Carnet de bord 2025

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27 février, MyCanal, en solitaire

Découverte.

Le Ravissement est une histoire tragique et complexe par les sentiments qu'elle dégage. Iris Kaltenbäck met en scène des faits affreux, mais créé de l'empathie pour cette personne, en montrant qui elle est et ce qui la définie, toutes les occasions qu'elle a eu de dire la vérité sans que cela n'arrive.
L'ambiance du film est parfois malaisante, souvent grave aussi car on comprend ce qu'il se cache derrière et surtout qu'il n'y a pas vraiment de belles issues. Plusieurs séquences sont parfaites, à l'image de la tension créée autour d'un accouchement ou un beau moment sur une plage alors que l'étau se resserre de plus en plus.

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26 février, blu ray, avec -Nemesis

Découverte.

C'est un Wellman humaniste qui met en scène The Ox-Bow Incident, créant une atmosphère âpre et intense, sans véritable figure d'héros et étudiant une vindicte populaire (et hystérique). Henry Fonda et Dana Andrews sont superbes, les dialogues parfaitement ciselés, et les enjeux humains très bien encadrés, avec une vision typique des habitants d'une ville de western.
Un sujet fort avec une mise en scène simple et intelligente.

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23 février, Cinéma MK2 Bibliothèque à Paris, avec -Nemesis, El Grande OG & S.

Découverte.

Premier film de Kim Hye-Young, It's Okay! est une petite merveille, un feel good movie qui fait facilement oublier ses facilités (des changements de mentalités trop rapide notamment) par l'écriture de sa protagoniste et sa créativité globale. La solitude et les malheurs de la jeune lycéenne n'ont jamais un traitement lourd/tragique, mais au contraire, pétillant, rêveur, comme dans une bulle, et la mise en scène est à cette image. Les personnages secondaires existent, ne laissent jamais indifférents, l'humour fonctionne, parfois grâce à de simples petits ressorts du quotidien.

Un vrai coup de cœur !

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21 février, fichier perso, en solitaire

Découverte.

J'ai découvert ce film car John Paul Jones y fait la musique et il est assez limité, faisant parfois pensé à ses téléfilms du dimanche après midi sur TF1. Plus un thriller qu'un film d'horreur, on passera sur les gros raccourcis (notamment les liaisons amoureuses, certaines répliques en deviennent drôles) pour apprécier son charme désuet, son efficacité et ses quelques bonnes idées.

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20 février, DVD, en solitaire

Découverte.

Yourself and Yours ne surprend pas dans la filmographie d'Hong Sang-Soo, on retrouve plusieurs de ces thématiques (l'alcool, le couple, les petits rien de la vie, etc). La réussite vient surtout de la protagoniste, intrigante, parfois malaisante, drôle par moment et touchante au final. C'est étrange et surprenant, une même séquence peut véhiculer plusieurs émotions différentes, et c'est l'autre grande force de Yourself and Yours.

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17 février, Cinéma (Cap Vert), avec Gilles de Gazoline

Découverte.

Soderbergh qui fait son Shyalaman (première époque) et il le fait très bien !
Le concept est intéressant, et sa façon de le mettre en scène nous met dans une position inconfortable, de voyeur, renforçant l'ambiance un peu étrange mais de plus en plus prenante, avec comme fond une famille brisée.

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15 février, Cinéma (festival cinéma asiatique de Vesoul), avec El Grande OG

Découverte.

Effectivement, comme le dit le titre français, un passeport pour l'enfer.
Un film qui m'a rappelé le Salavdor d'Oliver Stone, sorti quelques temps après. Ann Hui prend le cadre journalistique d'un retour 3 ans après une révolution et la fin d'une guerre. Le point de vue chino-hongkongais est intéressant (chine pour le conflit alors en cours, Hong Kong pour l'arrivée de plusieurs Viêt-Cong suite à la fin de la guerre), et au milieu de ce cadre passionnant, des personnages forts, une dramaturgie qui monte en puissance, deux intrigues qui se recoupent, et un fond, assez glaçant. Un film qui marque, et qui demande, je pense, du temps pour le digérer.

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15 février, Cinéma (festival cinéma asiatique de Vesoul), avec El Grande OG

Découverte.

Un très beau film, sur la transmission d'abord, sur le centre de la Chine au début du siècle dernier et sur l'art aussi. Un film humain, qui aurait juste gagné à avoir un peu plus de simplicité dans son dernier acte, sans que ça n'enlève rien à la qualité globale du film. C'est plutôt fin, avec un cadre passionnant et des personnages plutôt attachants.

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15 février, Cinéma (festival cinéma asiatique de Vesoul), avec El Grande OG

Découverte.

Jiburo ou comment apprendre l'empathie à un petit con de 8 ans !!
Film plutôt côté en Corée du Sud, ça reste une fable sympathique sur la transmission, avec un beau cadre naturel et un film plutôt simple et jolie, à défaut d'être réellement marquant.

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14 février, MyCanal, avec -Nemesis

Revu (+ / - 0).

Hugh Grant et Julia Roberts se donnent habilement la réplique dans cette comédie sans prétention mais efficace, charmante, romantique et drôle, malgré les clichés (que le réal ne cherche jamais à détourner par ailleurs). Les deux comédiens jouent du charme qu'ils dégagent, et portent le film sur leurs épaules, bien aidés par de bons seconds rôles. Notons aussi que la vision carte postale de Londres est assez sympa.

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12 février, dvd, en solitaire

Découverte.

Il y avait de quoi être tenté avant de lancer Dream of a Warrior, avec son mélange de SF et de romance aux allures matrixiennes. Malheureusement c'est un film qui n'a pas les moyens de ses ambitions, trop court pour une telle histoire, trop moche (décors en carton pate, effets visuels moches), et seuls quelques moments nanardesques le sauvent un peu de l'ennui.

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9 février, blu ray, avec -Nemesis

Revu (- 1).

L'ami Stallone continue sa saga du boxeur cogneur, tendre, naïf, un peu concon et au grand cœur, ici touché dans son amour propre pour une revanche qui tarde un peu trop mais qui fait plaisir quand elle arrive.

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8 février, cinéma (Cap Vert), avec -Nemesis et J.

Découverte.

Difficile de reconnaitre la touche Mel Gibson dans Flight Risk, le film est sans personnalité, ce qui est, déjà, dommage pour le gars derrière Apocalypto ou la Passion du Christ.
En plus de ça, le film est assez plat, on ne retient pas grand chose, les personnages sont stéréotypés, les tentatives d'humour ne marchent pas... bref, il n'y a rien à retenir et on va plutôt se tourner vers la Résurrection, projet normalement à venir de Mel Gibson.

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5 février, myCanal, en solitaire

Découverte.

Placé dans le contexte de l'invasion de la Chine par le Japon, Railroad Tigers met en scène un Jackie Chan cheminot bien décidé à ne pas se laisser faire par l'envahisseur. Ding Sheng s'attache à décrire ceux du bas de l'échelle, fait un film d'action et d'héroïsme de guerre, sans délaisser l'humour mais qui peine a toujours trouver son rythme, et a faire exister des personnages secondaires qui ont pourtant du potentiel.

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3 février, myCanal, avec -Nemesis

Découverte.

Plongée dans l'univers de Michel Gondry, ici entre Versailles et le Morvan pour une aventure peu commune où deux ados vont se découvrir. Il pose un regard plutôt nostalgique, sur la jeunesse, les rêves et les bouts de vies sans prétention, sans jugement et aux conséquences minimes.

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26 janvier, myCanal, avec -Nemesis

Découverte.

L'idée de toucher à un grand roman ne me dérange pas, surtout que là, les deux réalisateurs ne marchent pas sur les pas de Dumas, mais l'adaptent à leur sauce. C'est d'ailleurs la limite de ce film, c'est que leur sauce n'a pas tant de saveur que ça. C'est rapide, ça s'enchaîne vite, trop vite, c'est un peu plat par moment et ça manque un peu d'originalité, de prises de risques, c'est bien trop sage pour une telle histoire.
C'est dommage car à côté ça, il y a quand même de bons moments, quelques bonnes idées.

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21 janvier, cinéma (Darcy), avec -Nemesis et E.

Découverte.

C'est bien, ça montre (si besoin) à quel point Sarkozy était un tocard doublé d'une enflure.
Et encore, il y a là qu'une partie, et les journalistes prennent des pincettes malgré tout. En soit l'affaire Kadhafi est assez connu, et le documentaire est surtout intéressant sur les liens entre pouvoirs (ici Sarkozy mais ça marche pour les autres) et médias, notamment ce passage hallucinant avec BFM et Fogiel qui rentrent volontairement dans son jeu et font sa propagande. Dans aucun monde, ça n'aurait pas dû avoir des conséquences, mais bon, on sait comment ça fonctionne chez nous.

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19 janvier, MyCanal, en solitaire

Découverte.

Sue Kim nous emmène sur l'île de Jeju, suivre les gardiennes de la mer, des pêcheuses de fruits de mers qui plongent, sans oxygène, au sein d'une tradition vieille de plusieurs siècles.
C'est intéressant, sur ce métier, son passé, son futur compromis par l'absence de relève (et les tentatives pour y remédier) et par les activités actuelles (tourismes, pollution, etc). Le format est pas mal, on y suit des destins particuliers au sein de cette grande tradition et on plonge dans cet univers, dans l'océan, ce qui est toujours fascinant. La deuxième partie, plus sur le combat pour préserver les océans, et notamment le long passage à l'ONU est un peu moins intéressante (et maintient l'illusion que ça peut changer quelques choses face à la destruction capitaliste de la nature).

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18 janvier, blu ray, en solitaire

Découverte (Merci El Grande OG!).

Portrait d'une génération à travers des personnages qui vont se découvrir, déambuler et vivre la vie sans se soucier des responsabilités ou du passé, jusqu'à ce que ça rattrape un des personnages et donc tous.
C'est beau, ça part dans tous les sens à l'image de cette jeunesse.
Patrick Tam maitrise mieux cet aspect dans la première partie du film, où l'insouciance prend le dessus, et nous offre du grand cinéma, tour à tour drôle, sensuel, émouvant ou juste beau et simple.

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16 janvier, Netflix, avec -Nemesis

Découverte.

C'est peut être bien mon Dupieux préféré pour l'instant, aucun temps mort, c'est drôle sans être lourd, l'absurde face au monde réel marche bien, l'alchimie des deux du palmashow se ressent et tout fonctionne.

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15 janvier, fichier perso, en solitaire

Découverte.

Entre le Tibet et Paris, Jean Epstein fait voyager son histoire, entre Khan, producteur, cinéma et amour, partagé ou non !
Le Lion des Mogols manque un peu dynamisme, et sa dernière partie avec multiplication de twist aurait mérité plus de finesse. Cepandant, ça reste une oeuvre intéressante à bien des égards, avec quelques idées intéressantes ainsi qu'une ambiance lumineuse par sa forme, et tragique par son fond, qui fonctionne plutôt bien.

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14 janvier, Dvd, avec -Nemesis

Découverte.

Grand classique du cinéma français, Touchez pas au grisbi nous renvoi à une atmosphère typique de films noirs à la française, entre argo, fumée de cigarette et gueules de l'emploi. Celui-ci ne déroge pas à la règle, il a la particularité d'être plutôt bavard, surtout dans sa première heure, et ça fonctionne, on suit un Gabin qui tient à son grisbi, un Ventura bien véreux à souhait et un Riton avec sa tête d'hérisson qui va faire n'importe quoi au milieu!

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13 janvier, cinéma (Cap Vert), avec Gilles de Gazoline

Découverte.

Plutôt intéressant dans sa première partie, Six Jours peine à tenir sur la durée, surtout lorsqu'il faut résoudre les intrigues, avec une multiplication des twists plus lourdes qu'autres choses.
C'est dommage, car il y a de bonnes choses, des idées intéressantes ainsi qu'un personnage de flic d'abord bien dépeint.

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12 janvier, cinéma (Cap Vert), avec -Nemesis & Benoit

Découverte.

Premier long métrage de Louise Courvoisier, Vingt Dieux nous rappelle à chaque instant qu'il est du cru jurassien, dans les accents, les lieux, les personnages atypiques, les aspirations de chacun etc. Ce qui fonctionne, lui donne un certain charme, un cadre intéressant.
Le destin suivi est très classique, et les personnages secondaires n'existent pas assez par eux-mêmes pour s'en détacher, ce qui est dommage, bien que ça n'empêche pas de beaux moments, des scènes simples, vraies et du coup belles.

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11 janvier, Dvd, en solitaire

Revu (-1).

Le traumatisme d'Hiroshima est loin d'avoir été digéré et Akira met en avant les peurs, l'horreur et les dérives de la nature humaine dans un monde post apocalyptique et effrayant, le tout sublimé par une maestria visuelle rarement égalée et participant à l'ambiance quasi mystique traversant ce long-métrage.

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10 janvier, Netflix, avec -Nemesis

Découverte.

C'est plutôt bien foutu, Dupieux rentre de suite dans le vif du sujet, les comédiens face à un mécontent, le début d'un dialogue, d'une critique, d'une susceptibilité à peine masquée... et ça fonctionne.
Alors, malgré sa courte durée, ça a du mal à tenir sur sa grosse heure, heureusement que Quenard se démêle comme il peut pour être touchant et tenter de ne pas être fatiguant à force d'en faire autant !

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10 janvier, Netflix, en solitaire

Découverte.

Projet un peu bizarre, destiné à être une série parallèle avant de ne devenir qu'un film (ou épisode spécial c'est selon).
Censé revenir sur les origines du mal que l'on peut voir dans la série Kingdom, Ashin of the North est un peu frustrant car donne surtout l'impression d'être un épisode rallongé et non un vrai film, et donc inutilement long, avec une esthétique frustrante (trop sombre) et dont les bons moments ne rattrapent pas ce qui ne marche pas.

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9 janvier, cinéma (Cap Vert), avec Julien

Revu (- 1).

Hayao Miyazaki adapte son manga et signe avec Nausicaä de la Vallée du Vent un pamphlet panthéiste d'une grande émotion, avec finesse et ne manquant pas d'intensité, créant une épopée où l'aventure se mêle à une vision sombre de la nature humaine, toujours avec une créativité et un talent sans faille.

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8 janvier, cinéma (Eldorado), en solitaire

Découverte.

Film très particulier de Jiǎ Zhāng-Kē qui explore la Chine depuis le début du siècle, à coup de rushs non utilisés, extraits de certains de ses films et, évidemment, nouvelles prises de vues !
Cela donne une œuvre très atypique, très jolies où le cinéaste joue avec les images, le son, les visages et les simples moments de vies, avec deux fonds, une relation compliquée entre deux êtres qui ont du mal à se trouver, et l'évolution de la Chine. Si le premier point laisse parfois à désirer et peine à vraiment être intéressant, le second est plus marquant, sans oublier ces simples scènes de vies que le cinéaste chinois subliment.

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7 janvier, DVD, en solitaire

Découverte.

Film assez particulier, très ambitieux et jouant sur plusieurs tableaux à la fin. The Gingko Bed parvient à être beau et romantique à certains moments, avoir un certain souffle, mais aussi n'avoir aucun intérêt ou un peu trop exagérer certains moments.
Mais il y a de l'idée, un certain souffle et des moments assez forts qui permettent au film d'être un minimum marquant.