Cover Carnet ciné 2023

Carnet ciné 2023

Les films c'est les émotions

Liste de

155 films

créée il y a presque 2 ans · modifiée il y a 9 mois
Metropolis
7.2

Metropolis (2001)

Metoroporisu

1 h 48 min. Sortie : 5 juin 2002 (France). Animation, Aventure, Drame

Long-métrage d'animation de Rintarô

Annotation :

Décors, villes, zones, tout en étages. Des couleurs magnifiques. Grand travail des détails et de la composition. L'animation est vraiment frappante. On dirai qu'il est plus vieux que ce qu'il est, surement parce que le dessin de Tezuka est très marqué dans le temps, perso je suis pas fan du dessin des personnages. Mouvements. Bande son très très belle. Moi qui admire beaucoup le film de Fritz Lang c'est compliqué de me ravir à 100% devant celui là même si l'histoire est très différente et qu'en vrai c'est plus une inspiration dans l'univers, l'ambiance, mais c'est un trèèès joli film

Phantom of the Paradise
7.9

Phantom of the Paradise (1974)

1 h 32 min. Sortie : 25 février 1975 (France). Comédie musicale, Épouvante-Horreur, Drame

Film de Brian De Palma

Redmill a mis 10/10.

Annotation :

film exceptionnel de toute façon

Les Chroniques de Riddick
5.9

Les Chroniques de Riddick (2004)

The Chronicles of Riddick

1 h 59 min. Sortie : 18 août 2004 (France). Action, Aventure, Science-fiction

Film de David Twohy

Annotation :

J'aime beaucoup Pitch Black. Les Chroniques de Riddick, a presque 100 millions de budget en plus quand même, mais bon ça a pas vraiment marché à l'époque (le film s'est tout juste remboursé) et je sais pas si ça marche toujours aujourd'hui mais c'est clairement pas nul à regarder. Moi j'aime bien je trouve David Twohy vraiment intéressant : il a le sens du détail, il hésite pas à moontrer ses effets spéciaux, certains plans sont bizarrement instables et tremblants (c'est léger mais ça se remarque), mais dans des décors qui laissent beaucoup plus place à des plans bien "propres" et uniforme. Sans parler de quelques zoom arrières, distorsions et plans cassés qui arrivent de temps en temps. Ca peut faire grossier mais moi j'aime bien. C'est plutôt audacieux ici je trouve. Les Necrommongers qui se mettent à parler au bout de 25 min (avant juste ils grognent) je trouve ça drôle. Le passage sur Crematoria est le plus intéressant, c'est là où j'ai le plus reconnu Pitch Black et ce que j'ai adoré dedans : dans Pitch Black c'était la nuit qu'il fallait craindre, sur cette planète c'est le jour. Y'a toujours un jeu avec le temps, le soleil, la rotation des planètes. On a une magnifique course-poursuite-fuite du soleil en surexpo effet lumière qui crame l'image. J'aurais aimé plus de ça, mais c'est un film qui sort de l'épouvante SF survival du premier et qui rentre dans l'action épopée / sauver l'univers / super-héros. C'est un film super différent du premier, avec une fin décevante et facile mais qui mérite qu'on y jette un oeil, et c'est très dommage que Riddick ait pas pu constituer une vraie franchise SF ni convaincre réellement

Gandahar
6.9

Gandahar (1987)

1 h 23 min. Sortie : 11 décembre 1987. Science-fiction, Aventure, Animation

Long-métrage d'animation de René Laloux

Annotation :

Poésie qui perd vite en saveur, et en plus d'être un film très ennuyant avec des gros problèmes de rythme, l'imagerie "exotisme SF" m'irrite profondément. C'est oubliable, l'univers manque de cohérence et l'animation est très pas fluide. Et ce qui m'irrite beaucoup aussi c'est LES DOUBLEURS QUI ARTICULENT PAS tu fous quoi Jean Doublage

Les Chroniques de Riddick : Dark Fury
6.2

Les Chroniques de Riddick : Dark Fury (2004)

The Chronicles of Riddick : Dark Fury

35 min. Sortie : 15 juin 2004 (États-Unis). Action, Science-fiction, Animation

Court-métrage d'animation de Peter Chung

Annotation :

C'est un moyen métrage promotionnel sorti directement en vidéo. L'animation est juste sympa mais si on aime l'univers de Riddick c'est sympa à voir, ça fait le lien entre Pitch Black et Les Chroniques et permet de combler dans les grandes lignes l'ellipse entre les deux films avec une histoire sympa et Vin the Diesel (ça fait beaucoup de sympa)

Sailor Moon S, le film
6.9

Sailor Moon S, le film (1994)

Bishôjo Senshi Sailor Moon S – The Movie

1 h. Sortie : 22 novembre 2000 (France). Action, Fantastique, Comédie

Long-métrage d'animation de Hiroki Shibata

Annotation :

Adaptation libre du chapitre spécial "Le fiancé de la princesse Kaguya" du manga où Luna tombe amoureuse d'un humain. Petit moment feel good même si c'est en dessous de ce que propose l'anime (les chapitres spéciaux du manga sont pas géniaux de toute façon). C'est un film promotionnel qui sort à la fin de l'arc 3 et en même temps en tant que film de Noël au Japon. Sinon, on y voit Tuxedo en père noel dans un traineau sur un dirigeable (bizarre)

Sans toit ni loi
6.9

Sans toit ni loi (1985)

1 h 45 min. Sortie : 4 décembre 1985. Drame

Film de Agnès Varda

Annotation :

Mona est morte d'abord. Flash-back de ses deux derniers mois sur les routes, dans la rue ou des squats, en début d'hiver.
Passion jeux de mot ce film. Le fait d'hiver. Le t'as du blé pour du pain ? pleins d'autres que j'ai pas noté.
Mona sait pas ce qu'elle cherche vraiment, et personne le sait trop. Personne comprends trop non plus. Elle laisse derrière elle des interrogations, des souvenirs, des inquiétudes et des introspections.
Faux docu : chaque personne qu'elle croise revient dire des mots sur elle, laisser ses impressions, regrets, questions. Souvent face cam, ou parfois devant la télé ou dans une discussion privée, comme on parlerai d'un vrai fait divers d'ailleurs. La majorité des acteurs sont des amateurs. Et ça donne quelque chose de très sincère dans la démarche d'AV. ça sent aussi très fort la bourgeoisie qui adore s'imaginer les histoires des pauvres et des gens à la rue, mais bon au moins ici on nous sert pas de pathos. Le film rentre pas là dedans. C'est plus une étude en fiction, en fait. Et c'est d'ailleurs un film qu'AV adresse principalement aux intellectuels™, comme un essai. Elle dit d'ailleurs elle-même qu'elle veut faire de la sociologie avec ce film.
C'est un film qui parle aussi des femmes : Mona c'est une femme toute seule, une femme à la rue, décrite comme sale, elle choque le regard. De l'autre côté d'autres femmes qui ont souvent le sentiment de perdre leur temps, de trop donner, de pas être assez, de pas vivre pour elles. Elle crée en même temps une dissonance, du rejet et des espoirs.
Ce que j'aime le plus c'est son absence de but. Elle cherche rien de particulier. AV se contente, pendant tout le film, de la suivre et d'essayer de la comprendre, de ne pas lui échapper. La majorité des travelling où on suit Mona marcher se finissent pas sur elle mais sur des panneaux de signalisation, des coins de rue, des branches d'arbre, la maison d'à côté.

"Elle est passée comme un coup de vent, pas de projet, pas de but, pas de désirs, pas d'envie".

Le Maître chinois
7.1

Le Maître chinois (1978)

Jui kuen

1 h 51 min. Sortie : 15 avril 2017 (France). Comédie, Action, Arts martiaux

Film de Yuen Woo-Ping

Annotation :

C'est une comédie, et c'est compliqué de me faire rire dans un film de base, mais malgré les irrégularités ça se regarde. Bon, c'est pas très drôle quand même faut pas déconner parce que l'humour a beaucoup vieilli mais je reconnais les gags.
Le ressort comique le mieux réussi et la partie du film la + intéressante c'est quand l'enseignement du zui quan / jui kuen avec le drunken master commence (au bout de bien 30 minutes) avant ça on est un peu balladés entre les scènes de combat et les gags à répétition. ça reste pas hilarant, c'est quand même trèèès vieillo
Les chorégraphies sont super bien, j'avais jamais regardé les débuts de Yuen Woo-Ping à la réal et faut que je regarde aussi Snake in the eagle's shadow qui a aussi accessoirement fait découvrir Jackie Chan un peu plus tôt la même année.
Pas de commentaire sur le balec total de la distribution française qui lui a attribué un titre apparemment au pif.

Les Éternels
6.9

Les Éternels (2018)

Jiang Hu Er Nu

2 h 15 min. Sortie : 27 février 2019 (France). Drame, Romance, Film noir

Film de Jiǎ Zhāng-Kē

Annotation :

J'ai aimé l'attention porté aux couleurs, et surtout à la gestuelle. On traverse 17 ans de vie de Qiao et Bin, surtout de Qiao. Sa vie dans la pègre, son amour, son emprisonnement, ses regrets, sa colère, sa tristesse, ses sacrifices. C'est un film que j'ai trouvé très beau malgré quelques longueurs
"Tout ce qui brûle à haute température se purifie"

Le Labyrinthe de Pan
7.2

Le Labyrinthe de Pan (2006)

El Laberinto del Fauno

1 h 58 min. Sortie : 1 novembre 2006 (France). Drame, Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Guillermo del Toro

Redmill a mis 8/10.

Annotation :

Contente de le revoir, c'est un film qui a ses imperfections mais qui fonctionne bien. J'adore les créatures, le faune, l'homme pâle (!!!). C'est terrible et magnifique. Le contexte post guerre civile et victoire franquiste est très archétypal mais ça marche de ouf. Les franquistes et leur bottes de cuir, la routine, la droiture du Capitaine (qui n'a pas de nom, d'ailleurs). Le monde fantastique qui paraît pas comme digne de confiance non plus. Les images d'horreur qui sortent d'un peu partout. L'évasion dans le rêve très sombre de la dark fantasy.

Hellboy
6.2

Hellboy (2004)

2 h 02 min. Sortie : 11 août 2004 (France). Action, Aventure, Fantastique

Film de Guillermo del Toro

Annotation :

Hellboy c'est l'adaptation comics début 2000 que j'avais toujours raté. J'adore l'apparence de Hellboy, les sfx à base de prothèses et maquillage, c'est ce que je viens chercher dans les films de Guillermo del Toro, ça a un rendu incroyable. Le faux triangle amoureux pompe un peu le récit, c'était pas nécessaire, et je trouve le personnage de Liz aussi laissé sous exploité alors qu'elle est super intéressante. J'aurais trop aimé un propos encore + poussé sur l'enfermement psy. Et gros + pour les transitions
par contre nazi + Raspoutine + le genre de catho-occultisme... alors je connais pas du tout le comics mais ça fait un peu beaucoup

Babylon
7.3

Babylon (2022)

3 h 09 min. Sortie : 18 janvier 2023 (France). Comédie dramatique, Historique

Film de Damien Chazelle

Annotation :

La bo qui reste bien dans la tête. La qualité technique. La grande séquence d'intro. Tous les rêves qu'on se fait. Les studios extérieurs. L'ingé son tyranique et le caméraman sous tension. C'est drôle en plus comme film. Souvenirs amers de l'industrie. Le montage avec les extraits de film.
Damien Chazelle il adore montrer des trucs qu'il aime sous un angle horrible et qui donne pas envie et pour ça je l'aime bien. C'est un film touchant et c'est un film de cinéphile, ultra référencé et pour une production comme celle là on sent qu'il est au fond très personnel. Pour ça j'apprécie et je pense que le bide US du film s'explique en partie par ça
Mais globalement je sais pas je suis pas non plus convaincue, je l'ai trouvé assez obvious, ça lisse dans le sens du poil quoi. Le propos que tiens Nope sur l'industrie et son traitement de la référence m'a beaucoup plus convaincue par exemple.
Gros + pour la séquence du serpent

Le Chat potté
5.7

Le Chat potté (2011)

Puss in Boots

1 h 30 min. Sortie : 30 novembre 2011 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Chris Miller

Annotation :

J'avais totalement oublié l'existence de ce film, et je la réapprend parce que le 2 est en ce moment au ciné et je vois pleins de gens en parler. Jsp si c'est parce que le film a vraiment des qualités ou juste parce que c'est la Shrek mania mais de toute façon j'ai pas d'argent pour aller le voir au ciné donc jme suis matté le 1 et c'est pas bien. Pas intéressant et même si c'est le perso de Shrek parfait pour une origin story tmtc que le meilleur perso c'est l'Âne.

Holy Flame of the Martial World
7.2

Holy Flame of the Martial World (1983)

Wu lin sheng huo jin

1 h 25 min. Sortie : 10 juin 1983 (Hong Kong). Arts martiaux, Fantasy

Film de Tony Liu Jun-Guk

Annotation :

J'étais trop habituée aux wu xia tendres et lyriques de Zhang Yimou.... Là c'est l'excentricité de Tony Liu avant que la Shaw Brothers ferme les portes de ses studios. C'est une certaine ambiance. J'ai vérifié sur plusieurs sources que mon film faisait la bonne durée, tellement il me paraissait accéléré. Les sous-titres en étaient durs à lire. Mais c'est bien ça. C'est rapide, explosif, et en même temps, au milieu de tous les cuts, c'est bien chorégraphié. Y'a vraiment un sens dans le montage. C'est pleins de jump cuts, d'accélérés (littéralement tout est en accéléré), de mouvements, de câbles et d'épées (et en plus je suis pro en jeu de mot). La bande son est délirante. Le ciel bleu pas fourni qui pique les yeux dans le décor full studio. C'est juste passionnant à regarder, cette manière de raconter, de filmer, de monter. Faut quand même pas trop s'attarder sur le scénar. Les effets en post prod sont d'un kitch passionnant. Des fantômes. Un doigt laser ou Mighty Finger. Le fantastique permet d'accepter ce qui se passe sans questionner. Des sinogrammes combattants. Une Holy Flame en plastique. Bouche bée

The Lady Assassin
7.2

The Lady Assassin (1983)

Qing gong qi shi lu

1 h 26 min. Sortie : 15 janvier 1983 (Hong Kong). Arts martiaux, Drame, Historique

Film de Tony Liu Jun-Guk

Annotation :

Sortie la même année que Holy Flame mais un peu plus tôt (rythme de production tout aussi effréné que les films). Le scénar est pas fourni du tout, et le but est clairement toujours l'action et la chorégraphie. C'est même assez confus, surtout sur la fin, et l'enchainement sans transition des séquences n'aide pas. Y'a du figurant en petite quantité, du décors + divers (le ciel de Holy Flame m'a clairement trauma), du cling cling de sabre, et de l'humour. Tony Liu vient faire une entrée fracassante en artiste martial japonais encapé. Et on a le droit à une séquence de meurtres en séries sur la fin très agréable. Par contre j'ai cherché le sens du titre pendant longtemps...(il en a globalement pas). Traduction du titre original = l'apocalypse du Palais Qīng. ça a déjà plus de sens comme ça.

Les Enfants du temps
6.8

Les Enfants du temps (2019)

Tenki no Ko

1 h 54 min. Sortie : 8 janvier 2020 (France). Animation, Drame, Fantastique

Long-métrage d'animation de Makoto Shinkai

Annotation :

le problème c'est que Makoto Shinkai c'est un réal pour ado de 15 ans donc oui je trouve ça très chiant et qu'est-ce-que vous lui trouvez d'ailleurs (question pour des non ado de 15 ans)

Happy New Year
5.9

Happy New Year (2014)

3 h 04 min. Sortie : 24 octobre 2014. Action, Comédie, Drame

Film de Farah Khan

Annotation :

Immense prod, SRK, Deepika Padukone, 3h. J'avais quitté Farah Khan y'a à peu près 4 ans au moment où j'ai vu Om Shanti Om que j'avais adoré. Ici ça commence bien et j'avais envie d'aimer mais c'est trop comique pour être comique et y'a plusieurs gags qui sont pas les bienvenus du tout. Mais Farah Khan c'est une fan de ciné et de la ref, et des ref y'en a beaucouuup. Et elle en sort des moments très comiques. Elle joue bien avec les codes du cinéma et sait en faire de vraies parodies mais clairement je l'accompagne pas partout.
Le thème musical est un poil trop présent (c'est surtout qu'il est pas ouf) et tout est très electro (2014 vibes).
Mais en résumé : SRK torse poil, combats cutés renversés tournoyés envolées, gros décors blockbuster, choré avec des bons mauvais danseurs, vengeance perso, amour du pays, tacle à Narenda Modi et petit kiff sur le générique.

Decision to Leave
7

Decision to Leave (2022)

Heeojil Gyeolsim

2 h 18 min. Sortie : 29 juin 2022. Thriller, Drame, Romance

Film de Park Chan-Wook

Annotation :

Restée très hermétique face au film
Oeuvre qui ni en terme de thriller est satisfaisante (enjeux pas exploités, on dirait pas que ça pose vraiment un problème dans son travail, la meuf est sus à 10 000km à la ronde mais ok, et au delà de ça même les questions de la vengeance ou des violences faites aux femmes est balayée sous le tapis) ni en terme de romance (le je t'aime moi non plus....bon, rompiche un peu et surtout pas crédible). Y'a pas de tension en fait. C'est globalement plat. Beaucoup de longueurs surtout dans la deuxième partie : je l'ai pas compris en fait, je suis pas rentrée dedans. La situation change, le rythme, l'enquête aussi, ça devient confus en fait. Gg pour la mise en scène mais bon
Par contre ça fait réfléchir sur les addictions aux écrans 8-/

The Love Witch
6.6

The Love Witch (2016)

2 h. Sortie : 27 février 2019 (France). Drame, Thriller, Épouvante-Horreur

Film de Anna Biller

Annotation :

C'est intéressant à voir. Couleurs, lumières et halo rouge. Le détective est très mauvais. Sorcellerie, cultes païen et libération sexuelle avec des potions magiques. Y'a un côté très vintage giallo. C'est en même temps très centré sur la prétendue complémentarité hétérosexuelle et en même temps non vu qu'elle ne se satisfait jamais de l'amour des hommes et qu'ils sont quelque part jamais à la hauteur. ça tangue un peu entre les deux

La Ballade de Narayama
7.3

La Ballade de Narayama (1983)

Narayama bushikō

2 h 10 min. Sortie : 28 septembre 1983 (France). Drame

Film de Shôhei Imamura

Annotation :

poubelle direct

Thunder
7.6

Thunder (1982)

05 min. Sortie : 11 juillet 1982 (Japon). Expérimental

Court-métrage de Takashi Ito

Annotation :

bip bip lumières stop motion exposition mal aux yeux

Ghost
7.5

Ghost (1984)

06 min. Sortie : 1984 (Japon). Expérimental

Court-métrage de Takashi Ito

Annotation :

bac+10 en analyse d'images audiovisuelles

My Own Private Idaho
6.9

My Own Private Idaho (1991)

1 h 44 min. Sortie : 15 janvier 1992 (France). Drame, Road movie

Film de Gus Van Sant

Annotation :

Idaho, Seattle, Portland, la route.... Time lapse et souvenirs. Tranche de vie et road movie à moto ou voiture. Narcoleptique qui se réveille au hasard et s'endors avec ses traumatismes. Amitiés et amour non réciproque. La manière dont les corps utilisent l'espace. Les couleurs !! orange et jaune. Maison et paysages. River Pheonix et Keanu Reaves crèvent l'écran. Scènes de sexe immobiles. White trash et héritier. La réal est très conceptuelle.

Venus Boyz
7.1

Venus Boyz (2002)

1 h 42 min. Sortie : 26 juin 2002 (France). Société

Documentaire de Gabriel Baur

Annotation :

Docu sur les scènes drag kings de New York à Londres. Archive qui parle d'art et de genre. Lesbiannisme, masculinités, intersexuation, transidentité, genderqueer.
"Gay means happy"

Doctor Strange in the Multiverse of Madness
5.9

Doctor Strange in the Multiverse of Madness (2022)

2 h 06 min. Sortie : 4 mai 2022 (France). Action, Aventure, Fantastique

Film de Sam Raimi

Redmill l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Le film commence et déjà, la coupe du Dr Strange + les effets spéciaux. ça en fout pleins la gueule. C'est impressionnant à voir, (mais sans surprise c'est un peu too much à la longue).
Ils exploitent enfin un minimum le personnage de Wong depuis qu'ils ont fait Shang-Chi (on salue toujours l'hypocrisie de l'industrie).
Y'a des idées de réal, une vue subjective en fish eye dans un combat créaturesque. Marvel veut faire moins générique que les produits des frères Russo (même si Infinity War dans mon coeur) (ils avaient cpdt tendance à être trop brouillon ++ ds les combats). ça s'est vu déjà avec les derniers Thor, et Black Panther (pas vu encore le 2). Ils font des choix de réal qui marchent ou qui tentent. Tout en gardant ce truc ultra coloré ultra flashy qui marque le MCU. C'est narrativement souvent que ça foire. Thor 4 était visuellement super intéressant, idem de Shang-Chi ou Les Eternels qui proposaient un truc différent - et moins dans les couleurs ultra vives d'ailleurs - (Thor 3 et BP étaient un peu surfaits et imparfaits dans leur image encore mais avaient du potentiel). Les Gardiens ont James Gunn qui était un choix déjà osé en 2014. Il me convainc pas à 100% mais il fait du taff sympa. Mais alors, Sam Raimi ? Je suis TROP satisfaite du taff. J'attendais qu'il me fanserve et il l'a fait. Il a fait les pics !!! (je me comprends). Les séquences horreurs ! C'est génial. Il fait même des jump scream ?? Le jeu avec le hors-champ !!!!! Tout y est. Bruce Campbell !! Un champ/contre-champ en vue subjective !! Le Darkhold qui fait référence tout seul au Necronomicon d'Evil Dead, la sorcellerie !! Il a même mis du zombie !!! Le travail sur l'ambiance sonore !!! Les notes de musiques et partitions volantes ! Enfin mais je suis tellement surprise. C'était un plaisir total à regarder, et tellemeeeent inattendu.
Ils ont mis BLACK BOLT des Inhumains, un rêve d'ado !!!!!! Je veux mon adaptation des Inhumains, je veux voir Médusa maintenant c'est moooort. Je sais qu'il ont fait une série live mais elle a l'air 100% nulle à chier je veux même pas voir.
ça manque un peu de Danny Elfman cependant, mais vraiment ce film il m'a fait plaisir, un vrai plaisir. Et même niveau crédibilité narrative, ils arrivent à assumer le multivers sans que ça soit trop forcé ou gerbant. C'est amélioré par rapport à No Way Home.

Saint Omer
6.3

Saint Omer (2022)

2 h 03 min. Sortie : 23 novembre 2022. Drame

Film de Alice Diop

Annotation :

C'est du plan fixe taille sur bien les 3/4 du film, c'est osé, des longs dialogues ou monologues face cam (sauf pour l'accusée quasi toujours tournée en 3/4). Très dans les tons jaunes et marrons, avec l'accusée dont la tenue se fond dans le paysage du tribunal. Y'a une mise en scène quasi immobile, et le tribunal se montre comme le lieu d'une justice froide et bourgeoise qui n'hésite pas à apporter son racisme à la table de l'accusation. Alice Diop traite de l'infanticide à travers cette énigmatique meurtrière dont on ressent vite la solitude, même si elle est construite de manière froide et distante. Plus le film avance plus elle nous en rapproche moralement d'ailleurs. Et elle l'inscrit dans le quotidien d'une femme (la protagoniste) pour qui la maternité est synonyme de difficultés passées (à travers sa propre mère) et d'avenir à construire et penser (à travers sa grossesse). En tant que spectateur on est emmené à penser ce rapport qu'on a collectivement à la mère. Comment on la construit socialement et qu'est-ce-qui fait que l'accusée dérange ? et qu'est-ce-qui fait qu'on puisse s'en rapprocher ? Le travail qui est fait sur l'impact de l'accusée sur la protagoniste est juste un peu trop implicite je trouve.

Le Syndicat du crime
7.3

Le Syndicat du crime (1986)

Ying hung boon sik

1 h 35 min. Sortie : 21 juillet 1993 (France). Action, Drame, Gangster

Film de John Woo

Redmill l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Intimités masculines (proches de masculinistes d'ailleurs comme dans quasi toutes les non mixités masculines) entre amis et/ou frères, en costumes oversize, rayban et clopes, des gros plans flingues et des ralentis en fin de plan. Chow Yun-Fat magistral, Leslie Cheung en début de carrière un peu timide et Ti Lung incroyable que je découvre totalement (le mec a quand même joué dans plus de 120 films.......). Je suis fan du montage. A l'opposé de l'action bodybuildée patriote élu du hollywood de la même période. C'est un film super dramatique sous fond d'explosions, qui sont autant intérieures qu'extérieures, des corps troués, abimés par la mélancolie, les magouilles d'HK, le désir de repentance, le rêve de faire le bien. "Hong-Kong est belle, la nuit". Les bons mafieux aux cœurs et trajectoires liées vs les mauvais carriéristes en lien avec le pouvoir et le colon anglais. Les thèmes musicaux traversent et accompagnent tout le film, ils sont peut-être pas toujours bien placés mais sont vraiment poignants.

The Lovers
7.8

The Lovers (1994)

Leung juk

1 h 47 min. Sortie : 13 août 1994 (Hong Kong). Comédie dramatique, Fantastique, Romance

Film de Tsui Hark

Annotation :

Je me suis pas habituée au traitement de l'image et notamment à cet effet bleu et orange. C'est très fréquent, un peu forcé et pas assez justifié / un peu au hasard, en tout cas c'est l'impression que ça donne. Il y a des choses intéressante et les 30 dernières minutes sont plus réussies, on sent le tragique du vent et des orages. Mais globalement assez insatisfaisant à mes yeux même si le pitch est sympa.

Le Fils de la jument blanche
7.7

Le Fils de la jument blanche (1981)

Fehérlófia

1 h 21 min. Sortie : 22 octobre 1981 (Hongrie). Animation, Aventure, Fantastique

Long-métrage d'animation de Marcell Jankovics

Annotation :

Visuellement super marquant, des couleurs très vives, des mouvements très bruts, un montage agité, un dessin qui s'affranchit totalement de la perspective, tout se retrouve toujours sur un même plan, chaque élément interagit avec les autres, le dessin se métamorphose continuellement. J'adore aussi les bruitages. C'est une œuvre très singulière et vraiment à voir. C'est un film extrêmement symbolique et c'est Hongrois et ma connaissance globale de la Hongrie est de zéro littéralement donc c'est forcément difficilement parlant par moment.

Aftersun
7.2

Aftersun (2022)

1 h 42 min. Sortie : 1 février 2023 (France). Drame

Film de Charlotte Wells

Annotation :

Souvenirs alternés avec le rêve d'une danse et de retrouvailles, vacances de la mer au ciel et temps qui se creuse entre deux anniversaires. Travail sur la mise au point, beaucoup de reflets, de fondus, de visages dans un coin sur l'image du caméscope. Beau film, avec ses moments contemplatifs, ses idées de réal et ses réflexions sur l'absence et les traces qu'il nous reste.

Redmill

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