Carnet Bd 2022

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Après la grande densité et réussite du deuxième volet celui là parait un peu plus long et un peu plus fade. Même en même temps c'est dû au contexte historique abordé, plus "répétitif", en plein guerre mais loin des champs de batailles. Une poésie moins présente par rapport au deuxième mais ça reste de qualité surtout en bd jeunesse. Bravo continue son grand odyssé même si Journal d'un Ingénue reste pour moi sa principale réussite jusqu'à présent

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Ca se lit sans déplaisir et c'est bien fait comme d'habitude mais c'est dommage de voir Sattouf juste s'enfoncer dans ce style de narration et de dessin depuis l'Arabe du Future, pas grand chose de nouveau sous le soleil. J'espère qu'il arrivera à se sortir de ça à l'avenir tout de même

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La fameuse pépite de 2021. Et il vaut sa réputation pour beaucoup de point, graphisme vraiment formidable et qui sert ce propos anxiogène avec ce fourniment incessant et claustrophobe. Une histoire entre la s-f et le fantastique qui marche bien aussi. Maintenant reste une deuxième partie de récit un peu expédiée qui rompt un peu la réussite et le rythme

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Graphiquement c'est vraiment magnifique avec un gros travail de couleurs et de forme plutôt que du trait et ça marche vraiment bien. Un récit de s-f un peu basique mais sympa et assez simple, qui a ses beaux moments mais qui reste finalement un peu trop en surface même si sa simplicité est aussi une force.

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Gros classique du manga, pas déçu. Un jolie mise en abyme partiellement? autobiographique. Graphiquement il y a une maitrise de tout les styles assez impressionante et un travail des ombres intéressant. Et le récit sur toute cette fin des ères, du féodale et de cette campagne japonaise face à la "modernité" qui s'immisce (un thème qui touche beaucoup de récits de manga de cette époque).

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Bd d'une petite maison de micro édition Strasbourgeoise, une fin du monde tant en délicatesse et une impression riso (ou effet riso ??) vraiment splendide. Une épure qui contraste avec le cataclisme, une jolie petite perle

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Ulli Lust revient à l'auto-bio et c'est à nouveau splendide. Je suis admiratif fasse avec quelle efficacité elle parvient à raconter des choses si intime. Elle a un sens du rythme juste formidable. Sinon c'est vraiment l'occasion de découvrir une jeune femme qui revient de loin, qui tâte, qui se cherche, qui tente juste d'être quelqu'un de bien

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Longtemps que je n'avais pas lu quelque chose d'aussi perturbant d'aussi malaisant, repoussant. Sans choses profondément choquante en terme iconographique mais seulement en terme d'ambiance, de thème, de personnage dur à appréhender. Un découpage qui prône une grande répétition macabre avec ses grandes cases allongées mais seulement capable de montrer un gros plan d'un homme en dépression. J'ai trouvé ça très très dur, une de choses les plus dure que j'ai pu lire depuis bien longtemps.

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Je lis, j'ai lu beaucoup de choses magnifiques, vraiment belles, mais Lupus est juste une leçon de dessin en noir et blanc à chaque case. Chaque dessin est construit avec une habilité de jonglage entre les noir, les blancs et les hachures. Chaque ombre est magnifique, chaque plit est ressenti, chaque regard intensifié, je suis ultra impressionné.

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merveille autobiographique tout en liberté graphique, exploration politique, féministe, intérieure, très à fleur de peau, une recherche des sensations, émotions, un découpage mosaïc

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honnête même si un peu déçu de la tournure des événements vu la grande réussite du début qui semblait vraiment se diriger vers une subtilité très Goscinny

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Finalement, relire le combat ordinaire me permet de me rendre à quel point il est l'oeuvre centrale de la carrière de Larcenet, encore plus que Blast. Graphiquement et narrativement plus "simple" le combat ordinaire est plus souple, plus rempli. La poésie vient du quotidien, avec justesse et sans trucage ou effet. Les couches de lectures et de thématiques n'en sont que plus nombreuses. La mort, la parentalité, l'art, le prolétariat, la place dans la nature, la politique, la vie en toute somme le combat ordinaire.

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Très lourd, trop lourd. A part les dessins, à nouveau d'une élégance rare, le récit se perd dans tous les clichés du genre, en soit ce n'est pas un problème, mais ils sont traités avec une lourdeur incommensurable et avec une distance malvenue. Jamais on y croit vraiment, on a l'impression de suivre quelque chose ni de bien ficelé, ni de touchant ni intéressant en fait. Je trouve ça juste profondément raté, dommage après 5 est le numéro parfait

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Ludique, rafraichissant tout en étant très émouvant, chose que j'aurai pas cru au début des pages. Entre amusement sociologique, recherche de l'amour, un voix off de conte vraiment bien senti et un graphisme tout en douceur et malice, j'ai trouvé ce petit conte moderne très très frais, une p'tit bulle de sucre