Paris en laissant le mec de Bref dans sa pauvre ville de Province ?

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Je suis bien content d'avoir échappé à la fac de Caen.

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Ho Patrick...

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Mauvais goût.

(la version longue rajoute un peu de Caravage, de Géricault, de Titien & cie — pour mieux les lisser et les ruiner — mais la version courte c'est la quintessence de la peinture tarte à la crème académique XIXe, Bouguereau et autres alma-tademeries à posters d'adolescentes qui liront le Gombrich.

Le "mouvement" c'est, comme toujours avec ce genre de tentatives, faire coulisser un bras au ralenti, laisser tomber deux pétales. Ca n'apporte strictement rien, ça annihile même et c'est moche.)